Charia, charia… faut pas charrier ! Car son entrée dans le langage courant dans les sociétés occidentales s’est accompagnée, au gré de tristes actualités rapportées des mondes musulmans, de discours simplistes et réducteurs, porteurs de confusion sur cette notion. Une confusion qu'un certain nombre de musulmans, mais aussi d'autorités étatiques plus ou moins répressives et de groupuscules terroristes, eux-mêmes entretiennent, par défaut de connaissance ou pour asseoir un pouvoir, une légitimité qu'ils veulent incontestable car supposément religieuse.
La charia est en effet souvent traduite comme « la loi coranique », réduite par-là à un système pénal spécifique, figé dans le temps et archaïque même, dont tout serait tiré du Coran et qui prévoirait uniquement des sanctions et, en particulier, des châtiments corporels.
C'est oublier, d'une part, que la charia est une notion complexe recouvrant des sens et des finalités bien plus vastes que juridiques et, d'autre part, qu'elle s’accorde au pluriel selon les interprétations des diverses sources scripturaires qu’en ont les individus mais aussi selon les contextes géographiques, historiques ou encore culturelles dans lesquels les sociétés baignent. Alors que faut-il comprendre de la charia ?
« Chaque communauté doit assumer son époque. C’est à nous, (musulmans), à partir du Coran et de la Sunna, à travers une doctrine nouvelle qui part de notre réalité, de penser les pratiques de la charia », plaide, pour sa part, Tareq Oubrou.
La charia est en effet souvent traduite comme « la loi coranique », réduite par-là à un système pénal spécifique, figé dans le temps et archaïque même, dont tout serait tiré du Coran et qui prévoirait uniquement des sanctions et, en particulier, des châtiments corporels.
C'est oublier, d'une part, que la charia est une notion complexe recouvrant des sens et des finalités bien plus vastes que juridiques et, d'autre part, qu'elle s’accorde au pluriel selon les interprétations des diverses sources scripturaires qu’en ont les individus mais aussi selon les contextes géographiques, historiques ou encore culturelles dans lesquels les sociétés baignent. Alors que faut-il comprendre de la charia ?
« Chaque communauté doit assumer son époque. C’est à nous, (musulmans), à partir du Coran et de la Sunna, à travers une doctrine nouvelle qui part de notre réalité, de penser les pratiques de la charia », plaide, pour sa part, Tareq Oubrou.
Après avoir expliqué le jihad, c’est à nouveau avec Tareq Oubrou, le recteur de la mosquée de Bordeaux, que « La Casa del Hikma » consacre une vidéo sur la notion de charia.
Un nouvel épisode qui intervient après le soufisme (Eric Geoffroy),, l'universalisme et le statut des femmes (Nayla Tabbara), la dialectique entre la foi et le doute (Ghaleb Bencheikh) et le califat (Ousmane Timera),.
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