Un millier de personnes ont manifesté, samedi 7 décembre, devant le groupe scolaire privé musulman Al-Kindi, à Décines-Charpieu, afin de réclamer le maintien des contrats d'association que la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes envisage de résilier. Élèves, parents, enseignants, cadres religieux et associatifs musulmans... ils ont fait valoir leurs inquiétudes de voir l'avenir du groupe, incluant à ce jour le dernier lycée privé musulman encore sous contrat en France, menacé.
La veille, les responsables d'Al-Kindi ont tenu une conférence de presse afin de contester les graves reproches qui leur sont faits. Accusés d'« atteintes répétées et manifestes aux valeurs de la République », ils s'en défendent avec force et dénoncent un « acharnement » dans un « climat de défiance des autorités vis-à-vis des établissements d'enseignement, personnalités et projets issus de la communauté musulmane de France ». « Ce n'est pas la communauté musulmane qui a une volonté de se séparer de l'Etat. C'est plutôt qu'on nous pousse au séparatisme », a notamment déclaré Mohammed Minta, imam de la mosquée de Décines.
Outre le soutien de très nombreux responsables musulmans rhodaniens parmi lesquels le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, et le recteur de la mosquée de Villeurbanne, Azzedine Gaci, Al-Kindi peut également compter sur celui de deux députés du Rhône pour qui « un traitement équitable est nécessaire ».
La fédération Musulmans de France (MF) a dénoncé, samedi 7 décembre, une situation qui « illustre un traitement disproportionné et des contrôles excessifs visant les établissements musulmans ». « Derrière ces attaques, ce sont des milliers d'élèves, de familles et d'enseignants qui subissent les conséquences d'une stigmatisation institutionnalisée », affirme-t-elle, appelant à « mettre un terme à ces pratiques discriminatoires qui compromettent la diversité et l'équité au sein du paysage éducatif français ».
Lire aussi :
Deux députés du Rhône en soutien au groupe scolaire musulman Al-Kindi
Le lycée musulman Al-Kindi menacé d'une résiliation de son contrat d'association avec l'Etat
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Outre le soutien de très nombreux responsables musulmans rhodaniens parmi lesquels le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, et le recteur de la mosquée de Villeurbanne, Azzedine Gaci, Al-Kindi peut également compter sur celui de deux députés du Rhône pour qui « un traitement équitable est nécessaire ».
La fédération Musulmans de France (MF) a dénoncé, samedi 7 décembre, une situation qui « illustre un traitement disproportionné et des contrôles excessifs visant les établissements musulmans ». « Derrière ces attaques, ce sont des milliers d'élèves, de familles et d'enseignants qui subissent les conséquences d'une stigmatisation institutionnalisée », affirme-t-elle, appelant à « mettre un terme à ces pratiques discriminatoires qui compromettent la diversité et l'équité au sein du paysage éducatif français ».
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