La Conférence islamique des ministres de l’Environnement (CIME) s’est réunie mercredi 25 octobre au siège de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) à Rabat, capitale du Maroc. Elle s’est conclue le lendemain par la promulgation de la Déclaration de Rabat sur la protection de l’environnement et la réalisation des objectifs de développement durable.
Celle-ci rappelle la nécessité d’activer les recommandations des Conférences des Parties à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Paris (COP 21) et à Marrakech (COP 22). Elle enjoint à adopter l’économie verte en tant que mécanisme central du développement durable et à assurer une transition progressive vers l'économie verte.
La CIME, soulignant que la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la distribution des richesses sont des objectifs économiques promus par l’islam, souhaite aussi « le renforcement d’un cadre institutionnel international existant en matière d’environnement et de développement durable pour englober l’ensemble des droits de l’homme en matière d’égalité, de droits culturels, de réduction des disparités, et autres conditions pour la préservation du patrimoine humain, culturel, civilisationnel et religieux ». La Déclaration de Rabat appelle par ailleurs à favoriser une interaction dynamique entre les processus de développement socio-économique et les priorités environnementales « afin de promouvoir une vision islamique du développement durable ».
Les participants de la CIME ont annoncé avoir adopté un document d’orientation sur les « Villes vertes » et leur rôle dans la réalisation du développement durable. Ils ont officialisé le lancement d’un « programme de célébration des capitales islamiques de l’environnement et du développement durable » qui sera supervisé par l’Isesco.
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