Ils viennent de toute l'île de France. Pour eux, il s'agit de sortir de la routine quotidienne. Parler de Dieu, évoquer le souvenir des prophètes, des compagnons, de Mohammad (SAW) lui-même, lire des morceaux choisis du Coran. « Le rappel » est ainsi le mot d'ordre qui les réunit.
Un samedi par mois, Moumina accueille Nasser, Salim, Zaccaria, Manon et les autres dans son appartement en banlieue parisienne. Installés autour de la table basse du salon, les invités partagent le dîner que la maîtresse de maison leur a préparé. Un verre de thé à la menthe dégusté, la prière du couché du soleil est célébrée ensemble.
Nasser récite quelques versets du Coran évoquant les difficultés des croyants en ce bas-monde face aux railleries dont ils sont parfois l'objet. Il rapporte ses propos à l'actualité. L'intemporalité du texte coranique apparaît comme évidente. Chacun a souvenir de moments de tristesse et de raillerie dont il a pu être l'objet. Mais les propos de l'orateur sont réconfortants. Il explique que la victoire finale sera comme promis, elle sera celle des pieux et des justes.
Une sœur qui porte le Hijab livre un témoignage sur les regards moqueurs et haineux qui se posent parfois sur elle et qu'elle ressent avec douleur. Comment réagir dans une telle situation ? La question est posée. Chacun prend la parole à tour de rôle et le dialogue se met en place. Une première réponse se trouve dans l'exemple du Prophète qui est l'exemple par excellence. Un des participants évoque diverses situations que le Prophète a rencontrées. N'a-t-il pas été humilié de nombreuses fois par les Quraysh, ses frères, son clan ? N'ont-ils pas déversé sur lui, alors qu'il était en prière, le front au sol, des abats de moutons ? La réaction du Prophète est connue: il a ignoré ses agresseurs. Tant que la haine était tournée vers sa noble personne, l'Envoyé de Dieu supportait la haine d'autrui. Cet exemple de dignité eut l'effet d'apaiser les membres du cercle... Mais les échanges se poursuivirent et d'autres interventions vinrent enrichir le débat.
Un samedi par mois, Moumina accueille Nasser, Salim, Zaccaria, Manon et les autres dans son appartement en banlieue parisienne. Installés autour de la table basse du salon, les invités partagent le dîner que la maîtresse de maison leur a préparé. Un verre de thé à la menthe dégusté, la prière du couché du soleil est célébrée ensemble.
Nasser récite quelques versets du Coran évoquant les difficultés des croyants en ce bas-monde face aux railleries dont ils sont parfois l'objet. Il rapporte ses propos à l'actualité. L'intemporalité du texte coranique apparaît comme évidente. Chacun a souvenir de moments de tristesse et de raillerie dont il a pu être l'objet. Mais les propos de l'orateur sont réconfortants. Il explique que la victoire finale sera comme promis, elle sera celle des pieux et des justes.
Une sœur qui porte le Hijab livre un témoignage sur les regards moqueurs et haineux qui se posent parfois sur elle et qu'elle ressent avec douleur. Comment réagir dans une telle situation ? La question est posée. Chacun prend la parole à tour de rôle et le dialogue se met en place. Une première réponse se trouve dans l'exemple du Prophète qui est l'exemple par excellence. Un des participants évoque diverses situations que le Prophète a rencontrées. N'a-t-il pas été humilié de nombreuses fois par les Quraysh, ses frères, son clan ? N'ont-ils pas déversé sur lui, alors qu'il était en prière, le front au sol, des abats de moutons ? La réaction du Prophète est connue: il a ignoré ses agresseurs. Tant que la haine était tournée vers sa noble personne, l'Envoyé de Dieu supportait la haine d'autrui. Cet exemple de dignité eut l'effet d'apaiser les membres du cercle... Mais les échanges se poursuivirent et d'autres interventions vinrent enrichir le débat.
Moumina évoque l'exemple d'Abou Hurayra, un proche compagnon du Prophète. Tout musulman a déjà entendu le nom d'Abou Hurayra. Car, de tous les compagnons du Prophète, il est celui qui a rapporté le plus de Hadiths (paroles et actes du Prophète). Pour s'être consacré à suivre le Prophète, Abou Hurayra vécut dans une pauvreté extrême. Il dormait le plus souvent à la mosquée, n'ayant pas de foyer pour se retirer. Mais chaque fois que le Prophète célébrait la Salat, la prière rituelle, ou qu'il évoquait Dieu, Abou Hurayra était présent. Il a ainsi pu rapporter bon nombre des ces paroles prophétiques qui sont aujourd'hui un trésor d'enseignements.
On rappelle d'autres anecdotes de vie sur la condition humaine avec ses forces et ses faiblesses. Mais dehors, la nuit s'est installée. Les chaudes lueurs des lampes de la pièce principale éclairent le cercle réuni. La fraternité partagée et la solidarité sont des sentiments que chacun ressent. Le temps avance et il faut rentrer.
On se regarde, on rit, on pleure, on prie encore un peu. Puis on consulte les agendas. Le rendez-vous du mois de juin est fixé. On traîne encore un peu. Difficile de se quitter. Quelque anecdote sur un compagnon, quelques explications de versets et chacun repart apaisé d'avoir fait un petit pas en avant, dans son cheminement vers Dieu en attendant le prochain cercle. Inch' Allah.
On se regarde, on rit, on pleure, on prie encore un peu. Puis on consulte les agendas. Le rendez-vous du mois de juin est fixé. On traîne encore un peu. Difficile de se quitter. Quelque anecdote sur un compagnon, quelques explications de versets et chacun repart apaisé d'avoir fait un petit pas en avant, dans son cheminement vers Dieu en attendant le prochain cercle. Inch' Allah.