Un tribunal sud-africain a interdit la publication des caricatures de Mohamed dans la presse, a-t-on appris samedi auprès de l'organisation musulmane qui avait sollicité cette interdiction.
Dans une décision rendue vendredi soir, la Haute cour de Johannesburg a interdit aux principaux groupes de presse sud-africains la publication des caricatures controversées, a indiqué à l'AFP Ebrahim Bham, porte-parole du Conseil des théologiens musulmans.
"Nous sommes allés en justice car (...) ces dessins et ces caricatures du prophète Mohamed sont blessants pour les musulmans à travers le monde", a-t-il expliqué.
"Ils ont offensé la sensibilité religieuse des musulmans. Nous avons donc décidé de mener toutes les actions possibles pour éviter que ce genre de chose arrive en Afrique du Sud", a-t-il expliqué.
Le rédacteur en chef du Sunday Times, Mondli Makhanya, a indiqué que son journal, qui avait été contacté par l'organisation musulmane sur ce sujet, avait l'intention de contester cette décision en justice.
"Nous considérons qu'il s'agit d'une sérieuse atteinte à la liberté de la presse", a-t-il déclaré, cité par l'agence Sapa.
Makhanya a précisé que son journal avait reçu un courrier de la part du Conseil des théologiens musulmans lui demandant de s'engager à ne pas publier les dessins et qu'il avait refusé de prendre un engagement en ce sens.
"Nous considérons que si nous avions pris un tel engagement, nous nous serions exposés à d'autres demandes ou menaces de la part de quiconque qui se sentirait offensé par les articles que nous publions", a-t-il ajouté.
Dans une décision rendue vendredi soir, la Haute cour de Johannesburg a interdit aux principaux groupes de presse sud-africains la publication des caricatures controversées, a indiqué à l'AFP Ebrahim Bham, porte-parole du Conseil des théologiens musulmans.
"Nous sommes allés en justice car (...) ces dessins et ces caricatures du prophète Mohamed sont blessants pour les musulmans à travers le monde", a-t-il expliqué.
"Ils ont offensé la sensibilité religieuse des musulmans. Nous avons donc décidé de mener toutes les actions possibles pour éviter que ce genre de chose arrive en Afrique du Sud", a-t-il expliqué.
Le rédacteur en chef du Sunday Times, Mondli Makhanya, a indiqué que son journal, qui avait été contacté par l'organisation musulmane sur ce sujet, avait l'intention de contester cette décision en justice.
"Nous considérons qu'il s'agit d'une sérieuse atteinte à la liberté de la presse", a-t-il déclaré, cité par l'agence Sapa.
Makhanya a précisé que son journal avait reçu un courrier de la part du Conseil des théologiens musulmans lui demandant de s'engager à ne pas publier les dessins et qu'il avait refusé de prendre un engagement en ce sens.
"Nous considérons que si nous avions pris un tel engagement, nous nous serions exposés à d'autres demandes ou menaces de la part de quiconque qui se sentirait offensé par les articles que nous publions", a-t-il ajouté.