Les Marocains sont choqués. Le roi Mohammed VI a décidé, mercredi 31 juillet, de gracier un pédophile espagnol coupable de 11 viols sur des mineurs âgés de 4 à 15 ans au Maroc. Plusieurs d’entre eux ont même été filmés dans des positions obscènes.
Daniel Galvan Viña, 63 ans, avait été condamné en septembre 2011 à 30 ans de réclusion pour ces faits. Détenu dans la prison de Kénitra, au nord de Rabat, il a été libéré sur décret royal après seulement 18 mois de prison.
Le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, a simplement eu pour tâche d’exécuter les ordres du roi. « Cet individu fera l'objet d'une extradition, et il sera interdit d'entrée au Maroc », avait-t-il fait savoir. L’individu est d’ores et déjà en Espagne.
Cette action ferait suite « à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos » qui s’est rendu au Maroc à la mi-juillet. Cependant, l’Espagne nie pour le moment avoir fourni une liste de noms au royaume chérifien. Les circonstances de la libération Daniel Galvan Viña restent encore floues.
Pour l’avocat du pédophile, Mohammed Benjeddou, « la grâce royale ne se discute pas ». Bien que surpris par la libération de son client, il n’a pas posé plus de questions.
Les organisations de défense des droits de l’enfant en sont offusquées. Un appel à manifester dès vendredi a été lancé sur les réseaux sociaux contre la grâce du pédophile devant le Parlement.
Le Maroc est secoué de longue date par des affaires de pédophilie sans que la justice ne parvienne à mettre un coup d'arrêt à ce triste phénomène. Selon l'ONG marocaine Touche pas à mon enfant, 26 000 enfants sont violés chaque année, soit de 71 mineurs par jour.
Lire aussi :
Pédophilie : un hôtelier français dans le collimateur de la justice marocaine
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Le ministre marocain de la Justice, Mustapha Ramid, a simplement eu pour tâche d’exécuter les ordres du roi. « Cet individu fera l'objet d'une extradition, et il sera interdit d'entrée au Maroc », avait-t-il fait savoir. L’individu est d’ores et déjà en Espagne.
Cette action ferait suite « à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos » qui s’est rendu au Maroc à la mi-juillet. Cependant, l’Espagne nie pour le moment avoir fourni une liste de noms au royaume chérifien. Les circonstances de la libération Daniel Galvan Viña restent encore floues.
Pour l’avocat du pédophile, Mohammed Benjeddou, « la grâce royale ne se discute pas ». Bien que surpris par la libération de son client, il n’a pas posé plus de questions.
Les organisations de défense des droits de l’enfant en sont offusquées. Un appel à manifester dès vendredi a été lancé sur les réseaux sociaux contre la grâce du pédophile devant le Parlement.
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