Le terrain est acquis et la première pierre y est déjà symboliquement posée, reste la construction. Pour pouvoir mener à bien cette dernière, l’association Amal (terme arabe qui signifie « espoir » en français), qui est à l’origine du projet, a besoin de 4 millions d’euros.
Sur un terrain d’une superficie de 3900 m², situé au 125 rue Henri Barbusse et acheté à la municipalité pour 665 000 euros, une grande mosquée devrait être construite, d’une surface, elle, de 3500 m² et comportant un minaret haut de 24 mètres ainsi que deux salles de prière pouvant accueillir 2500 fidèles. Par ailleurs, un parking de 170 places devrait être aménagé, quatre logements devraient être mis à la disposition du futur personnel, une surface commerciale verrait le jour, ainsi que des salles d’enseignement et une bibliothèque. Pour Akim Rebiha, porte-parole de l’association Amal qui se veut optimiste, « d’ici à deux ans » la mosquée devrait voir le jour.
Sur un terrain d’une superficie de 3900 m², situé au 125 rue Henri Barbusse et acheté à la municipalité pour 665 000 euros, une grande mosquée devrait être construite, d’une surface, elle, de 3500 m² et comportant un minaret haut de 24 mètres ainsi que deux salles de prière pouvant accueillir 2500 fidèles. Par ailleurs, un parking de 170 places devrait être aménagé, quatre logements devraient être mis à la disposition du futur personnel, une surface commerciale verrait le jour, ainsi que des salles d’enseignement et une bibliothèque. Pour Akim Rebiha, porte-parole de l’association Amal qui se veut optimiste, « d’ici à deux ans » la mosquée devrait voir le jour.
Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis
La pose symbolique de la première pierre du futur édifice a été posée samedi 2 juin 2007 par Patrick Braouzec, député PCF de Seine-Saint-Denis, Didier Paillard, maire PCF de Saint-Denis, et Ahmed Jamaleddine, président de l’association Amal. « Nous ne voulons pas d’une mosquée au rabais » a déclaré Patrick Braouzec lors de son allocution prononcée devant environ 300 fidèles, et « il a fallu combattre les préjugés et les a priori » a-t-il ajouté.
Malgré l’hostilité de certains riverains, la communauté chrétienne du quartier soutient le projet de mosquée. « Nous avons fait face à l’hostilité de certains riverains, mais les choses sont rentrées dans l’ordre. Il faut saluer l’aide que nous avons apporté les membres de la communauté chrétienne du quartier » a pour sa part déclaré le responsable de l’association, qui se réjouit à l’avance d’avoir « un lieu de culte décent ». « Nous procéderons par étapes, la construction progressera au rythme des financements » a-t-il ajouté.
Malgré l’hostilité de certains riverains, la communauté chrétienne du quartier soutient le projet de mosquée. « Nous avons fait face à l’hostilité de certains riverains, mais les choses sont rentrées dans l’ordre. Il faut saluer l’aide que nous avons apporté les membres de la communauté chrétienne du quartier » a pour sa part déclaré le responsable de l’association, qui se réjouit à l’avance d’avoir « un lieu de culte décent ». « Nous procéderons par étapes, la construction progressera au rythme des financements » a-t-il ajouté.
Après l’abandon d’un premier projet de mosquée qui devait voir le jour dans l’ancien garage Scheringa, les divers problèmes avec la banque ou encore le changement de cabinet d’architectes, après plusieurs années passées à batailler afin d’obtenir une mosquée pouvant accueillir tous les fidèles – celle de la rue Gabriel-Péri étaient devenue beaucoup trop exiguë, ce projet de grande mosquée qui permettrait d’accueillir le plus grand nombre dans une ville où l’islam est la première religion est accueilli avec joie.