Ouverture d’une information judiciaire
La procureure de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a officiellement annoncé hier à la mi-journée l'ouverture de l'information judiciaire contre X pour "homicides involontaires" après le décès de deux adolescents, dimanche à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise).
"C'est une décision juste que nous saluons comme telle", s'est félicité l'un des avocats des familles, Me Jean-Pierre Mignard, car elle permettra "aux parents des victimes, à leurs avocats de participer activement à la connaissance de la vérité".
Mohsin Sehhouli et Lakamy Samoura, les jeunes gens tués dimanche dans la collision de leur moto avec une voiture de police seront enterrés respectivement au Maroc et au Sénégal, ont indiqué mercredi leurs familles.
Une marche silencieuse et une prière mortuaire seront organisées jeudi à la mi-journée à Villiers-le-Bel.
"C'est une décision juste que nous saluons comme telle", s'est félicité l'un des avocats des familles, Me Jean-Pierre Mignard, car elle permettra "aux parents des victimes, à leurs avocats de participer activement à la connaissance de la vérité".
Mohsin Sehhouli et Lakamy Samoura, les jeunes gens tués dimanche dans la collision de leur moto avec une voiture de police seront enterrés respectivement au Maroc et au Sénégal, ont indiqué mercredi leurs familles.
Une marche silencieuse et une prière mortuaire seront organisées jeudi à la mi-journée à Villiers-le-Bel.
Une situation calme
La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie
Hier soir, la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est de nouveau rendue à Villiers-le-Bel où elle à fait le point de la situation avec les équipes de policiers et de pompiers et les a assuré de son soutien. Mme Alliot-Marie est repartie une demie-heure plus tard alors que la situation était calme dans la ville.
Selon la préfecture du Val d'Oise, qui n'a pas fourni d'indication chiffrée, seuls "quelques feux de poubelles et de véhicules" ont été enregistrés depuis la fin de l'après-midi, et trois personnes interpellées. Les forces de police patrouillaient en nombre les rues de la ville, et dans le ciel, un hélicoptère de la Gendarmerie éclairait, de temps à autre, un secteur particulier à l'aide d'un puissant projecteur.
La préfecture avait indiqué hier en fin d'après-midi que le dispositif de sécurité renforcé mis en place mardi soir à Villiers-le-Bel pour prévenir de nouvelles violences serait maintenu mercredi soir. Un peu plus tôt, le Premier ministre, François Fillon, avait assuré aux députés que "l'effort" pour assurer une présence policière continuerait à Villiers-le-Bel, malgré l'amélioration de la situation.
Selon la préfecture du Val d'Oise, qui n'a pas fourni d'indication chiffrée, seuls "quelques feux de poubelles et de véhicules" ont été enregistrés depuis la fin de l'après-midi, et trois personnes interpellées. Les forces de police patrouillaient en nombre les rues de la ville, et dans le ciel, un hélicoptère de la Gendarmerie éclairait, de temps à autre, un secteur particulier à l'aide d'un puissant projecteur.
La préfecture avait indiqué hier en fin d'après-midi que le dispositif de sécurité renforcé mis en place mardi soir à Villiers-le-Bel pour prévenir de nouvelles violences serait maintenu mercredi soir. Un peu plus tôt, le Premier ministre, François Fillon, avait assuré aux députés que "l'effort" pour assurer une présence policière continuerait à Villiers-le-Bel, malgré l'amélioration de la situation.
Il faut être très ferme
Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargé de la Politique de la Ville, a affirmé dans un entretien à Aujourd'hui en France/Le Parisien jeudi que "ce qui s'est passé, ce n'est pas une crise sociale. On est dans la violence urbaine, anarchique, portée par une minorité qui jette l'opprobre sur la majorité".
"Face à cela, il faut être très ferme, pour montrer que ce n'est pas acceptable, que la République existe partout, que l'Etat et les élus locaux sont présents" estime Mme Amara. "Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel, après la mort dramatique des deux adolescents, relève d'abord de l'ordre public et non pas de la politique de la ville" a-t-elle poursuivi.
"Face à cela, il faut être très ferme, pour montrer que ce n'est pas acceptable, que la République existe partout, que l'Etat et les élus locaux sont présents" estime Mme Amara. "Ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel, après la mort dramatique des deux adolescents, relève d'abord de l'ordre public et non pas de la politique de la ville" a-t-elle poursuivi.