Cédric Rey croyait se faire passer pour une victime des attentats du 13-Novembre au Bataclan sans être repéré. L'imposture a finalement été dévoilée. Cet employé de la sécurité civile a été condamné, vendredi 1er décembre, à deux ans de prison dont six mois ferme pour tentative d'escroquerie au tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines). Une peine assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans et d'une obligation de suivre des soins.
L’homme âgé de 29 ans, qui résidait ces derniers mois en Nouvelle-Calédonie, n’avait pas hésité à raconté avec moult détails ce qu’il aurait vécu à la terrasse du Bataclan le soir du 13 novembre 2015. Il racontait avoir bu un verre avec des amis quand il a vu arriver les tireurs et avoir vu une femme enceinte tuée ce soir-là près de lui, une personne « qui a pris les balles qui m’étaient destinées », dira-t-il.
Il avait constitué en janvier 2016 un dossier d'indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes de terrorisme, qui n’a pas donné suite à sa demande faute de pièces suffisantes.
C’est un an après que les enquêteurs se sont intéressés sur son cas, voyant qu’il n’avait pas porté plainte. Des incohérences sont aussi apparues dans son récit, notamment sur le fait qu'aucune femme enceinte n'avait été tuée le soir du drame. Ils se rendent compte par la suite que le téléphone du jeune homme a été détecté à une trentaine de kilomètres du Bataclan au moment de l'attentat.
Au moins sept cas de fraude autour des attentats du 13-Novembre avaient été jusque là jugés.
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Attentats du 13 novembre : plus de 2 500 personnes indemnisées, sept cas de fraudes jugés
L’homme âgé de 29 ans, qui résidait ces derniers mois en Nouvelle-Calédonie, n’avait pas hésité à raconté avec moult détails ce qu’il aurait vécu à la terrasse du Bataclan le soir du 13 novembre 2015. Il racontait avoir bu un verre avec des amis quand il a vu arriver les tireurs et avoir vu une femme enceinte tuée ce soir-là près de lui, une personne « qui a pris les balles qui m’étaient destinées », dira-t-il.
Il avait constitué en janvier 2016 un dossier d'indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes de terrorisme, qui n’a pas donné suite à sa demande faute de pièces suffisantes.
C’est un an après que les enquêteurs se sont intéressés sur son cas, voyant qu’il n’avait pas porté plainte. Des incohérences sont aussi apparues dans son récit, notamment sur le fait qu'aucune femme enceinte n'avait été tuée le soir du drame. Ils se rendent compte par la suite que le téléphone du jeune homme a été détecté à une trentaine de kilomètres du Bataclan au moment de l'attentat.
Au moins sept cas de fraude autour des attentats du 13-Novembre avaient été jusque là jugés.
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