Une enquête effectuée par 60 millions de consommateurs montre que les pratiques discriminatoires sont courantes chez les agences immobilières. Dans leur recherche de logement, les personnes d’origine étrangère mais aussi les mères célibataires subissent un traitement différencié de la part des agents immobiliers, démontre ainsi les résultats du testing effectué par l’association en collaboration avec le Défenseur des droits, Dominique Baudis.
L’enquête publiée dans le numéro de mars de 60 millions de consommateurs a été consultée par Le Monde. Sur les 150 offres de location testées par l’association pendant une semaine, les discriminations sont flagrantes. « Si le candidat dit "de référence" (Anne, 28 ans, assistante de direction) a obtenu à chaque fois une réponse positive de l'agence immobilière, la personne s'exprimant avec un accent africain (Babacar, 31 ans, commercial) s'est vu opposer une fin de non-recevoir dans un tiers des cas », fait-on savoir.
D’autres profils testés par l’association comme une personne âgée, un jeune sous curatelle et une mère célibataire sont également confrontés à une différence de traitement. « 20 à 30 % de rendez-vous ont été refusés à ces gens par rapport au candidat référent », assure au micro d’Europe 1 Lionel Maugain, qui a dirigé l’enquête pour 60 millions de consommateurs.
« Nous voulions montrer qu'il n'existe pas uniquement des discriminations liées aux origines. L'âge, la situation familiale et le handicap constituent trop souvent des freins pour obtenir un logement, et ce tandis que le marché locatif est déjà particulièrement tendu », explique-t-il.
Les discriminations, trop courantes, ne sont généralement pas condamnées, faute de preuves. Trop rare pour le signaler, en décembre dernier, un agent immobilier et son employée ont été condamnés, à 2 000 euros d'amende pour discrimination envers une femme portant un nom à consonance étrangère.
Lire aussi :
Un agent immobilier condamné pour discrimination raciale
Discrimination au logement: prison avec sursis
L’enquête publiée dans le numéro de mars de 60 millions de consommateurs a été consultée par Le Monde. Sur les 150 offres de location testées par l’association pendant une semaine, les discriminations sont flagrantes. « Si le candidat dit "de référence" (Anne, 28 ans, assistante de direction) a obtenu à chaque fois une réponse positive de l'agence immobilière, la personne s'exprimant avec un accent africain (Babacar, 31 ans, commercial) s'est vu opposer une fin de non-recevoir dans un tiers des cas », fait-on savoir.
D’autres profils testés par l’association comme une personne âgée, un jeune sous curatelle et une mère célibataire sont également confrontés à une différence de traitement. « 20 à 30 % de rendez-vous ont été refusés à ces gens par rapport au candidat référent », assure au micro d’Europe 1 Lionel Maugain, qui a dirigé l’enquête pour 60 millions de consommateurs.
« Nous voulions montrer qu'il n'existe pas uniquement des discriminations liées aux origines. L'âge, la situation familiale et le handicap constituent trop souvent des freins pour obtenir un logement, et ce tandis que le marché locatif est déjà particulièrement tendu », explique-t-il.
Les discriminations, trop courantes, ne sont généralement pas condamnées, faute de preuves. Trop rare pour le signaler, en décembre dernier, un agent immobilier et son employée ont été condamnés, à 2 000 euros d'amende pour discrimination envers une femme portant un nom à consonance étrangère.
Lire aussi :
Un agent immobilier condamné pour discrimination raciale
Discrimination au logement: prison avec sursis