L’ambiance était tendue, jeudi 15 mai, aux abords du lycée Clemenceau de Nantes. Comme prévu, les militants de la Manif pour Tous s’étaient réunis devant le lycée pour protester contre l'opération « Ce que soulève la jupe », qui invite les filles comme les garçons à venir en jupe.
Depuis mercredi, les opposants à cette opération manifestent contre cette action imaginée par des lycéens pour lutter contre le sexisme et soutenue par le rectorat de Nantes. Ils dénoncent un déni des différences sexuelles et estiment qu’elle est le fruit de l’introduction de la théorie du genre à l’école.
Jeudi, 150 manifestants de la Manif pour Tous ont ainsi brandi des banderoles où l’on pouvait lire « Le gender c'est pas mon genre » ou encore « Non au gender ». Ils ont dû faire face à une contre-manifestation réunissant au moins une centaine de lycéens et une dizaine de jeunes socialistes. La confrontation n'a pas tournée à la violence. La police veillait pour éviter tout débordement. Les représentants de la Manif pour Tous, sa présidente Ludovine de la Rochère en tête, réclamaient l’annulation de l'action organisée dans 27 lycées de l’Académie de Nantes. En vain. Mercredi déjà, le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon avait fustigé « des mensonges colportés par des organisations radicales ».
Les jeunes, quant à eux, se sont pris au jeu en participant à cette action controversée. Pour preuve, vendredi, une centaine de lycéens, et autant de lycéennes, sont venus suivre les cours en jupe au lycée Clemenceau. Certains garçons ont opté plus discrètement pour un autocollant « Je lutte contre le sexisme, et vous ? ». Mais les tensions sont loin d’êtres apaisées, rapporte Ouest France. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’établissement a été tagué. « Jupe ? », « Slip ? », peut-on lire sur le bâtiment. Le collectif Les Nantais pour la famille organise un rassemblement contre l’opération « Ce que soulève la jupe » vendredi après-midi devant le lycée.
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Les lycéens de l’Académie de Nantes invités à venir en jupe
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Jeudi, 150 manifestants de la Manif pour Tous ont ainsi brandi des banderoles où l’on pouvait lire « Le gender c'est pas mon genre » ou encore « Non au gender ». Ils ont dû faire face à une contre-manifestation réunissant au moins une centaine de lycéens et une dizaine de jeunes socialistes. La confrontation n'a pas tournée à la violence. La police veillait pour éviter tout débordement. Les représentants de la Manif pour Tous, sa présidente Ludovine de la Rochère en tête, réclamaient l’annulation de l'action organisée dans 27 lycées de l’Académie de Nantes. En vain. Mercredi déjà, le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon avait fustigé « des mensonges colportés par des organisations radicales ».
Les jeunes, quant à eux, se sont pris au jeu en participant à cette action controversée. Pour preuve, vendredi, une centaine de lycéens, et autant de lycéennes, sont venus suivre les cours en jupe au lycée Clemenceau. Certains garçons ont opté plus discrètement pour un autocollant « Je lutte contre le sexisme, et vous ? ». Mais les tensions sont loin d’êtres apaisées, rapporte Ouest France. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’établissement a été tagué. « Jupe ? », « Slip ? », peut-on lire sur le bâtiment. Le collectif Les Nantais pour la famille organise un rassemblement contre l’opération « Ce que soulève la jupe » vendredi après-midi devant le lycée.
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