34 bureaux de vote
C’est la première fois que les électrices et les électeurs d’une ville française (Saint-Denis) pourront répondre par référendum à la question ainsi posée : « êtes-vous favorable au droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales ? »
Les trente-quatre bureaux de vote de la ville seront ouverts dimanche 26 mars 2006 de 8 heures à 20 heures dans les conditions habituelles.
Plusieurs personnalités: François Hollande (Premier secrétaire du PS), Marie-George Buffet (PCF), Yann Wehrling (vert), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguillier (Force Ouvrière), Patrick Braouezec (ancien Maire de Saint-Denis, président de la Communauté d’agglomération Plaine Commune), Bruno Le Roux, Danielle Mitterrand, Msg Jacques Gaillot, Basile Boli, Malamine Koné, Dominique Voynet (vert), Alain Krivine, Eliane Assassi (sénatrice), Fadela Amara (NPNS), Mouloud Aounit (MRAP) se retrouverons dimanche pour parrainer cette initiative à la mairie de Saint-Denis.
« C’est la première fois que des responsables de toute la gauche et des personnalités de la société civile vont se retrouver pour porter ensemble une exigence majeure d’égalité des droits dans l’accès à la citoyenneté » souligne Didier Paillard, maire de Saint-Denis.
Les trente-quatre bureaux de vote de la ville seront ouverts dimanche 26 mars 2006 de 8 heures à 20 heures dans les conditions habituelles.
Plusieurs personnalités: François Hollande (Premier secrétaire du PS), Marie-George Buffet (PCF), Yann Wehrling (vert), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguillier (Force Ouvrière), Patrick Braouezec (ancien Maire de Saint-Denis, président de la Communauté d’agglomération Plaine Commune), Bruno Le Roux, Danielle Mitterrand, Msg Jacques Gaillot, Basile Boli, Malamine Koné, Dominique Voynet (vert), Alain Krivine, Eliane Assassi (sénatrice), Fadela Amara (NPNS), Mouloud Aounit (MRAP) se retrouverons dimanche pour parrainer cette initiative à la mairie de Saint-Denis.
« C’est la première fois que des responsables de toute la gauche et des personnalités de la société civile vont se retrouver pour porter ensemble une exigence majeure d’égalité des droits dans l’accès à la citoyenneté » souligne Didier Paillard, maire de Saint-Denis.
Une liste électorale complémentaire
Affiche de la campagne pour le référendum
La décision d’organiser ce référendum d’initiative locale a été prise le 15 décembre 2005 par le Conseil Municipal de Saint-Denis, sur proposition de Didier Paillard. Avec pour fait nouveau: un scrutin ouvert aux résidents étrangers de Saint-Denis. A cet effet, une liste électorale complémentaire a été constituée, sur laquelle se sont inscrits 2520 Dionysiens étrangers extra communautaires, entre le 19 décembre 2005 et le 2 mars 2006. Jugée illégale par la préfecture de Seine-Saint-Denis, puis annulée le 23 février, par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise n’ayant pas retenu, comme motif d’annulation, l’inscription des étrangers sur une liste électorale complémentaire.
Didier Paillard a vivement dénoncé la législation actuelle : « Des millions de personnes, qui ont contribué à produire les richesses de ce pays, qui habitent nos communes parfois depuis des décennies, qui ont tout construit ici, qui participent à la vie démocratique, sont exclus du droit de voter aux élections locales ».
« Comment demander à certains jeunes de respecter les lois de la République, quand on interdit à leurs parents de voter ? » s’est interrogé Didier Paillard. Et d’ajouter : « La cohésion sociale n’est fondée ni sur le mythe du sang, ni sur la juxtaposition de communautés ethniques. Elle est fondée sur le libre consentement de ses membres aux valeurs de la République. Cette adhésion sera renforcée par la possibilité de participer aux élections locales, c’est une évidence ».
Didier Paillard a vivement dénoncé la législation actuelle : « Des millions de personnes, qui ont contribué à produire les richesses de ce pays, qui habitent nos communes parfois depuis des décennies, qui ont tout construit ici, qui participent à la vie démocratique, sont exclus du droit de voter aux élections locales ».
« Comment demander à certains jeunes de respecter les lois de la République, quand on interdit à leurs parents de voter ? » s’est interrogé Didier Paillard. Et d’ajouter : « La cohésion sociale n’est fondée ni sur le mythe du sang, ni sur la juxtaposition de communautés ethniques. Elle est fondée sur le libre consentement de ses membres aux valeurs de la République. Cette adhésion sera renforcée par la possibilité de participer aux élections locales, c’est une évidence ».