Après « Al-Muallim »(2003) et « My Ummah »(2005), Sami Yusuf revient avec un troisième opus « Without you », dans les bacs depuis le 1er février, et dont le label, Awakening Records est spécialisé dans la promotion de « talents musulmans modernes de tous les coins du monde ». Le britannique d’origine azérie interprète onze titres en anglais, arabe, turque et hindou, sur fond de mélodies occidentales et orientales, plus "pop" que les précédents.
Dans « Sallou », il combine ces quatre langues à la fois pour donner une autre approche sur la controverse des caricatures danoises. Il y aussi le titre « Forever Palestine » , un hommage au peuple palestinien « Tout ce que je sais, c’est que ce qui se passe à Gaza est écœurant, dégradant, humiliant… Et que le monde devrait avoir honte de lui-même pour laisser agir de la sorte et permettre que ces atrocités aient lieu. Seule l’histoire jugera la manière dont ces évènements seront interprétés et compris dans les 10-15 ans à venir. Les historiens les compareront-ils à un Holocauste ? » explique le jeune auteur, compositeur et musicien de 28 ans.
Dans le dernier morceau de l’album, « Not in My Name » (littéralement « pas en mon nom »), Sami Yusuf utilise une nouvelle fois sa douce et puissante voix pour dénoncer les actes de violences commis au nom de la religion musulmane.
Depuis plusieurs années, celui qui transmet des messages de paix, de tolérance, d’amour et de miséricorde à travers sa musique, se défend de tout prosélytisme « Je ne suis pas un prêcheur » justifiait-il en 2006, à l’agence de presse Reuters, ajoutant, « La spiritualité manque dans la plupart des chansons (…) Le monde artistique a été détourné par l’environnement commercial ».
Celui qui a déjà vendu 1,3 million d’exemplaires de ses deux premiers albums dans le monde est une star au Moyen-Orient. Le premier, intitulé « Al-Muallim », en référence au prophète Mohammed et signifiant professeur en arabe, était d’abord destiné aux minorités musulmanes d’occident. « En occident, nous manquons de célébrités islamiques qui feraient la fierté des musulmans » commente t-il*, avant d’ajouter « Du temps de mon père, nous avions Cat Stevens, Malcom X, Muhammad Ali. Aujourd’hui, on constate que beaucoup de gens pensent ceci « Islam. Ah Oussama Ben Laden ». A travers son art, ce fervent musulman souhaite encourager les jeunes musulmans à être « fiers de leur religion et de leur identité ». Finalement, le succès de ce premier disque dépassera les frontières et sera palpable dans tout le monde musulman, et notamment l’Egypte.
Dans le second album « My Ummah » (ma communauté), parmi ses chevaux de bataille, il condamnait déjà la violence faite au nom de l’Islam. Dans le titre « Free » (libre) et défendait le droit des femmes musulmanes à porter le foulard islamique, suite à la loi française de 2004 interdisant le port de tout signe religieux à l’école. Sur cette chanson, l’artiste en explique l’origine : « i[Je faisais un concert un France et une s’approche de moi et me dit : ‘S’il vous plait, faites quelque chose sur le Hijab, vous ne savez pas combien nous souffrons’. [Cette chanson] n’est pas juste pour les gens qui portent le hijab. C’est pour les libertés civiles]i ».
Né dans une famille musicale, Sami Yusuf joue de plusieurs instruments dont le violon, le piano et le oud, d’où un mélange d’influences diverses et variées dans ses chansons : arabes, turques, occidentales et indiennes. Son style se rapproche parfois d’une forme traditionnelle de chant islamique, le « Nasheed ».« Je veux montrer que l’Islam rassemble une importante variété de personnes et de cultures » estime t-il.
*Reuters, 24 février 2006.
Dans « Sallou », il combine ces quatre langues à la fois pour donner une autre approche sur la controverse des caricatures danoises. Il y aussi le titre « Forever Palestine » , un hommage au peuple palestinien « Tout ce que je sais, c’est que ce qui se passe à Gaza est écœurant, dégradant, humiliant… Et que le monde devrait avoir honte de lui-même pour laisser agir de la sorte et permettre que ces atrocités aient lieu. Seule l’histoire jugera la manière dont ces évènements seront interprétés et compris dans les 10-15 ans à venir. Les historiens les compareront-ils à un Holocauste ? » explique le jeune auteur, compositeur et musicien de 28 ans.
Dans le dernier morceau de l’album, « Not in My Name » (littéralement « pas en mon nom »), Sami Yusuf utilise une nouvelle fois sa douce et puissante voix pour dénoncer les actes de violences commis au nom de la religion musulmane.
Depuis plusieurs années, celui qui transmet des messages de paix, de tolérance, d’amour et de miséricorde à travers sa musique, se défend de tout prosélytisme « Je ne suis pas un prêcheur » justifiait-il en 2006, à l’agence de presse Reuters, ajoutant, « La spiritualité manque dans la plupart des chansons (…) Le monde artistique a été détourné par l’environnement commercial ».
Celui qui a déjà vendu 1,3 million d’exemplaires de ses deux premiers albums dans le monde est une star au Moyen-Orient. Le premier, intitulé « Al-Muallim », en référence au prophète Mohammed et signifiant professeur en arabe, était d’abord destiné aux minorités musulmanes d’occident. « En occident, nous manquons de célébrités islamiques qui feraient la fierté des musulmans » commente t-il*, avant d’ajouter « Du temps de mon père, nous avions Cat Stevens, Malcom X, Muhammad Ali. Aujourd’hui, on constate que beaucoup de gens pensent ceci « Islam. Ah Oussama Ben Laden ». A travers son art, ce fervent musulman souhaite encourager les jeunes musulmans à être « fiers de leur religion et de leur identité ». Finalement, le succès de ce premier disque dépassera les frontières et sera palpable dans tout le monde musulman, et notamment l’Egypte.
Dans le second album « My Ummah » (ma communauté), parmi ses chevaux de bataille, il condamnait déjà la violence faite au nom de l’Islam. Dans le titre « Free » (libre) et défendait le droit des femmes musulmanes à porter le foulard islamique, suite à la loi française de 2004 interdisant le port de tout signe religieux à l’école. Sur cette chanson, l’artiste en explique l’origine : « i[Je faisais un concert un France et une s’approche de moi et me dit : ‘S’il vous plait, faites quelque chose sur le Hijab, vous ne savez pas combien nous souffrons’. [Cette chanson] n’est pas juste pour les gens qui portent le hijab. C’est pour les libertés civiles]i ».
Né dans une famille musicale, Sami Yusuf joue de plusieurs instruments dont le violon, le piano et le oud, d’où un mélange d’influences diverses et variées dans ses chansons : arabes, turques, occidentales et indiennes. Son style se rapproche parfois d’une forme traditionnelle de chant islamique, le « Nasheed ».« Je veux montrer que l’Islam rassemble une importante variété de personnes et de cultures » estime t-il.
*Reuters, 24 février 2006.