Soulagement. Nourane Houas a été libérée après dix mois de captivité au Yémen. Cette employée du Comité international de la Croix Rouge (CICR), enlevée le 1er décembre 2015 à Sanaa, se trouve actuellement à Muscat, dans le sultanat d’Oman qui a joué le rôle de facilitateur dans des pourparlers en vue de la libération de l’otage franco-tunisienne.
Le ministère omanais des Affaires étrangères a en effet annoncé avoir réussi, « à la demande des autorités françaises, sur instruction du sultan Qabous et en coordination avec certaines parties yéménites, à retrouver l'otage et à la transférer lundi soir au sultanat en attendant son rapatriement ».
Alors en mission pour la Croix-Rouge au Yémen, Nourane Houas se rendait à son travail en compagnie d’un collègue lorsque le véhicule à bord duquel ils voyageaient avait été intercepté par un groupe armé dans la capitale, alors sous le contrôle des rebelles chiites houthis. Son collègue avait été relâché indemne quelques heures plus tard, ce qui n’a pas été le cas de la jeune femme de 38 ans.
Le CICR a salué sa libération, déclarant que son « enlèvement a été une terrible épreuve pour elle ainsi que pour sa famille, ses amis et ses collègues. Il a évidemment aussi porté un coup dur à notre action humanitaire au Yémen. » « Notre priorité désormais est le bien-être de Nourane et qu’elle puisse retrouver les siens au plus vite. Nous demandons à chacun de respecter sa vie privée et celle de sa famille en ce moment particulier », a-t-on ajouté.
Le CICR n'entend pas s’exprimer sur l’identité et les motivations des ravisseurs, ni sur les détails de cette libération. Selon des sources diplomatiques omanaises, elle victime d'une « entreprise criminelle à but lucratif, et non politique ».
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Alors en mission pour la Croix-Rouge au Yémen, Nourane Houas se rendait à son travail en compagnie d’un collègue lorsque le véhicule à bord duquel ils voyageaient avait été intercepté par un groupe armé dans la capitale, alors sous le contrôle des rebelles chiites houthis. Son collègue avait été relâché indemne quelques heures plus tard, ce qui n’a pas été le cas de la jeune femme de 38 ans.
Le CICR a salué sa libération, déclarant que son « enlèvement a été une terrible épreuve pour elle ainsi que pour sa famille, ses amis et ses collègues. Il a évidemment aussi porté un coup dur à notre action humanitaire au Yémen. » « Notre priorité désormais est le bien-être de Nourane et qu’elle puisse retrouver les siens au plus vite. Nous demandons à chacun de respecter sa vie privée et celle de sa famille en ce moment particulier », a-t-on ajouté.
Le CICR n'entend pas s’exprimer sur l’identité et les motivations des ravisseurs, ni sur les détails de cette libération. Selon des sources diplomatiques omanaises, elle victime d'une « entreprise criminelle à but lucratif, et non politique ».
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