Les amalgames post-attentats ne se sont pas faits attendre. L'enseigne de prêt-à-porter espagnole Zara a annoncé sur sa page Facebook, lundi 15 novembre, la mise à pied d’un vigile et d’une responsable de magasin qui ont refusé l'accès d’un magasin samedi 14 novembre à une cliente portant un hijab.
L’incident a eu lieu au lendemain de la nuits d’attentats à Paris dans la boutique de Plaisir (Yvelines). « C'était une initiative malheureuse de la part d'un vigile employé par la société Technigarde. Ce genre d'attitude n'existe pas chez Zara et il n'y a jamais eu aucune consigne du groupe en ce sens », tente de rassurer Jean-Jacques Salaün, directeur général de Zara France. L’affaire est prise très au sérieux et une « enquête est en cours » chez Zara, également au sein de Technigarde.
Dans les faits, « le vigile lui a demandé d'enlever son voile, ce que la cliente a refusé et qui est tout à fait normal » au vu de la loi française, a rappelé Jean-Jacques Salaün. La loi interdisant le niqab concerne bien la dissimulation du visage dans les lieux publics, donc pas du tout le cas du hijab.
Sitôt averti de l’incident, le responsable de Zara France a appelé la cliente victime pour s'excuser au nom du groupe et condamner cette action. « Des excuses que cette dame a acceptées », a-t-on précisé. Autant d’efforts pour tenter de mettre fin à une polémique lancée sur les réseaux sociaux par la diffusion de la scène filmée, accompagné d’un appel au boycott de la marque Zara.
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Dans les faits, « le vigile lui a demandé d'enlever son voile, ce que la cliente a refusé et qui est tout à fait normal » au vu de la loi française, a rappelé Jean-Jacques Salaün. La loi interdisant le niqab concerne bien la dissimulation du visage dans les lieux publics, donc pas du tout le cas du hijab.
Sitôt averti de l’incident, le responsable de Zara France a appelé la cliente victime pour s'excuser au nom du groupe et condamner cette action. « Des excuses que cette dame a acceptées », a-t-on précisé. Autant d’efforts pour tenter de mettre fin à une polémique lancée sur les réseaux sociaux par la diffusion de la scène filmée, accompagné d’un appel au boycott de la marque Zara.
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