Les réactions à gauche
Pour Ségolène Royal, candidate socialiste à l'élection présidentielle, c'est "un moment historique puisqu'une page de l'Histoire va se tourner". "Je veux que cette nouvelle page de l'histoire s'inscrive bien sûr sous le signe des valeurs de solidarité et d'efficacité. Je ressens aujourd'hui très profondément dans le peuple français une profonde colère, une attente désespérée de quelque chose qui ne vient pas" a-t-elle ajouté. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste et non moins époux de la précédente, a quant à lui précisé que "s'il faut avoir du respect pour la personne et pour la fonction, et j'en ai même si nous l'avons combattu, je pense que le bilan qui est le sien avec cette longue présidence ne l'autorisait pas à briguer un nouveau mandat".
A la gauche de la gauche, le Parti communiste, par la voix de sa secrétaire générale et candidate à la présidentielle Marie-Georges Buffet, a fustigé le bilan du Président, précisant que "Jacques Chirac a eu des mots très justes pour dénoncer les extrémismes, le racisme et l'antisémitisme. Mais on ne saurait partager l'autosatisfaction dont il a fait preuve sur son bilan. Ses douze ans de mandat à la présidence de la République auront été très durs pour les français".
Le mandat de Chirac, c'est "12 ans de mensonges pour un président élu en 1995 sous le signe de la lutte contre la fracture sociale et dont l'action, loin de la résorber, n'a fait que l'aggraver", selon les dires du candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot.
A la gauche de la gauche, le Parti communiste, par la voix de sa secrétaire générale et candidate à la présidentielle Marie-Georges Buffet, a fustigé le bilan du Président, précisant que "Jacques Chirac a eu des mots très justes pour dénoncer les extrémismes, le racisme et l'antisémitisme. Mais on ne saurait partager l'autosatisfaction dont il a fait preuve sur son bilan. Ses douze ans de mandat à la présidence de la République auront été très durs pour les français".
Le mandat de Chirac, c'est "12 ans de mensonges pour un président élu en 1995 sous le signe de la lutte contre la fracture sociale et dont l'action, loin de la résorber, n'a fait que l'aggraver", selon les dires du candidat de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot.
"Fier"
"J'aurais voulu, bien sûr, bousculer davantage les conservatismes et les égoïsmes, pour répondre plus vite aux difficultés que connaissent certains d'entre vous. Mais je suis fier du travail que nous avons accompli ensemble". Laïcité, retraite, délinquance, insécurité, chômage, Jacques Chirac s'est dit "fier" de son bilan sur tous ces dossiers, précisant tout de même qu'"au terme du mandat que vous m'avez confié, le moment sera venu pour moi de vous servir autrement". Pour ce qui est du candidat de son choix pour la prochaine présidentielle, Jacques Chirac a été laconique et clair : "S'agissant des échéances électorales, j'aurai l'occasion d'exprimer mes choix personnels", appuyant sur le fait que "tout dans l'âme de la France dit non à l'extrémisme". Ce qui fait dire à Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, que "l'alliance que tente de construire Nicolas Sarkozy avec le parti de la famille Le Pen" est par là condamné.
A l'étranger
"Les conventions demandent qu'on dise des choses gentilles sur les gens quand ils prennent leur retraite", mais "il n'est pas facile de le faire dans le cas de Jacques Chirac", écrit le quotidien britannique Daily Telegraph, tandis qu'aux Etats-Unis, le New York Times précise que le président "n'a pas annoncé qu'il soutenait la candidature de Nicolas Sarkozy. Le discours de M. Chirac était un au revoir, pas un message politique".