L'émir Abd El-Kader, héros de la lutte algérienne contre la colonisation française, a désormais une place à son nom à Paris, dans le Vème arrondissement, non loin de l'Institut du Monde arabe et de la Grande Mosquée
En présence d'un des arrières petit-fils de ce grand combattant qui mena la guerre contre les Français et organisa un Etat arabe fondé sur l'islam, le maire de Paris Bertrand Delanoë a salué jeudi "un personnage magnifique" à travers lequel la capitale veut "rendre hommage au peuple algérien".
Héros national algérien, Abd El-Kader mena la guerre contre les troupes françaises au XIXe siècle avant de se réfugier au Maroc. Après s'être rendu aux Français en 1847, il fut fait prisonnier avant d'être libéré par Napoléon III en 1852 et de passer la seconde partie de sa vie au Proche-Orient.
La nouvelle Place Abd El-Kader, située au croisement des rues Poliveau, des Fossés Saint-Marcel et Geoffroy Saint-Hilaire, permet d'inscrire le nom de ce "nationaliste algérien (...) dans l'éternité de Paris", a insisté le maire, en présence d'Yves Guéna, président de l'Institut du monde arabe, mais aussi de Jean Tiberi, maire UMP du Ve arrondissement, de l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih, et du grand mufti de la Grande mosquée de Paris.
La décision de donner le nom de l'émir Abd El-Kader à une place de Paris a été prise par le Conseil de Paris le 16 mai.
Paris comptait déjà deux lieux portant les noms des deux autres grands dirigeants du Maghreb, avec la place Mohammed V, l'ancien roi du Maroc, inaugurée en 2002, et l'esplanade Habib Bourguiba, le leader de l'indépendance tunisienne, inaugurée en 2004.
En présence d'un des arrières petit-fils de ce grand combattant qui mena la guerre contre les Français et organisa un Etat arabe fondé sur l'islam, le maire de Paris Bertrand Delanoë a salué jeudi "un personnage magnifique" à travers lequel la capitale veut "rendre hommage au peuple algérien".
Héros national algérien, Abd El-Kader mena la guerre contre les troupes françaises au XIXe siècle avant de se réfugier au Maroc. Après s'être rendu aux Français en 1847, il fut fait prisonnier avant d'être libéré par Napoléon III en 1852 et de passer la seconde partie de sa vie au Proche-Orient.
La nouvelle Place Abd El-Kader, située au croisement des rues Poliveau, des Fossés Saint-Marcel et Geoffroy Saint-Hilaire, permet d'inscrire le nom de ce "nationaliste algérien (...) dans l'éternité de Paris", a insisté le maire, en présence d'Yves Guéna, président de l'Institut du monde arabe, mais aussi de Jean Tiberi, maire UMP du Ve arrondissement, de l'ambassadeur d'Algérie en France, Missoum Sbih, et du grand mufti de la Grande mosquée de Paris.
La décision de donner le nom de l'émir Abd El-Kader à une place de Paris a été prise par le Conseil de Paris le 16 mai.
Paris comptait déjà deux lieux portant les noms des deux autres grands dirigeants du Maghreb, avec la place Mohammed V, l'ancien roi du Maroc, inaugurée en 2002, et l'esplanade Habib Bourguiba, le leader de l'indépendance tunisienne, inaugurée en 2004.