Le rappeur Youssoupha à la Rencontre Annuelle des Musulmans de France (RAMF).
Lors de la 30e Rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF), au Bourget, la venue, dimanche 31 mars, du rappeur Youssoupha a créé la sensation auprès du jeune public.
Il a su attirer une foule compacte autour du stand Enyya, le portail communautaire sur le Web, où il était présent dans la foire commerciale de la RAMF. Pour pouvoir l’apercevoir et prendre une photo avec lui, il fallait jouer des coudes.
En se prêtant au jeu de la séance photo avec ses fans musulmans, le rappeur d’origine congolaise, converti à l’islam, a pu témoigner de sa fraternité avec la communauté musulmane.
« Depuis trois-quatre ans, je viens régulièrement au Salon », a témoigné Youssoupha, qui a salué la diversité et les multiples « nuances » de la communauté musulmane. « Il y a des petits, des grands, des conférences, de la joie, de la mode, il y a un peu de tout », s’est-il réjoui.
Le Salon du Bourget s'est tenu au moment où des débats sur la laïcité, relancé par l’affaire Baby Loup, ont pollué les discussions, a-t-il noté. Ce « timing étrange avec une nouvelle affaire de voile » laisse « sceptique » le rappeur engagé. Pour autant, « la communauté (musulmane) n’a pas de complexes à avoir », a-t-il jugé. Au contraire, forte de sa diversité, elle « doit s’affirmer sur des salons comme celui-là et même d’autres », estime Youssoupha.
Il a su attirer une foule compacte autour du stand Enyya, le portail communautaire sur le Web, où il était présent dans la foire commerciale de la RAMF. Pour pouvoir l’apercevoir et prendre une photo avec lui, il fallait jouer des coudes.
En se prêtant au jeu de la séance photo avec ses fans musulmans, le rappeur d’origine congolaise, converti à l’islam, a pu témoigner de sa fraternité avec la communauté musulmane.
« Depuis trois-quatre ans, je viens régulièrement au Salon », a témoigné Youssoupha, qui a salué la diversité et les multiples « nuances » de la communauté musulmane. « Il y a des petits, des grands, des conférences, de la joie, de la mode, il y a un peu de tout », s’est-il réjoui.
Le Salon du Bourget s'est tenu au moment où des débats sur la laïcité, relancé par l’affaire Baby Loup, ont pollué les discussions, a-t-il noté. Ce « timing étrange avec une nouvelle affaire de voile » laisse « sceptique » le rappeur engagé. Pour autant, « la communauté (musulmane) n’a pas de complexes à avoir », a-t-il jugé. Au contraire, forte de sa diversité, elle « doit s’affirmer sur des salons comme celui-là et même d’autres », estime Youssoupha.
Des rappeurs sans complexes à la RAMF
Leck à la RAMF.
La veille, Leck avait également arpenté la foire commerciale de la RAMF. « L’image de l’islam, ça fait mal. On est vu comme des animaux », déplorait également le jeune rappeur, qui a sorti récemment son premier album solo « Je suis vous ».
Présent pour « discuter, échanger et aimer (ses) frères et sœurs » musulmans, il est un habitué de la RAMF car il y travaillait plus jeune pour un exposant. « Le seul message tangible et logique que je peux faire passer, c’est qu’il faut savoir respecter et donner de l‘amour à sa religion », a ajouté le jeune rappeur, qui a pour modèles des « piliers » du rap conscient comme les rappeurs Kerry James et Médine.
Médine, auteur avec Pascal Boniface du livre « Don't Panik » a d'ailleurs animé une table ronde sur le droit à l'autodétermination.
Le manager de Leck, qui n’est autre que le rappeur Mokobé, s'est aussi rendu à la RAMF, pour le bonheur d’un bon nombre de jeunes visiteurs, qui ont apprécié la visite d'artistes fiers d'être musulmans.
Présent pour « discuter, échanger et aimer (ses) frères et sœurs » musulmans, il est un habitué de la RAMF car il y travaillait plus jeune pour un exposant. « Le seul message tangible et logique que je peux faire passer, c’est qu’il faut savoir respecter et donner de l‘amour à sa religion », a ajouté le jeune rappeur, qui a pour modèles des « piliers » du rap conscient comme les rappeurs Kerry James et Médine.
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