La certitude est souvent érigée comme l'alpha et l'oméga de la foi pour tout croyant, musulman ou non. Ce sont malheureusement aussi des certitudes qui ont mené des fanatiques à détourner des principes et valeurs religieuses au service de la haine et de la violence.
Le développement de l'esprit critique auquel Saphirnews est attaché est souvent perçu comme une démarche qui met à mal la foi car il peut, au cours de l'exercice, amener les personnes à douter. Mais est-il forcément mal de douter ? Tout doute est-il nuisible à la foi ? Peut-on aussi concevoir le doute comme un moyen pour l'Homme de se rapprocher de Dieu ou, du moins, d'être plus apaisé dans sa relation à la transcendance ? Car des croyants oublient en effet comment le doute a nourri et renforcé la foi de bien des Prophètes, à l'instar d'Abraham, le dénominateur commun aux trois grands monothéismes, nous rappelant que la foi est un état en perpétuel mouvement que le doute peut nourrir.
Par ailleurs, il est courant, dans de nombreux forums sur Internet, de voir associer le doute au waswas, ce murmure du diable qui vient détourner l'homme ou la femme du droit chemin. Faut-il, à chaque moment de doute, prendre peur au point de fermer tout questionnement ? N'est-ce pas plutôt une forme de démission de l'esprit et de l'intelligence que d'arriver systématiquement à une telle conclusion ?
« Il y a des certitudes qui, finalement, ne relèvent même pas d’une connaissance approfondie. Il y a lieu de questionner la foi, de questionner les présupposés de la religion, non pas pour la subvertir, non pas pour une quelconque jubilation blasphématoire, mais simplement pour se rapprocher davantage de Dieu, avec l’intelligence du cœur », affirme Ghaleb Bencheikh, islamologue et président de la Fondation pour l'islam de France (FIF).
Le développement de l'esprit critique auquel Saphirnews est attaché est souvent perçu comme une démarche qui met à mal la foi car il peut, au cours de l'exercice, amener les personnes à douter. Mais est-il forcément mal de douter ? Tout doute est-il nuisible à la foi ? Peut-on aussi concevoir le doute comme un moyen pour l'Homme de se rapprocher de Dieu ou, du moins, d'être plus apaisé dans sa relation à la transcendance ? Car des croyants oublient en effet comment le doute a nourri et renforcé la foi de bien des Prophètes, à l'instar d'Abraham, le dénominateur commun aux trois grands monothéismes, nous rappelant que la foi est un état en perpétuel mouvement que le doute peut nourrir.
Par ailleurs, il est courant, dans de nombreux forums sur Internet, de voir associer le doute au waswas, ce murmure du diable qui vient détourner l'homme ou la femme du droit chemin. Faut-il, à chaque moment de doute, prendre peur au point de fermer tout questionnement ? N'est-ce pas plutôt une forme de démission de l'esprit et de l'intelligence que d'arriver systématiquement à une telle conclusion ?
« Il y a des certitudes qui, finalement, ne relèvent même pas d’une connaissance approfondie. Il y a lieu de questionner la foi, de questionner les présupposés de la religion, non pas pour la subvertir, non pas pour une quelconque jubilation blasphématoire, mais simplement pour se rapprocher davantage de Dieu, avec l’intelligence du cœur », affirme Ghaleb Bencheikh, islamologue et président de la Fondation pour l'islam de France (FIF).
Après le jihad expliqué par Tareq Oubrou, le soufisme présenté par Eric Geoffroy, et l'universalisme raconté par Nayla Tabbara, c'est avec Ghaleb Bencheikh que « La Casa del Hikma » consacre une vidéo autour de la dialectique entre la foi et le doute.
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