Jeudi 10 novembre, Laurence Lecuyer, anthropologue, était invitée à intervenir au cours de My Foul’Art, un événement festif axé sur le thème du foulard sous toutes ses formes, rassemblant blogueuses et passionné-e-s de lifestyle autour d’un défilé et de stands de créateurs de mode.
Au cours de sa conférence, s’appuyant sur son objet de recherche, le « gunghat » − une pratique vestimentaire liée au voile, étudiée dans le contexte de la ville d’Udaipur, dans le Rajasthan (État du nord-ouest de l’Inde) −, l’anthropologue montre la polysémie attachée au port du voile.
Le fait de porter le foulard, qui est loin d’être un apanage exclusivement féminin, souligne la chercheuse, relève de choix qui ne sont pas forcément religieux. Il peut être d’ordre esthétique, culturel, social. Surtout, insiste l’anthropologue, qui bénéficie de 14 années d’immersion par intermittence en Inde et a également vécu au Maroc, en Tunisie, au Burkina, en Thaïlande, en Malaisie ou encore à Mayotte, « le foulard est relationnel » et est en soi « un langage social ».
Au cours de sa démonstration, Laurence Lecuyer décrypte également les ressorts de ce qu’elle appelle « la voilophobie ambiante » qui sévit en Europe et plus particulièrement France.
Au cours de sa conférence, s’appuyant sur son objet de recherche, le « gunghat » − une pratique vestimentaire liée au voile, étudiée dans le contexte de la ville d’Udaipur, dans le Rajasthan (État du nord-ouest de l’Inde) −, l’anthropologue montre la polysémie attachée au port du voile.
Le fait de porter le foulard, qui est loin d’être un apanage exclusivement féminin, souligne la chercheuse, relève de choix qui ne sont pas forcément religieux. Il peut être d’ordre esthétique, culturel, social. Surtout, insiste l’anthropologue, qui bénéficie de 14 années d’immersion par intermittence en Inde et a également vécu au Maroc, en Tunisie, au Burkina, en Thaïlande, en Malaisie ou encore à Mayotte, « le foulard est relationnel » et est en soi « un langage social ».
Au cours de sa démonstration, Laurence Lecuyer décrypte également les ressorts de ce qu’elle appelle « la voilophobie ambiante » qui sévit en Europe et plus particulièrement France.
Lire aussi :
My Foul’Art, un voyage autour du foulard en plein Paris
Cinq idées reçues sur la « modest fashion »
Confidences à mon voile, de Nargesse Bibimoune
Des voix derrière le voile, de Faïza Zerouala
Mères voilées et sorties scolaires : mettons un terme à l'instrumentalisation de la laïcité
L’affaire du voile d’une élue d’Argenteuil : laïcité ou intolérance ?
Les lois anti-voile signent « la mort sociale des musulmanes »
My Foul’Art, un voyage autour du foulard en plein Paris
Cinq idées reçues sur la « modest fashion »
Confidences à mon voile, de Nargesse Bibimoune
Des voix derrière le voile, de Faïza Zerouala
Mères voilées et sorties scolaires : mettons un terme à l'instrumentalisation de la laïcité
L’affaire du voile d’une élue d’Argenteuil : laïcité ou intolérance ?
Les lois anti-voile signent « la mort sociale des musulmanes »