Le ministre des Affaires étrangères iranien, Manouchehr Mottaki, sera lundi à Bruxelles pour rencontrer la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, a-t-on appris mercredi auprès d'une porte-parole du Parlement.
Le ministre iranien, dont le pays est pressé par la communauté internationale d'abandonner ses activités d'enrichissement d'uranium, sera entendu lors d'une réunion exceptionnelle de la commission des Affaires étrangères du Parlement lundi de 17h00 à 19h30 GMT, a précisé la porte-parole de cette commission.
M. Mottaki a répondu positivement mardi à une invitation lancée en novembre 2005 par le président de cette commission parlementaire Elmar Brok, a indiqué M. Brok à l'AFP, ajoutant que le ministre n'avait pas précisé ses motivations.
"Je peux seulement penser que c'est une tentative pour rouvrir les discussions. J'espère que la rencontre sera un signal pour montrer la volonté de reprendre les négociations sur le dossier nucléaire", a ajouté M. Brok.
M. Mottaki n'a pour l'instant aucun rendez-vous prévu à Bruxelles avec des responsables de la Commission européenne ou avec le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Javier Solana, a-t-on indiqué auprès de la Commission et des services de M. Solana.
La visite de M. Mottaki devrait coïncider dans le temps avec la visite à Moscou d'une délégation iranienne pour discuter de la proposition russe d'enrichir l'uranium iranien en Russie.
Sans exclure cette proposition, les Iraniens ont insisté jusqu'ici pour pouvoir mener parallèlement des activités d'enrichissement sur leur territoire, ce qui est inacceptable pour les Occidentaux qui craignent que Téhéran ne veuille se doter de l'arme nucléaire.
Le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, qui a demandé le 4 février à Téhéran de mettre fin à toutes ses activités sensibles, doit se réunir à nouveau le 6 mars pour constater dans quelle mesure l'Iran s'est conformé à ses demandes, et décider éventuellement d'un renvoi du dossier iranien au Conseil de sécurité.
L'Iran a confirmé mardi la reprise de ses travaux d'enrichissement d'uranium dans l'usine de Natanz (centre), en soulignant qu'il ne s'agissait pas, pour l'instant, d'un programme industriel.
Le ministre iranien, dont le pays est pressé par la communauté internationale d'abandonner ses activités d'enrichissement d'uranium, sera entendu lors d'une réunion exceptionnelle de la commission des Affaires étrangères du Parlement lundi de 17h00 à 19h30 GMT, a précisé la porte-parole de cette commission.
M. Mottaki a répondu positivement mardi à une invitation lancée en novembre 2005 par le président de cette commission parlementaire Elmar Brok, a indiqué M. Brok à l'AFP, ajoutant que le ministre n'avait pas précisé ses motivations.
"Je peux seulement penser que c'est une tentative pour rouvrir les discussions. J'espère que la rencontre sera un signal pour montrer la volonté de reprendre les négociations sur le dossier nucléaire", a ajouté M. Brok.
M. Mottaki n'a pour l'instant aucun rendez-vous prévu à Bruxelles avec des responsables de la Commission européenne ou avec le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Javier Solana, a-t-on indiqué auprès de la Commission et des services de M. Solana.
La visite de M. Mottaki devrait coïncider dans le temps avec la visite à Moscou d'une délégation iranienne pour discuter de la proposition russe d'enrichir l'uranium iranien en Russie.
Sans exclure cette proposition, les Iraniens ont insisté jusqu'ici pour pouvoir mener parallèlement des activités d'enrichissement sur leur territoire, ce qui est inacceptable pour les Occidentaux qui craignent que Téhéran ne veuille se doter de l'arme nucléaire.
Le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale pour l'énergie atomique, qui a demandé le 4 février à Téhéran de mettre fin à toutes ses activités sensibles, doit se réunir à nouveau le 6 mars pour constater dans quelle mesure l'Iran s'est conformé à ses demandes, et décider éventuellement d'un renvoi du dossier iranien au Conseil de sécurité.
L'Iran a confirmé mardi la reprise de ses travaux d'enrichissement d'uranium dans l'usine de Natanz (centre), en soulignant qu'il ne s'agissait pas, pour l'instant, d'un programme industriel.