Une fusillade à l’arme automatique dans les locaux parisiens de l’hebdomadaire Charlie Hebdo mercredi 7 janvier a fait plusieurs victimes. Un premier bilan faisait état de 10 morts et plusieurs blessés, avant de s’alourdir à 12 victimes. Le bilan pourrait encore évoluer, quatre ou cinq blessés étant dans des états d’urgence absolue. Un salarié de Charlie Hebdo joint par le quotidien 20 Minutes, a évoqué « un véritable massacre ». Parmi les victimes, figurent les dessinateurs Charb et Cabu.
« Vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de coups de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre », selon une source policière citée par l’AFP. Un véhicule de police était stationné devant l’immeuble.
Une trentaine de coups de feu auraient été tirés selon Reuters. La fusillade, intense et rapide, n’a duré que quelques minutes. Des impacts de balle ont touché des commerces environnants. Certains assaillants connaissaient les noms des salariés de l’hebdomadaire, suggérant une attaque soigneusement planifiée.
Deux ou trois hommes qui ont pris la fuite en voiture sont toujours recherchés, et une chasse à l’homme est en cours à Paris, selon Le Point. Le premier véhicule aurait été abandonné par les agresseurs pour en prendre un autre.
« Vers 11h30, deux hommes armés d'une kalachnikov et d'un lance-roquette, ont fait irruption au siège de Charlie Hebdo dans le XIe arrondissement de Paris. Un échange de coups de feu a eu lieu avec les forces de l'ordre », selon une source policière citée par l’AFP. Un véhicule de police était stationné devant l’immeuble.
Une trentaine de coups de feu auraient été tirés selon Reuters. La fusillade, intense et rapide, n’a duré que quelques minutes. Des impacts de balle ont touché des commerces environnants. Certains assaillants connaissaient les noms des salariés de l’hebdomadaire, suggérant une attaque soigneusement planifiée.
Deux ou trois hommes qui ont pris la fuite en voiture sont toujours recherchés, et une chasse à l’homme est en cours à Paris, selon Le Point. Le premier véhicule aurait été abandonné par les agresseurs pour en prendre un autre.
Les autorités en alerte rouge
Pendant la fusillade, des salariés de l’hebdomadaire s’étaient réfugiés sur le toit de l’immeuble du siège, situé boulevard Richard Lenoir. François Hollande et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve se sont rendus sur place. Le président de la République, qui s'est immédiatement rendu sur place, a évoqué une « attaque terroriste ».
Pour l’heure, les médias restent prudents sur le profil et les motivations des agresseurs. Mais France Info cite un témoin selon qui les agresseurs auraient lancé « On va venger le prophète ». « Moi je ne l'ai pas entendu, ce qui a été dit dans l'immeuble, c'est que les deux personnes ont crié : "On va venger le prophète" », rapporte Vincent Justin, qui travaille dans l’immeuble où s’est produit la fusillade. Sur des images filmées par le journaliste Martin Boudot, de l'agence Premières Lignes, depuis un immeuble situé à proximité du bâtiment attaqué, des coups de feu et des voix, dont une criant « Allah Akbar ».
Charlie Hebdo, plusieurs fois menacés, notamment en raison de la publication des caricatures du prophète, faisait l’objet d’une surveillance particulière. Le Premier ministre Manuel Valls a relevé le plan Vigipirate au niveau d'alerte-attentat, le niveau le plus élevé. Les musulmans de France craignent désormais le pire en termes de stigmatisation.
Mise à jour : Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a aussitôt condamné « l’attaque terroriste d’une exceptionnelle violence » commise contre le journal Charlie Hebdo.
Pour l’heure, les médias restent prudents sur le profil et les motivations des agresseurs. Mais France Info cite un témoin selon qui les agresseurs auraient lancé « On va venger le prophète ». « Moi je ne l'ai pas entendu, ce qui a été dit dans l'immeuble, c'est que les deux personnes ont crié : "On va venger le prophète" », rapporte Vincent Justin, qui travaille dans l’immeuble où s’est produit la fusillade. Sur des images filmées par le journaliste Martin Boudot, de l'agence Premières Lignes, depuis un immeuble situé à proximité du bâtiment attaqué, des coups de feu et des voix, dont une criant « Allah Akbar ».
Charlie Hebdo, plusieurs fois menacés, notamment en raison de la publication des caricatures du prophète, faisait l’objet d’une surveillance particulière. Le Premier ministre Manuel Valls a relevé le plan Vigipirate au niveau d'alerte-attentat, le niveau le plus élevé. Les musulmans de France craignent désormais le pire en termes de stigmatisation.
Mise à jour : Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a aussitôt condamné « l’attaque terroriste d’une exceptionnelle violence » commise contre le journal Charlie Hebdo.