Le maire UMP de Montargis (Loiret) Jean-Pierre Door a verbalisé les membres de l’association musulmane de la ville, pour avoir distribué, samedi 28 février, des roses aux passants de la ville. L'initiative était pourtant louable puisqu'il s'agissait d'une action organisée en vue de briser des préjugés sur l'islam et les musulmans. La manifestation n’avait cependant pas reçu l’autorisation de la municipalité.
Le maire avait refusé d’autoriser l’action, estimant qu’il s’agissait de « prosélytisme religieux sur la voie publique ». Selon ce dernier, la sous-préfecture de Montargis avait confirmé sa décision. « Ils ont bravé l'interdiction. En conséquence, la police nationale a relevé les identités des contrevenants et a dressé procès-verbal », a précisé le maire. Les contrevenants risquent 35 euros d’amende.
L’association musulmane - la branche locale de la Confédération islamique du Milli Görüs avait décidé de mener cette action dans un contexte marqué par la recrudescence d'actes islamophobes depuis les attentats de janvier. La distribution de fleurs devait permettre d’entamer le dialogue avec les passants autour de l’islam.
Des manifestations similaires ont été organisées par les branches locales de la Confédération islamique Milli Görüs en Europe. Des associations locales ont également organisé des actions similaires en France et en Belgique après le 7 janvier.
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Après les attentats, le CCIF en alerte face à l'intensification de l'islamophobie
Le maire avait refusé d’autoriser l’action, estimant qu’il s’agissait de « prosélytisme religieux sur la voie publique ». Selon ce dernier, la sous-préfecture de Montargis avait confirmé sa décision. « Ils ont bravé l'interdiction. En conséquence, la police nationale a relevé les identités des contrevenants et a dressé procès-verbal », a précisé le maire. Les contrevenants risquent 35 euros d’amende.
L’association musulmane - la branche locale de la Confédération islamique du Milli Görüs avait décidé de mener cette action dans un contexte marqué par la recrudescence d'actes islamophobes depuis les attentats de janvier. La distribution de fleurs devait permettre d’entamer le dialogue avec les passants autour de l’islam.
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