« Free Palestine. La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde. » Un immense tifo de solidarité avec la Palestine mais aussi avec le Liban a été déployé, mercredi 6 novembre, dans les tribunes du Parc des Princes avant le coup d’envoi du match de Ligue des champions contre l'Atlético de Madrid. Cette bâche qui recouvrait l'intégralité de la tribune Auteuil, a été déployée le Collectif Ultras Paris. A noter que la banderole a été suivie plus tard de deux autres : une autre sur la guerre à Gaza (« La vie d’un enfant de Gaza vaut-elle moins qu’une autre ? ») et une sur le conflit au Congo (« Une guerre oubliée qui tue chaque jour, free Congo »).
Cette action de solidarité n’a évidemment pas été du goût du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour qui la banderole déployée est « scandaleuse ». L’organisation, qui n'a de cesse de soutenir Israël, y a vu « une carte où l'Etat d'Israël n'existe plus » et a mis en avant la présence d’un « combattant palestinien masqué », ce qui n'est « pas un message de paix mais un appel à la haine ». Et d’exiger par la suite des sanctions contre les auteurs de la banderole.
Le PSG risque une sanction par l’UEFA dont le règlement interdit le déploiement de banderoles politiques. Le club s’est fendu d’un communiqué pour assurer qu’il n'avait « pas connaissance du projet d'affichage d'un tel message ». « Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est - et doit rester - un lieu de communion autour d'une passion commune pour le football et s'oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade », a-t-il signifié.
Mise à jour : A l'issue d'une réunion, vendredi 8 novembre, au ministère des Sports à laquelle étaient présents des représentants du PSG et de la Fédération française de football (FFF), il a été demandé « l’interdiction des tifos au sein de la tribune Auteuil jusqu’à la fin de l’année civile » et « la mise en place d’une vérification a priori des tifos par le club afin d’éviter, pour l’avenir, ce type d’incident ».
« Cette réunion a été l’occasion de rappeler, au nom du Gouvernement, le caractère inacceptable du déploiement, lors du match opposant le PSG à l’Atlético Madrid le mercredi 6 novembre, d’un tifo à caractère politique, qui n’a pas sa place dans une enceinte sportive », lit-on dans un communiqué.
L'UEFA, qui interdit les messages « de nature politique, idéologique, religieuse » s’ils sont jugés offensants, a fait savoir pour sa part que la banderole en question « ne peut pas être considérée comme provocatrice ou insultante » et ne le sanctionnera pas.
Lire aussi :
Voyage à Gaza, contre l'entreprise de déshumanisation des Palestiniens
Au 13e Festival du film franco-arabe, pleine lumière sur Gaza et le sort des Palestiniens
Gaza : le « mépris flagrant des valeurs humaines fondamentales » par Israël doit cesser
Chronique d’une année tragique sous les bombes à Gaza – Entre peur, colère, indignation du présent et confiance en l’avenir
Chronique d’une année tragique sous les bombes à Gaza – Témoignage d’une longue année de souffrances (2/3)
Chronique d’une année tragique sous les bombes à Gaza
7-Octobre, un an après : les responsables des cultes en France lancent un appel à la paix à la fraternité
Cette action de solidarité n’a évidemment pas été du goût du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) pour qui la banderole déployée est « scandaleuse ». L’organisation, qui n'a de cesse de soutenir Israël, y a vu « une carte où l'Etat d'Israël n'existe plus » et a mis en avant la présence d’un « combattant palestinien masqué », ce qui n'est « pas un message de paix mais un appel à la haine ». Et d’exiger par la suite des sanctions contre les auteurs de la banderole.
Le PSG risque une sanction par l’UEFA dont le règlement interdit le déploiement de banderoles politiques. Le club s’est fendu d’un communiqué pour assurer qu’il n'avait « pas connaissance du projet d'affichage d'un tel message ». « Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est - et doit rester - un lieu de communion autour d'une passion commune pour le football et s'oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade », a-t-il signifié.
Mise à jour : A l'issue d'une réunion, vendredi 8 novembre, au ministère des Sports à laquelle étaient présents des représentants du PSG et de la Fédération française de football (FFF), il a été demandé « l’interdiction des tifos au sein de la tribune Auteuil jusqu’à la fin de l’année civile » et « la mise en place d’une vérification a priori des tifos par le club afin d’éviter, pour l’avenir, ce type d’incident ».
« Cette réunion a été l’occasion de rappeler, au nom du Gouvernement, le caractère inacceptable du déploiement, lors du match opposant le PSG à l’Atlético Madrid le mercredi 6 novembre, d’un tifo à caractère politique, qui n’a pas sa place dans une enceinte sportive », lit-on dans un communiqué.
L'UEFA, qui interdit les messages « de nature politique, idéologique, religieuse » s’ils sont jugés offensants, a fait savoir pour sa part que la banderole en question « ne peut pas être considérée comme provocatrice ou insultante » et ne le sanctionnera pas.
Lire aussi :
Voyage à Gaza, contre l'entreprise de déshumanisation des Palestiniens
Au 13e Festival du film franco-arabe, pleine lumière sur Gaza et le sort des Palestiniens
Gaza : le « mépris flagrant des valeurs humaines fondamentales » par Israël doit cesser
Chronique d’une année tragique sous les bombes à Gaza – Entre peur, colère, indignation du présent et confiance en l’avenir
Chronique d’une année tragique sous les bombes à Gaza – Témoignage d’une longue année de souffrances (2/3)
Chronique d’une année tragique sous les bombes à Gaza
7-Octobre, un an après : les responsables des cultes en France lancent un appel à la paix à la fraternité