Croix gammées sur le frigidaire d’une caserne, photos devant des drapeaux du IIIe Reich, messages sur les réseaux sociaux à la gloire de la Waffen-SS ou du franquisme… Dans une enquête publiée mardi 16 mars par Mediapart, les dérives d’une cinquantaine de militaires « dont le culte du IIIe Reich se traduit par des références incontestables et multiples » dans les casernes ou lors de missions sont révélés au grand jour.
« Des hommes qui n’hésitent plus à afficher leurs convictions dans leurs casernes ou lors de missions par l’armée française. » C’est ainsi que le site présente les fruits de son travail, essentiellement basé sur des sources ouvertes, soit en consultant les publications sur les réseaux sociaux accessibles à tous. Les militaires épinglés font partie de 14 régiments, en particulier au sein de la Légion étrangère. La sévérité des sanctions prononcées à leur encontre en cas de faute avérée est, par ailleurs, remise en cause, ce qui a poussé le ministère des Armées à réagir.
« Des hommes qui n’hésitent plus à afficher leurs convictions dans leurs casernes ou lors de missions par l’armée française. » C’est ainsi que le site présente les fruits de son travail, essentiellement basé sur des sources ouvertes, soit en consultant les publications sur les réseaux sociaux accessibles à tous. Les militaires épinglés font partie de 14 régiments, en particulier au sein de la Légion étrangère. La sévérité des sanctions prononcées à leur encontre en cas de faute avérée est, par ailleurs, remise en cause, ce qui a poussé le ministère des Armées à réagir.
« Aucune tolérance » dans les armées
Suite à ces révélations, le ministère des Armées a reconnu, mercredi 17 mars, que « les éléments soulevés par l’enquête de Mediapart sont très graves et ont fait l’objet d’une analyse minutieuse » et déclaré « qu’aucune idéologie contraire aux valeurs de la République n’est tolérée ». « Toutes les idéologies néfastes, nauséabondes, révisionnistes, extrémistes, sont proscrites dans les armées » et il n’existe « aucune tolérance » pour ce genre d’actes au sein de l’institution, assure-t-on.
« Les quelques profils révélés par le site d'informations et qui sont toujours en activité seront lourdement sanctionnés », a promis le ministère, précisant qu'une douzaine des militaires désignés par Médiapart « ne sont plus liés aux armées ».
« Mais, comme la ministre des Armées (Florence Parly) a eu l’occasion de le dire, il faut bien entendu rester humble car aucun dispositif de détection n’est infaillible » pour éviter les recrutements de tels profils, a toutefois déclaré à l'AFP le porte-parole de l’armée, Hervé Grandjean, en relativisant ces actes qui, selon le ministère, sont le fait de dérives individuelles. Des actes isolés en somme.
Ce n’est pas la première fois que Mediapart fait de telles révélations. En juillet 2020, le site avait déjà, dans une première enquête, débusqué une dizaine de cas similaires, ce qui a valu à sept militaires d’être « lourdement sanctionnés » par le ministère.
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Un nouveau visage à la tête de l'aumônerie militaire du culte musulman
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« Mais, comme la ministre des Armées (Florence Parly) a eu l’occasion de le dire, il faut bien entendu rester humble car aucun dispositif de détection n’est infaillible » pour éviter les recrutements de tels profils, a toutefois déclaré à l'AFP le porte-parole de l’armée, Hervé Grandjean, en relativisant ces actes qui, selon le ministère, sont le fait de dérives individuelles. Des actes isolés en somme.
Ce n’est pas la première fois que Mediapart fait de telles révélations. En juillet 2020, le site avait déjà, dans une première enquête, débusqué une dizaine de cas similaires, ce qui a valu à sept militaires d’être « lourdement sanctionnés » par le ministère.
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