Une centaine d’artistes français ont dénoncé, dans une tribune parue vendredi 10 mai, l’organisation de l’Eurovision 2019 en Israël. Le concours européen de chant, qui sera retransmis sur France Télévisions, est organisé cette semaine du 14 au 18 mai.
Le collectif d’artistes français, qui soutiennent le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre Israël, appelle dans le texte « France Télévisions et la délégation française à ne pas servir de caution au régime qui envoie ses snipers tirer tous les vendredis contre les enfants désarmés de la marche du retour à Gaza ».
Le collectif d’artistes français, qui soutiennent le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) contre Israël, appelle dans le texte « France Télévisions et la délégation française à ne pas servir de caution au régime qui envoie ses snipers tirer tous les vendredis contre les enfants désarmés de la marche du retour à Gaza ».
Le refus de « blanchir le système de discriminations légales et d’exclusion » contre les Palestiniens
Les artistes français, écrivains, chanteurs, dessinateurs ou encore réalisateurs, reconnaissent les valeurs d’inclusion et de diversité prônées par l’Eurovision qui, selon France Télévisions, est un « divertissement d’une ampleur internationale unique et ouvert à une très grande diversité artistique », un événement qui a « pour ambition universelle le dialogue entre les peuples, l’ouverture et le vivre ensemble ».
Cependant, un tel message sonne faux dans un pays où la loi « Israël, État nation du peuple juif » est en vigueur depuis 2018, « proclamant que seuls les Juifs ont le "droit à l’autodétermination nationale", entérinant ainsi officiellement l’apartheid », lit-on.
Indiquant que l’événement se déroule dans le quartier de Ramat Aviv, une localité bâtie « sur les ruines de Sheikh Muwannis qui, comme le rappelle l’ONG israélienne Zochrot https://www.saphirnews.com/Nakba-les-villages-detruits-de-Palestine-recenses-dans-une-application-mobile_a18817.html est l’un des centaines de villages palestiniens vidés de leurs habitants et détruits en 1948, lors de la création de l’État d’Israël », les signataires de la tribune ont réitéré sa détermination à ne pas « blanchir le système de discriminations légales et d’exclusion qui y sévit contre les Palestiniens ».
Par la même occasion, le collectif dénonce les manipulations du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui force indirectement « les organisations israéliennes progressistes » à se plier à ses propagandes antipalestiniennes « pour éviter les coupures budgétaires gouvernementales ». A rebours de ceux qui considèrent l'Eurovision comme un un événement « non politique », Israël est aussi décrit comme « un État qui considère officiellement la culture comme un instrument de propagande politique », Benjamin Netanyahou ayant félicité la lauréate de la dernière édition de l’Eurovision d’avoir « accompli un travail exceptionnel en matière des relations extérieures ».
Lire aussi :
Eurovision 2019 en Israël : des militants BDS investissent le plateau de France 2 en direct
Une parodie de la chanson victorieuse à l’Eurovision réalisée pour dénoncer Israël (vidéo)
Gaza, l’Eurovision et nous
Cependant, un tel message sonne faux dans un pays où la loi « Israël, État nation du peuple juif » est en vigueur depuis 2018, « proclamant que seuls les Juifs ont le "droit à l’autodétermination nationale", entérinant ainsi officiellement l’apartheid », lit-on.
Indiquant que l’événement se déroule dans le quartier de Ramat Aviv, une localité bâtie « sur les ruines de Sheikh Muwannis qui, comme le rappelle l’ONG israélienne Zochrot https://www.saphirnews.com/Nakba-les-villages-detruits-de-Palestine-recenses-dans-une-application-mobile_a18817.html est l’un des centaines de villages palestiniens vidés de leurs habitants et détruits en 1948, lors de la création de l’État d’Israël », les signataires de la tribune ont réitéré sa détermination à ne pas « blanchir le système de discriminations légales et d’exclusion qui y sévit contre les Palestiniens ».
Par la même occasion, le collectif dénonce les manipulations du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui force indirectement « les organisations israéliennes progressistes » à se plier à ses propagandes antipalestiniennes « pour éviter les coupures budgétaires gouvernementales ». A rebours de ceux qui considèrent l'Eurovision comme un un événement « non politique », Israël est aussi décrit comme « un État qui considère officiellement la culture comme un instrument de propagande politique », Benjamin Netanyahou ayant félicité la lauréate de la dernière édition de l’Eurovision d’avoir « accompli un travail exceptionnel en matière des relations extérieures ».
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