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Violent séisme en Turquie

Rédigé par Bakhtaoui Chahira | Vendredi 2 Mai 2003 à 00:00

Ce jeudi, à 03 h 27 heure locale, un violent séisme, d'une magnitude de 6,4 sur l'échelle ouverte de Richter, a causé la mort de 100 personnes et un nombre de blessés estimé à 500, dans l'est de la Turquie. Ce séisme a aussi détruit un pensionnat où dormaient près de 200 enfants. On remet en cause alors les fondements de cet édifice où des enfants sont ensevelis sous les décombres, et d'où on a pu en sauver 76, et tout de même découvert 26 corps... Cris, et pleurs s'élèvent face à ce terrible événement, et surtout la remise en question de la solidité de l'édifice de quatre étages qui s'est très vite effondré. La solidarité de la part des habitants et des pays avoisinants n'a cependant pas tardé à se faire sentir, notamment avec le soutien de la France et de la Grèce.



Ce jeudi, à 03 h 27 heure locale, un violent séisme, d'une magnitude de 6,4 sur l'échelle ouverte de Richter, a causé la mort de 100 personnes et un nombre de blessés estimés à 500, dans l'est de la Turquie. Ce séisme a aussi détruit un pensionnat où dormaient près de 200 enfants. On remet en cause alors les fondements de cet édifice où des enfants sont ensevelis sous les décombres, et d'où on a pu en sauver 76, et tout de même découvert 26 corps... Cris, et pleurs s'élèvent face à ce terrible événement, et surtout la remise en question de la solidité de l'édifice de quatre étages qui s'est très vite effondré. La solidarité de la part des habitants et des pays avoisinants n'a cependant pas tardé à se faire sentir, notamment avec le soutien de la France et de la Grèce.

Une tragédie qui se répète...
Le séisme a frappé la ville de Bingol à l'Est du pays à 03 h 27, entraînant l'effondrement d'une dizaine de bâtiments dans cette localité. On remet en cause alors les normes de constructions des bâtiments notamment par exemple ici d'un pensionnat où se trouvaient près de 200 enfants.
Une tragédie qui paraît se répéter puisqu'on se réfère à deux dates importantes où se sont déroulées de violentes secousses. En 1999, il y a eu, en effet deux secousses de grandes ampleurs causant la mort de 20 000 personnes dans le nord-ouest du pays où les normes de constructions étaient mise en cause. Et, bien avant, en 1971, Bingol fut touché par un terrible tremblement de terre faisant 900 morts.

Des enfants sous les décombres.
Déjà 150 victimes à l'Est du pays, alors que sauveteurs et soldats turcs tentent de délivrer des enfants enfouis sous les ruines d'un pensionnat de Bingol. Une lutte acharnée contre le temps pour pouvoir sauver une majorité d'enfants. Une majorité, car malheureusement tout le monde n'a pu être sauvé. Jusqu'à maintenant seulement 76 enfants ont pu être secourus, et 26 corps, sans vie, trouvés. Alors que les sauveteurs s'acharnaient à découvrir les débris du bâtiments de l'école, les soldats étaient chargés de maintenir à distance la foule de parents en larmes. Chaque minute est alors comptée pour sauver ces enfants dont on peut entendre les cris et les pleurs s'élever, et qui redonne à chaque fois aux parents un espoir dans leur coeur... 80 enfants seraient alors encore coincés sous les décombres.
Face aux soupçons d'une défaillance de construction du bâtiment, le premier ministre turc Tayyip Erdogan a déclaré qu'il promettait une enquête sur les contrats de constructions impliquant l'État. Il a aussi ajouté que 'certains soupçonnent que des matériaux de constructions ont pu être volés, comme cela avait été le cas lors de précédents séismes. Les éventuels responsables de vols auront à  faire à la justice.'

Un élan de solidarité
Face à ce terrible événement, des centaines de secouristes, de gendarmes et de soldats, assistés de civils ont investis les décombres du bâtiment, tentant d'y pénétrer alors que les pans de ciment s'encastraient les uns sur les autres.
D'autre moyens de secours ont été utilisé au niveau de la région tels que des hôpitaux de campagnes, des cuisines roulantes, et des chiens spécialisés. Et d'autres services provenant d'Ankara et des régions voisines : des équipes spécialisées, la gendarmerie et des forces spéciales.

Plusieurs pays ont aussi proposé leur aide mais M. Erdogan a estimé que son pays pouvait faire face seul à cette crise. La Grèce à notamment proposé une aide financière de 300 000 euros et l'envoi de secouristes sur place. Un élan de solidarité qui avait déjà été saisie lors de tremblements de terre à Istanbul, puis à Athènes, en 1999.
La France a aussi montré son soutien, notamment par le Président Jacques Chirac qui a exprimé son 'émotion' et la 'solidarité de la France' au président de la République de Turquie, Necdet Sezer. Il témoigne donc toutes ses condoléances aux familles des victimes, et déclare de porter aide et assistance aux victimes.