Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres (à dr.), aux côtés du Haut Représentant de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC), Miguel Moratinos pour la présentation du plan d’action pour la protection des sites religieux. © ONU
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a présenté le 12 septembre, à New York, le Plan d’action pour la protection des sites religieux des Nations unies face aux Etats membres. Ce plan, élaboré avec le concours de l’Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC), avait été annoncé après les attentats perpétrés contre deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, où Antonio Guerres s'est rendu en mai
Protéger les sites témoins d’une « conscience collective »
« Notre monde fait face à une montée tragique de l'antisémitisme, de la haine antimusulmane, d’attaques contre les chrétiens et de violence ciblant des membres d’autres religions et traditions », lit-on en préambule du plan signé Antonio Guterres.
Ce plan d’action offre ainsi « des recommandations concrètes pour soutenir les États membres dans leurs efforts visant à s’assurer que les sites religieux soient sécurisés, que les pratiquants puissent observer leurs rituels en paix, et que les valeurs de compassion et de tolérance soient prônées à l’échelle mondiale ».
Parce que « les sites religieux représentent l’histoire, la construction sociale et les traditions du peuple dans tous les pays et communauté du monde », ils sont « des symboles puissants de notre conscience collective » qui « doivent constituer des havres de paix propices à la réflexion et à la paix, et non des sites d’effusion de sang et de terreur ».
Ce plan d’action offre ainsi « des recommandations concrètes pour soutenir les États membres dans leurs efforts visant à s’assurer que les sites religieux soient sécurisés, que les pratiquants puissent observer leurs rituels en paix, et que les valeurs de compassion et de tolérance soient prônées à l’échelle mondiale ».
Parce que « les sites religieux représentent l’histoire, la construction sociale et les traditions du peuple dans tous les pays et communauté du monde », ils sont « des symboles puissants de notre conscience collective » qui « doivent constituer des havres de paix propices à la réflexion et à la paix, et non des sites d’effusion de sang et de terreur ».
Des recommandations concrètes pour un plan à valeur non contraignante
« Résultat d’un vaste processus de communication avec toutes les principales parties prenantes, y compris les entités des Nations Unies, les gouvernements, les organisations religieuses, les chefs religieux, les communautés locales, les médias traditionnels et sociaux, et des entreprises du secteur privé », le plan, à valeur non contraignante, souligne « l'importance d’une approche globale de la sauvegarde des sites religieux dans laquelle tous les acteurs concernés ont un rôle à jouer », selon le Haut représentant de l'UNAOC, Miguel Moratinos.
Le plan invite l’ONU, entre autres recommandations, à élaborer une campagne de communication mondiale afin de favoriser le respect et la compréhension mutuelle entre les peuples. En sens, il est appelé à développer une cartographie des sites religieux dans le monde.
Ce document complètera le Plan d’action des Nations unies contre les discours de haine lancé en juin. « Pris ensemble, les deux plans fournissent de nouveaux outils importants qui se renforcent mutuellement pour lutter contre l’intolérance et la coexistence pacifique », a expliqué Antonio Guterres.
« Le plan se veut être un document axé sur les résultats pouvant fournir une meilleure préparation et une meilleure réponse aux attaques éventuelles contre des sites religieux », a signifié Miguel Moratinos. « Le succès du plan dépendra de sa mise en œuvre et de l’engagement soutenu de toutes les parties prenantes, et en particulier des États membres, à travailler activement à la sauvegarde des sites religieux contre les menaces terroristes. »
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« Le plan se veut être un document axé sur les résultats pouvant fournir une meilleure préparation et une meilleure réponse aux attaques éventuelles contre des sites religieux », a signifié Miguel Moratinos. « Le succès du plan dépendra de sa mise en œuvre et de l’engagement soutenu de toutes les parties prenantes, et en particulier des États membres, à travailler activement à la sauvegarde des sites religieux contre les menaces terroristes. »
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