Menacé de mort, Charlie Hebdo a décidé de porter plainte après sa Une sur Tariq Ramadan parue mercredi 1er novembre.
Charlie Hebdo a décidé de porter plainte pour les menaces de mort proférées à son encontre après sa Une sur Tariq Ramadan, a annoncé le dessinateur Riss, directeur de la publication, lundi 6 novembre.
L’hebdomadaire satirique, victime en 2015 d'un attentat qui a décimé la rédaction, a été assailli de menaces de mort après sa Une parue mercredi 1er novembre sur l’affaire dite Tariq Ramadan. Celle-ci met en scène l’intellectuel suisse, sourire aux lèvres, le pantalon déformé par un sexe en érection proclamant qu'il est « le 6e pilier de l’islam ». Au-dessus de la caricature signée Juin, est titré « VIOL, la défense de Tariq Ramadan ».
De lourdes accusations de harcèlements sexuels et de viols visent actuellement l’islamologue. Deux plaintes ont été déposées contre lui ces derniers jours et plusieurs témoignages sont parus dans la presse, écornant ainsi son image.
La caricature est typique des dessins phalliques que produit Charlie Hebdo mais de nombreux internautes ont très mal pris la Une, estimant qu'il alimente l'islamophobie en désignant les violences sexuelles comme un sixième pilier de l'islam. Plutôt que d'ignorer le dessin, une partie d'entre les internautes outrés ont exprimé des insultes ou, pire encore, sont allés jusqu'à proférer des menaces. Riss a répondu, pour sa part, en indiquant que son journal visait non pas l'islam mais Tariq Ramadan.
« On n’accepte pas d’être traité de cette manière-là. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il fait savoir, jugeant que, « au-delà du sérieux de ces menaces de mort », il est « étonnant qu’après tout ce qui s’est passé depuis deux, trois, quatre ans, il y ait encore des réactions aussi violentes, des appels au meurtre » qui se sont banalisés, selon lui.
Tariq Ramadan, directement visé par cette Une le présumant coupable, ne s'est pas exprimé spécifiquement à ce sujet.
Lire aussi :
Affaire Tariq Ramadan : en appeler à la justice en portant haut le combat contre les violences sexuelles
Tariq Ramadan sous le coup d'une deuxième plainte pour viol
« Être ou ne pas être Charlie ? », le débat aux Assises du journalisme en vidéo
L’hebdomadaire satirique, victime en 2015 d'un attentat qui a décimé la rédaction, a été assailli de menaces de mort après sa Une parue mercredi 1er novembre sur l’affaire dite Tariq Ramadan. Celle-ci met en scène l’intellectuel suisse, sourire aux lèvres, le pantalon déformé par un sexe en érection proclamant qu'il est « le 6e pilier de l’islam ». Au-dessus de la caricature signée Juin, est titré « VIOL, la défense de Tariq Ramadan ».
De lourdes accusations de harcèlements sexuels et de viols visent actuellement l’islamologue. Deux plaintes ont été déposées contre lui ces derniers jours et plusieurs témoignages sont parus dans la presse, écornant ainsi son image.
La caricature est typique des dessins phalliques que produit Charlie Hebdo mais de nombreux internautes ont très mal pris la Une, estimant qu'il alimente l'islamophobie en désignant les violences sexuelles comme un sixième pilier de l'islam. Plutôt que d'ignorer le dessin, une partie d'entre les internautes outrés ont exprimé des insultes ou, pire encore, sont allés jusqu'à proférer des menaces. Riss a répondu, pour sa part, en indiquant que son journal visait non pas l'islam mais Tariq Ramadan.
« On n’accepte pas d’être traité de cette manière-là. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il fait savoir, jugeant que, « au-delà du sérieux de ces menaces de mort », il est « étonnant qu’après tout ce qui s’est passé depuis deux, trois, quatre ans, il y ait encore des réactions aussi violentes, des appels au meurtre » qui se sont banalisés, selon lui.
Tariq Ramadan, directement visé par cette Une le présumant coupable, ne s'est pas exprimé spécifiquement à ce sujet.
Lire aussi :
Affaire Tariq Ramadan : en appeler à la justice en portant haut le combat contre les violences sexuelles
Tariq Ramadan sous le coup d'une deuxième plainte pour viol
« Être ou ne pas être Charlie ? », le débat aux Assises du journalisme en vidéo