La Commission des droits de la personne du Québec a blâmé mercredi une université pour avoir refusé d'octroyer un local de prière à un groupe d'étudiants musulmans qui fréquentait l'établissement.
L'École de technologie supérieure (ETS) a été invitée à ce "que les étudiants de religion musulmane puissent prier, sur une base régulière, dans des conditions qui respectent leur droit à la sauvegarde de leur dignité" a expliqué la Commission.
Cette institution, chargée de "veiller aux principes" de la Charte québécoise des droits, fonde son jugement sur "le droit des étudiants musulmans inscrits à l'ETS de recevoir des services d'enseignement en pleine égalité, sans discrimination fondée sur la religion".
L'organisme, qui n'a qu'un pouvoir de recommandation, a toutefois précisé que le fait de réserver un local exclusivement à la pratique d'une seule religion constitue une "contrainte excessive".
L'École de technologie supérieure a désormais 60 jours pour proposer un "accommodement raisonnable" à ses étudiants musulmans afin de trouver un local qui conviendrait à la prière.
La décision rendue mercredi constitue la réponse à une plainte déposée en 2003 par un groupe de 113 étudiants musulmans fréquentant cette institution d'enseignement spécialisée dans l'ingénierie.
Une série de griefs formulée par les étudiants musulmans de l'ETS a toutefois été rejetée par la Commission québécoise.
Ces derniers réclamaient entre autres le droit de fonder une association étudiante religieuse et jugeaient discriminatoire l'interdiction de se laver les pieds dans les lavabos de l'université.
L'École de technologie supérieure (ETS) a été invitée à ce "que les étudiants de religion musulmane puissent prier, sur une base régulière, dans des conditions qui respectent leur droit à la sauvegarde de leur dignité" a expliqué la Commission.
Cette institution, chargée de "veiller aux principes" de la Charte québécoise des droits, fonde son jugement sur "le droit des étudiants musulmans inscrits à l'ETS de recevoir des services d'enseignement en pleine égalité, sans discrimination fondée sur la religion".
L'organisme, qui n'a qu'un pouvoir de recommandation, a toutefois précisé que le fait de réserver un local exclusivement à la pratique d'une seule religion constitue une "contrainte excessive".
L'École de technologie supérieure a désormais 60 jours pour proposer un "accommodement raisonnable" à ses étudiants musulmans afin de trouver un local qui conviendrait à la prière.
La décision rendue mercredi constitue la réponse à une plainte déposée en 2003 par un groupe de 113 étudiants musulmans fréquentant cette institution d'enseignement spécialisée dans l'ingénierie.
Une série de griefs formulée par les étudiants musulmans de l'ETS a toutefois été rejetée par la Commission québécoise.
Ces derniers réclamaient entre autres le droit de fonder une association étudiante religieuse et jugeaient discriminatoire l'interdiction de se laver les pieds dans les lavabos de l'université.