La psychologie est une discipline déconsidérée par nombre de croyants qui la pensent inutile, si ce n’est dangereuse, pour se débarrasser d'un mal-être. Il n’est donc pas rare que des fidèles se tournent d’abord vers des imams pour trouver des réponses à des problèmes qui relèvent, sans qu’ils n’en soient forcément conscients, de la psychologie.
En retour, des clercs sont amenés à leur répondre dans bien des cas que l'origine de leur mal-être aurait pour origine une faiblesse dans la croyance, un manque de confiance en Dieu ou encore des manquements en matière de pratique religieuse. Quelques-uns, en reliant facilement les problèmes qui leur sont décrits à une affaire de sorcellerie, de djinns et de mauvais œil, vont même jusqu’à conseiller des séances de désenvoutement, connues sous l’appellation roqya, comme solution mais qui peut elle-même être source de dérives.
Si les recommandations d’ordre religieux peuvent être utiles pour tout croyant, elles ne peuvent être exclusives. Or, la psychologie, en raison des nombreuses idées reçues qui lui sont attribuées, est bien souvent trop peu abordée naturellement par les cadres religieux comme une solution à explorer. Comme si les psychologues pouvaient incarner un danger pour les fidèles alors que ces professionnels, quelle que soit leur confession, peuvent aussi être des clés permettant de renouer au mieux avec le bien-être sous ses diverses formes. Peut-être même avec le fil de la transcendance. Une parole rapportée du Prophète nous offre une belle piste de réflexion sur le sujet : « Qui se connaît soi-même connaît son Seigneur. »
Lire aussi : La psychanalyse est soluble dans la spiritualité
En retour, des clercs sont amenés à leur répondre dans bien des cas que l'origine de leur mal-être aurait pour origine une faiblesse dans la croyance, un manque de confiance en Dieu ou encore des manquements en matière de pratique religieuse. Quelques-uns, en reliant facilement les problèmes qui leur sont décrits à une affaire de sorcellerie, de djinns et de mauvais œil, vont même jusqu’à conseiller des séances de désenvoutement, connues sous l’appellation roqya, comme solution mais qui peut elle-même être source de dérives.
Si les recommandations d’ordre religieux peuvent être utiles pour tout croyant, elles ne peuvent être exclusives. Or, la psychologie, en raison des nombreuses idées reçues qui lui sont attribuées, est bien souvent trop peu abordée naturellement par les cadres religieux comme une solution à explorer. Comme si les psychologues pouvaient incarner un danger pour les fidèles alors que ces professionnels, quelle que soit leur confession, peuvent aussi être des clés permettant de renouer au mieux avec le bien-être sous ses diverses formes. Peut-être même avec le fil de la transcendance. Une parole rapportée du Prophète nous offre une belle piste de réflexion sur le sujet : « Qui se connaît soi-même connaît son Seigneur. »
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Après la fatwa et la délicate question du blasphème, c'est un tout autre sujet, la psychologie, sur lequel « La Casa del Hikma » consacre une vidéo avec la psychanalyste Marie-Odile Delacour, par ailleurs membre fondatrice de l'association Les amis de Eva de Vitray-Meyerovitch..
Un nouvel épisode qui intervient après la production d’une série de dix vidéos pédagogiques sur les thèmes de la charia, du soufisme, de la foi face au doute, de l’universalisme, du califat ou encore la culture que vous pouvez (re)voir ici à l’occasion du Ramadan.
Saphirnews dispose, en outre, d'une rubrique Psycho. Envie de poser des questions à des psychologues et à des psychanalystes ? Vous pouvez les contacter par le biais de cette adresse : psycho@saphirnews.com
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