Les coups d'éclats autour du débat sur l'islam se multiplient. Après le coup de colère d'Abdallah Zekri, chargé de mission au CFCM et responsable de section de l'UMP dans le Gard, qui a appelé « tous les musulmans » à l'imiter, voici celui d'Abderrahmane Dahmane.
Le conseiller de Nicolas Sarkozy en charge de la diversité n’y est pas allé de main morte en déclarant, jeudi 11 mars, que « l'UMP de Copé, c'est la peste pour les musulmans ». En critiquant aussi ouvertement l'action du gouvernement, son sort a vite été fixé au lendemain de ses déclarations. L’Elysée a limogé M. Dahmane de son poste sous motif qu’il a enfreint son « droit de réserve ».
« En tenant des propos outranciers à l'encontre de l'UMP et de son secrétaire général, Jean-François Copé, et en faisant des amalgames odieux entre le débat sur la laïcité et la politique antisémite des années 30, Abderahmane Dahmane est très largement sorti de sa fonction de conseiller technique de l'Elysée », a justifié Valérie Rosso Debord, membre de la direction nationale du parti.
Le gouvernement compte bien maintenir le débat au 5 avril. « Je n'ai pas l'intention d'être le supplétif alimentaire de Sarkozy ou de (Jean-François) Copé », le secrétaire général de l'UMP, a-t-il déclaré suite à son limogeage. « Il vient de me rendre ma liberté, je vais me mettre en campagne pour défendre la dignité des musulmans de ce pays. »
Lire aussi :
Débat sur l’islam : le coup de colère d’un militant UMP musulman
Les Arabes à la mer : l’UMP met le cap vers l’extrême droite
Sarkozy veut un débat sur l’islam en/de France, mais la France en veut-elle ?
Islamophobie politique : forte de 20 % d'intentions de vote, Marine Le Pen s’amuse du débat de l’UMP
L’UMP veut (encore !) occuper le terrain sur l’islam
Sarkozy enterre à son tour le multiculturalisme
Le conseiller de Nicolas Sarkozy en charge de la diversité n’y est pas allé de main morte en déclarant, jeudi 11 mars, que « l'UMP de Copé, c'est la peste pour les musulmans ». En critiquant aussi ouvertement l'action du gouvernement, son sort a vite été fixé au lendemain de ses déclarations. L’Elysée a limogé M. Dahmane de son poste sous motif qu’il a enfreint son « droit de réserve ».
« En tenant des propos outranciers à l'encontre de l'UMP et de son secrétaire général, Jean-François Copé, et en faisant des amalgames odieux entre le débat sur la laïcité et la politique antisémite des années 30, Abderahmane Dahmane est très largement sorti de sa fonction de conseiller technique de l'Elysée », a justifié Valérie Rosso Debord, membre de la direction nationale du parti.
Le gouvernement compte bien maintenir le débat au 5 avril. « Je n'ai pas l'intention d'être le supplétif alimentaire de Sarkozy ou de (Jean-François) Copé », le secrétaire général de l'UMP, a-t-il déclaré suite à son limogeage. « Il vient de me rendre ma liberté, je vais me mettre en campagne pour défendre la dignité des musulmans de ce pays. »
Lire aussi :
Débat sur l’islam : le coup de colère d’un militant UMP musulman
Les Arabes à la mer : l’UMP met le cap vers l’extrême droite
Sarkozy veut un débat sur l’islam en/de France, mais la France en veut-elle ?
Islamophobie politique : forte de 20 % d'intentions de vote, Marine Le Pen s’amuse du débat de l’UMP
L’UMP veut (encore !) occuper le terrain sur l’islam
Sarkozy enterre à son tour le multiculturalisme