Approuvé par 162 voix
Hier, l'Assemblée générale des Nations unies a voté la création d'un office chargé de recueillir les plaintes des Palestiniens émanant de la construction par Israël de la barrière de séparation en Cisjordanie.
Les Etats-Unis et Israël se sont opposés à la création de ce bureau. Il a toutefois été approuvé par 162 voix contre sept. Sept pays se sont abstenus.
Cet office sera installé à Vienne, en Autriche, et comprendra un conseil de trois membres, un directeur exécutif et un personnel réduit. Il sera chargé de recenser les dommages subis par les Palestiniens en raison de la construction de la barrière israélienne en Cisjordanie, dont le tracé passe par des villages et a entraîné la destruction de cultures, de vergers et de maisons.
Les Etats-Unis et Israël se sont opposés à la création de ce bureau. Il a toutefois été approuvé par 162 voix contre sept. Sept pays se sont abstenus.
Cet office sera installé à Vienne, en Autriche, et comprendra un conseil de trois membres, un directeur exécutif et un personnel réduit. Il sera chargé de recenser les dommages subis par les Palestiniens en raison de la construction de la barrière israélienne en Cisjordanie, dont le tracé passe par des villages et a entraîné la destruction de cultures, de vergers et de maisons.
Barrière de séparation illégale
Israël a entamé la construction de cette barrière en 2002, également appelée « mur de la honte ».
Officiellement, le but de ce « mur » est d’empêcher les activistes palestiniens de pénétrer sur son territoire. Les Palestiniens, eux, y voient une tentative d'annexer des territoires avant un éventuel accord de paix définitif et se plaignent de ses conséquences sur leur liberté de mouvement.
La résolution de l'Assemblée générale de l'ONU adoptée vendredi explique que ce nouvel office a été crée pour se conformer à un avis émis en 2004 par la Cour internationale de justice (CIJ) déclarant la barrière de séparation illégale. Selon l'avis de la CIJ, "Israël est dans l'obligation de fournir des réparations pour tous les dommages causés par la construction".
Malgré cet avis, l'Etat hébreu a poursuivi la construction de la barrière (complexe de murs, grilles, tranchées et clôtures) qui devrait au final traverser la Cisjordanie sur 680km dont le tracé controversé, a été redessiné à plusieurs reprises notamment sous les pressions internationales.
Officiellement, le but de ce « mur » est d’empêcher les activistes palestiniens de pénétrer sur son territoire. Les Palestiniens, eux, y voient une tentative d'annexer des territoires avant un éventuel accord de paix définitif et se plaignent de ses conséquences sur leur liberté de mouvement.
La résolution de l'Assemblée générale de l'ONU adoptée vendredi explique que ce nouvel office a été crée pour se conformer à un avis émis en 2004 par la Cour internationale de justice (CIJ) déclarant la barrière de séparation illégale. Selon l'avis de la CIJ, "Israël est dans l'obligation de fournir des réparations pour tous les dommages causés par la construction".
Malgré cet avis, l'Etat hébreu a poursuivi la construction de la barrière (complexe de murs, grilles, tranchées et clôtures) qui devrait au final traverser la Cisjordanie sur 680km dont le tracé controversé, a été redessiné à plusieurs reprises notamment sous les pressions internationales.