Aux lendemains de la marche organisée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) en hommage à Cédric Chouviat, décédé le 3 janvier des suites d’une asphyxie et d’une fracture du larynx lors d’un contrôle de police, sa famille attendait des mesures concrètes de Christophe Castaner, qui a reçu les proches endeuillés mardi 14 janvier. Il n’en est rien à ce stade.
Le ministre de l’Intérieur, qui avait déclaré que les résultats de l’autopsie soulevaient « soulèvent des questions légitimes auxquelles des réponses devront être apportées en toute transparence », n’a pas pris la décision de suspendre les policiers impliqués dans la mort du livreur de 42 ans, comme le demande la famille.
Celle-ci a aussi réclamé un moratoire sur le placage ventral et la clé d'étranglement, sans succès à ce stade. « La famille a demandé avec beaucoup de solennité et de dignité l'arrêt immédiat de ces techniques, il faut espérer qu'il n'y ait pas dans les mois à venir un nouveau mort » en attendant les conclusions de cette étude, a fait valoir au Parisien Me William Bourdon, un conseil de la famille.
Christophe Castaner a rappelé, lundi 13 janvier, lors de ses vœux formulés à la police nationale le devoir « d’exemplarité » des forces de l’ordre. « L’usage juste et proportionné de la force est ce qui sépare la démocratie de l’arbitraire, ce qui distingue l’ordre et la brutalité, c’est le fondement, aussi, de notre confiance avec les Français », a indiqué le ministre, en déplacement à l’Ecole nationale supérieure des officiers de police (Ensep) de Cannes-Ecluse (Seine-et-Marne).
« Policier ou gendarme, représenter les forces de l’ordre, c’est être un modèle, c’est assumer qui l’on est et porter son RIO (Référentiel des identités et de l’organisation, le numéro d’identification). C’est être respectueux, même face à ceux qui ne le sont pas. C’est garder son sang-froid, même face à la provocation, même face à la haine, même face aux coups », a signifié le ministre.
« C’est l’honneur de la police qui est en jeu, on ne fait pas de croche-pied à l’éthique, sauf à s’abaisser, à abaisser la police », a-t-il ajouté, en faisant une référence explicite au croche-pied (filmé) d’un policier à une manifestation à Toulouse. Néanmoins, Christophe Castaner a pris le soin de ne pas employer le terme de violences policières, malgré les nombreuses affaires qui s'accumulent ces derniers mois et qui mettent gravement en cause des policiers.
Dans l'affaire Cédric Chouviat, une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Paris, tandis que l’IGPN, la police des polices, a été saisie.
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Celle-ci a aussi réclamé un moratoire sur le placage ventral et la clé d'étranglement, sans succès à ce stade. « La famille a demandé avec beaucoup de solennité et de dignité l'arrêt immédiat de ces techniques, il faut espérer qu'il n'y ait pas dans les mois à venir un nouveau mort » en attendant les conclusions de cette étude, a fait valoir au Parisien Me William Bourdon, un conseil de la famille.
Christophe Castaner a rappelé, lundi 13 janvier, lors de ses vœux formulés à la police nationale le devoir « d’exemplarité » des forces de l’ordre. « L’usage juste et proportionné de la force est ce qui sépare la démocratie de l’arbitraire, ce qui distingue l’ordre et la brutalité, c’est le fondement, aussi, de notre confiance avec les Français », a indiqué le ministre, en déplacement à l’Ecole nationale supérieure des officiers de police (Ensep) de Cannes-Ecluse (Seine-et-Marne).
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Dans l'affaire Cédric Chouviat, une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Paris, tandis que l’IGPN, la police des polices, a été saisie.
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