Polémique autour du « Y’a Bon Awards » de la journaliste Caroline Fourest. La lauréate du prix « Les Experts Chronikers » avait en effet, rapidement réagi via son blog, accusant la cérémonie des Indivisibles de « déshonorer l’antiracisme ».
Elle menace aujourd’hui de porter plainte pour « incitation à la haine et discrimination ». Selon Caroline Fourest, Rokhaya Diallo, membre fondateur des Indivisibles, chercherait à régler un compte personnel avec la chroniqueuse.
« C'est d'autant plus douteux que le discours pour lequel je suis nommée a été tenu à la convention du parti socialiste pour l'égalité réelle que Rokhaya Diallo a entendu dans son intégralité. Elle était à la même tribune que moi. C'est un discours où je venais d'expliquer pourquoi je n'étais pas d'accord sur la façon dont Rokhaya Diallo propose de lutter contre les discriminations (les statistiques ethniques, et la laïcité positive, son credo) », explique Caroline Fourest.
« Pourquoi elle s'en prend à moi et pas à des jurés ? Oui, j'ai fait un discours au PS à la convention de l'Egalité réelle, j'ai interpellé le PS sur ses propres pratiques, c'est là dessus qu'elle se base pour dire que c'est un truc personnel ? Mais non, ce n’est pas du tout ça. Moi, je défends de manière très fervente la loi 1905. Son Y'a bon Award, c'est celui qui a été le plus applaudi par le public, un public de 500 personnes que je ne suis pas allé voir en disant applaudissez, applaudissez », s’est défendue Rokhaya Diallo.
Quelques personnalités publiques ont réagi au prix décerné à Mme Fourest. L’humoriste, Stéphane Guillon voudrait ainsi décerner un « Y’a Bon Award de la bêtise » aux « gens qui en ont attribué un à Caroline Fourest ». Une autre humoriste, Sophia Aram qui officie sur France Inter, s’est fendue d’un billet très second degré dans Libération pour protester : « moi aussi je veux un Y’a Bon Award », plaide-t-elle.
Pour le journaliste Frédéric Martel, membre du jury des Y’a Bon Awards, ces prix servent à « critiquer des phrases ou des propos malheureux, disons des "dérapages", ponctuels ou fréquents, qui méritent d’être signalés ». En ce sens, il salue le travail de cette « formidable journaliste anti-intégriste » qu’est Caroline Fourest mais déplore « l'islamophobe obsessionnelle » qu’elle devient parfois.
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« Pourquoi elle s'en prend à moi et pas à des jurés ? Oui, j'ai fait un discours au PS à la convention de l'Egalité réelle, j'ai interpellé le PS sur ses propres pratiques, c'est là dessus qu'elle se base pour dire que c'est un truc personnel ? Mais non, ce n’est pas du tout ça. Moi, je défends de manière très fervente la loi 1905. Son Y'a bon Award, c'est celui qui a été le plus applaudi par le public, un public de 500 personnes que je ne suis pas allé voir en disant applaudissez, applaudissez », s’est défendue Rokhaya Diallo.
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Pour le journaliste Frédéric Martel, membre du jury des Y’a Bon Awards, ces prix servent à « critiquer des phrases ou des propos malheureux, disons des "dérapages", ponctuels ou fréquents, qui méritent d’être signalés ». En ce sens, il salue le travail de cette « formidable journaliste anti-intégriste » qu’est Caroline Fourest mais déplore « l'islamophobe obsessionnelle » qu’elle devient parfois.
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