Lina Boussaha, la joueuse de football formée au PSG, a quitté la France pour l’Arabie saoudite. Elle est la première Française à jouer dans le championnat féminin saoudien. « C’est une fierté (…) d’être la première à découvrir un championnat, cela va peut-être ouvrir à la voie à d’autres profils comme moi, des joueuses qui portent le voile ou pas. Des profils qui se sentent à l’aise dans un pays comme l’Arabie saoudite », avait-elle déclaré sur RMC Sport en janvier dernier. La joueuse de 24 ans dont la carrière a été ralentie par une série de blessures a l’occasion de se relancer au sein du club Al-Nassr, la même où évolue Cristiano Ronaldo depuis cette année 2023. Elle en profitera aussi pour être en accord avec ses convictions religieuses.
« La priorité était de jouer au football en portant mon voile », a-t-elle assumé. « Avant, je priorisais énormément le foot sur ma famille, la religion, d’autres choses de la vie. Pendant ma blessure, je me suis rendue compte que ma priorité devait être la religion, je me sentais plus apaisée comme cela. J’ai décidé de mettre le voile. Et en le mettant, je savais que des portes se fermeraient, et notamment celle du football, d’évoluer en Europe, de vivre mon rêve en Angleterre ou bien d’autres objectifs. Mais à partir du moment où j’ai priorisé ma religion, le reste m’importait peu. »
Avec ce transfert, Lina Boussaha bénéficie également d’une meilleure rémunération qu’en France (3 000 euros en moyenne en Arabie contre 2 500 euros en D1), mais elle s’attend à une moindre intensité dans le jeu. « Il y a un écart par rapport à l’Europe. Ici, le niveau correspond plutôt à celui d’un milieu de tableau de deuxième division », déclare-t-elle.
Pour autant, Lina Boussaha ne baisse pas ses ambitions. « La Ligue des Champions d’Asie va entrer en vigueur en 2023. L’idée est d’aller chercher une place intéressante et pourquoi pas de la gagner. Je reste compétitrice dans ma tête et ce sont des objectifs élevés », affirme-t-elle. Sans oublier la sélection algérienne dans laquelle Lina Boussaha aimerait bien figurer.
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Avec ce transfert, Lina Boussaha bénéficie également d’une meilleure rémunération qu’en France (3 000 euros en moyenne en Arabie contre 2 500 euros en D1), mais elle s’attend à une moindre intensité dans le jeu. « Il y a un écart par rapport à l’Europe. Ici, le niveau correspond plutôt à celui d’un milieu de tableau de deuxième division », déclare-t-elle.
Pour autant, Lina Boussaha ne baisse pas ses ambitions. « La Ligue des Champions d’Asie va entrer en vigueur en 2023. L’idée est d’aller chercher une place intéressante et pourquoi pas de la gagner. Je reste compétitrice dans ma tête et ce sont des objectifs élevés », affirme-t-elle. Sans oublier la sélection algérienne dans laquelle Lina Boussaha aimerait bien figurer.
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