Candidat à l’investiture du Parti démocrate en vue de la présidentielle américaine, Bernie Sanders a expliqué que s’il combattait l’islamophobie, c’était aussi parce que sa famille a été victime de l’Holocauste. C’est la déclaration que le sénateur du Vermont a faite fin octobre face à une assemblée d’étudiants de l'Université George Mason, à Fairfax (Virginie). Il répondait ainsi à Remaz Abdelgader, une jeune étudiante de confession musulmane qui l'a interrogé sur la façon dont il combattrait la rhétorique anti-islam aux États-Unis s’il était élu aujourd’hui.
« Laissez-moi être très personnel. Je suis juif. La famille de mon père est morte dans des camps de concentration. (…) Je ferai tout ce que je peux pour débarrasser ce pays du racisme qui existe depuis beaucoup trop d’années », a expliqué le candidat de 74 ans dans un moment de vérité. « Notre travail est de construire une nation tous ensemble comme un seul homme », a-t-il continué. « Et vous avez raison, il y a beaucoup de haine à l’encontre des musulmans dans ce pays... Si nous sommes solidaires contre toutes les formes de haine, nous allons en finir avec toutes les expressions du racisme. »
Après cet échange, il a embrassé l’étudiante. Une image et des mots qui vont à contre-courant des positions des candidats républicains Donald Trump et Ben Carson, tous deux auteurs de sorties controversées sur les musulmans.
L’ancien maire de Burlington (Vermont) compte bien travailler cette image d’ouverture envers les minorités ethniques qu’il vise. Ces dernières sont à ce jour davantage attirées par sa rivale Hillary Clinton. Cependant, Bernie Sanders a tout de même gagné quelques points à George Mason. Sa nouvelle popularité risque bien de faire de l'ombre à l'ex-secrétaire d'Etat.
« Laissez-moi être très personnel. Je suis juif. La famille de mon père est morte dans des camps de concentration. (…) Je ferai tout ce que je peux pour débarrasser ce pays du racisme qui existe depuis beaucoup trop d’années », a expliqué le candidat de 74 ans dans un moment de vérité. « Notre travail est de construire une nation tous ensemble comme un seul homme », a-t-il continué. « Et vous avez raison, il y a beaucoup de haine à l’encontre des musulmans dans ce pays... Si nous sommes solidaires contre toutes les formes de haine, nous allons en finir avec toutes les expressions du racisme. »
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