"Jungle" de Calais - octobre 2015
Agés de 13 à 17 ans, 19 migrants afghans ont commencé vendredi 16 décembre une grève de la faim dans le centre d'accueil et d'orientation de Réalville (Tarn-et-Garonne).
« Nous avons dû informer jeudi les 19 jeunes de la décision prise par les autorités britanniques : leur dossier n'avait pas été retenu. Nous avons essayé de gérer au mieux leurs réactions de dépit », a indiqué le sous-préfet et secrétaire général de la préfecture du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Delvert. Deux d’entre eux ont été transportés aux urgences vendredi des suites de cette grève mais sont revenus au centre dès le lendemain.
Le sous-préfet décrit des jeunes « désespérés » qui n’acceptent pas la décision britannique : « Ils ont l'impression que tout s'écroule, que la porte du Royaume-Uni se referme ». Ces jeunes migrants afghans sont arrivés au centre de Réalville le 2 novembre à la suite du démantèlement de la « jungle » de Calais. En novembre dernier, 14 membres du ministre britannique de l'Intérieur s'étaient déplacés pour faire passer des entretiens à ces adolescents, qui ont en majorité 16 et 17 ans.
« Nous avons dû informer jeudi les 19 jeunes de la décision prise par les autorités britanniques : leur dossier n'avait pas été retenu. Nous avons essayé de gérer au mieux leurs réactions de dépit », a indiqué le sous-préfet et secrétaire général de la préfecture du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Delvert. Deux d’entre eux ont été transportés aux urgences vendredi des suites de cette grève mais sont revenus au centre dès le lendemain.
Le sous-préfet décrit des jeunes « désespérés » qui n’acceptent pas la décision britannique : « Ils ont l'impression que tout s'écroule, que la porte du Royaume-Uni se referme ». Ces jeunes migrants afghans sont arrivés au centre de Réalville le 2 novembre à la suite du démantèlement de la « jungle » de Calais. En novembre dernier, 14 membres du ministre britannique de l'Intérieur s'étaient déplacés pour faire passer des entretiens à ces adolescents, qui ont en majorité 16 et 17 ans.
Le Royaume-Uni ferme ses portes aux migrants
Au total, sur les 1 900 mineurs pris en charge après le démantèlement de Calais, seuls 500 ont pu gagner la Grande-Bretagne mi-décembre, malgré les demandes incessantes de la France appelant la Grande-Bretagne à prendre en charge ces jeunes isolés. Le ministre britannique de l'Immigration Robert Goodwill a par ailleurs déclaré le 10 décembre que le pays fermait dorénavant ses portes aux migrants mineurs et isolés, qui étaient hébergés jusqu'ici en France.
Pierre Henry, directeur général de l'association France Terre d'Asile, mandatée par la France pour prendre en charge les mineurs isolés, estime que « Le Royaume-Uni ne fait pas son travail, il ne s'est chargé que du strict minimum ».
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