Le responsable d'Ajir, Karim Chafi, a adressé hier un mail à notre rédaction pour faire part du « sentiment de ras-le-bol qui prédomine aujourd'hui au sein de la communauté musulmane de Chauny ». Il argumente son constat par quelques illustrations : « la mosquée « Assalam » a été couverte de tags du type : « Mort aux musulmans », « Adolphe Hitler » ; un jeune homme a été agressé verbalement à deux reprises au mois de mars dernier vers 19 h par deux individus circulant en voiture alors qu'il faisait son jogging dans les rues de la ville. Les deux individus ont été jugés en juin 2008, mais n'ont été condamnés qu'à une peine d'emprisonnement avec sursis. »
Celui qui a travaillé par le passé comme éducateur à la Ville de Chauny rapporte aussi que des bandes de skinhead n'ont cessé de sillonner la ville ces dernières semaines. « Lundi dernier, l'une de ces bandes défilait dans le centre-ville en scandant en toute impunité : « la France aux Français, les bougnoules dehors ! ». Une version confirmée par des commerçants. Il précise par ailleurs que des femmes portant le voile ont été insultées et que de nombreux habitants n'osent plus sortir en ville tant la peur de se faire agresser les hante.
Karim Chafi regrette « que des individus puissent parader librement en répandant publiquement leur venin raciste, et que certains indices ne soient pas plus exploités par les enquêteurs ».
Craignant le pire, l'association demande « instamment aux autorités de faire preuve de détermination en réagissant face aux provocations de ces groupes, les responsables de l'association Avenir pour la jeunesse et l'insertion dans le quartier de la Résidence craignant une escalade de la violence ».
Celui qui a travaillé par le passé comme éducateur à la Ville de Chauny rapporte aussi que des bandes de skinhead n'ont cessé de sillonner la ville ces dernières semaines. « Lundi dernier, l'une de ces bandes défilait dans le centre-ville en scandant en toute impunité : « la France aux Français, les bougnoules dehors ! ». Une version confirmée par des commerçants. Il précise par ailleurs que des femmes portant le voile ont été insultées et que de nombreux habitants n'osent plus sortir en ville tant la peur de se faire agresser les hante.
Karim Chafi regrette « que des individus puissent parader librement en répandant publiquement leur venin raciste, et que certains indices ne soient pas plus exploités par les enquêteurs ».
Craignant le pire, l'association demande « instamment aux autorités de faire preuve de détermination en réagissant face aux provocations de ces groupes, les responsables de l'association Avenir pour la jeunesse et l'insertion dans le quartier de la Résidence craignant une escalade de la violence ».
La gendarmerie attentive
La brigade chaunoise prête une attention particulière aux actes de racisme que peut connaître la ville. Y a-t-il matière à vraiment s'inquiéter ? « Non, coupe un officier de police judiciaire. On ne peut pas dire qu'il y a une montée du racisme. Pas plus que d'habitude en tout cas. Pour moi, c'est cyclique ». En résumé, « ce n'est pas un sujet de préoccupation mais les gendarmes ont un œil attentif sur tout ce qui peut se passer ».