Manuel Valls visitait jeudi 26 juin, l'exposition « Hajj, le pèlerinage à La Mecque » actuellement à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris.
A l’issue de cette visite, le Premier ministre s’est exprimé devant des responsables des cultes chrétien, musulman et juif ainsi que de la presse. « Au-delà des musulmans de France, c'est toute une nation qui reconnaît, ici, la grandeur, la finesse et la diversité de l'islam », a-t-il déclaré.
« C'est toute une nation qui dit aussi que l'islam a toute sa place en France, parce que l'islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d'avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message », a-t-il poursuivi.
A ses yeux, « c'est aux musulmans eux-mêmes d'agir, de refuser les intégrismes, les radicalismes qui utilisent la religion pour diffuser la haine et la terreur. Et dans ce combat - et je veux saluer le très beau texte publié par le Conseil français du culte musulman (la Convention citoyenne des musulmans de France, ndlr), la République sera toujours à leurs côtés ». « C'est un combat que nous voulons mener, ici en France et dans le monde, avec les musulmans, qui sont, je veux le rappeler, les premières victimes du terrorisme dans le monde », a encore ajouté Le Premier ministre.
A l’approche du Ramadan, il a indiqué que, « comme chaque année », il irait « à la rencontre » des musulmans lors de repas de rupture du jeûne (iftar). « Je leur adresserai un message de confiance. Un message qui souligne combien la France est une terre de liberté qui respecte les croyances de chacun, et qui considère que le fait que l'islam est la deuxième religion de France est une chance pour la France », a lancé Manuel Valls.
Il a également tenu à souligner « à quel point la laïcité - contrairement à cette idée fausse que l'on entend souvent - n'est pas la négation du fait religieux ». « Au contraire, c'est un principe de respect et d'ouverture à l'autre, qu'il croit ou qu'il ne croit pas », a déclaré le chef du gouvernement.
Sur le terrain, les musulmans ont pourtant affaire à une autre approche de la laïcité qui s’illustre notamment par la victoire judiciaire récente de la crèche Baby Loup contre une salariée voilée. Et Manuel Valls, qui a affirmé jeudi son souhait d'« une République et d'une France apaisées » ne peut faire oublier qu’il a été l’un des acteurs de cette laïcité fermée ces dernières années.
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« C'est toute une nation qui dit aussi que l'islam a toute sa place en France, parce que l'islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d'avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message », a-t-il poursuivi.
A ses yeux, « c'est aux musulmans eux-mêmes d'agir, de refuser les intégrismes, les radicalismes qui utilisent la religion pour diffuser la haine et la terreur. Et dans ce combat - et je veux saluer le très beau texte publié par le Conseil français du culte musulman (la Convention citoyenne des musulmans de France, ndlr), la République sera toujours à leurs côtés ». « C'est un combat que nous voulons mener, ici en France et dans le monde, avec les musulmans, qui sont, je veux le rappeler, les premières victimes du terrorisme dans le monde », a encore ajouté Le Premier ministre.
A l’approche du Ramadan, il a indiqué que, « comme chaque année », il irait « à la rencontre » des musulmans lors de repas de rupture du jeûne (iftar). « Je leur adresserai un message de confiance. Un message qui souligne combien la France est une terre de liberté qui respecte les croyances de chacun, et qui considère que le fait que l'islam est la deuxième religion de France est une chance pour la France », a lancé Manuel Valls.
Il a également tenu à souligner « à quel point la laïcité - contrairement à cette idée fausse que l'on entend souvent - n'est pas la négation du fait religieux ». « Au contraire, c'est un principe de respect et d'ouverture à l'autre, qu'il croit ou qu'il ne croit pas », a déclaré le chef du gouvernement.
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