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Cécités et complicités de guerre

 lachete de T.sale,armée criminelle
Vendredi 4 Août 2006

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From: Sawsan Bou Khaled
To:
Subject: FW: nous allons bien, et vous?
Date: Thu, 03 Aug 2006 20:03:09 +0300

Veuillez faire circuler, vous pouvez aussi écrire à TF1: telespec@tf1.fr
Beyrouth le 3 août 2006
La lacheté de T.sale, armée génocidaire,criminelle,avec la complicité de la communauté internationale" association de malfaiteurs en relation avec un groupe terroriste, push-blaireau-merkeldémon-olmert- RACAILLE A KARCHERISER", ne pouvant faire face à des vrais combattants, s'en prend à des civils : une femme, enceinte de 8 mois, qui se trouvaient à l'hôpital ,ventre éclaté et le fœtus projeté hors d'elle.

BASTA !!! Messieurs de TF1, taisez-vous
ou bien faites votre métier correctement
]b

Je dis TF1 parce que c'est sur TF 1 que j'ai entendu les infos, pour les autres, je n'en sais rien.

L'opération du commando israélien sur Baalbeck où 5 membres du Hezbollah ont été enlevés:

1 – La descente des parachutistes a eu lieu sur un hôpital: Dar el Hekmat.
2 – La glorieuse bataille de ces soldats d'élite a fait 17 morts, dont huit enfants.
3 – Les cinq personnes enlevées sont des civils ordinaires habitant une maison voisine. Deux d'entre eux, un père et son fils, s'appellent Nasrallah et n'ont aucun lien avec le chef du Hezbollah (Nasrallah est un patronyme répandu non seulement au Liban, mais au Proche-Orient, ex: Youssri Nasrallah, cinéaste égyptien chrétien (pardonne-moi ce distinguo mon ami Youssri, c'est pour la bonne cause) bien connu des milieux cinématographiques français). Il est probable qu'ils soient sympathisants, comme plus d'un million de personnes au Liban, mais il ne s'agit pas de combattants et encore moins de "cadres" du Hezbollah. Un homme de plus de 70 ans fait partie des cinq personnes enlevées.
4 – La voiture qui a quitté l'hôpital à toute vitesse et qui a été prise en chasse par les israéliens et filmée par eux, avait à son bord un homme et sa femme, enceinte de 8 mois, qui se trouvaient à l'hôpital. Une première roquette atteint l'arrière du véhicule. Les deux passagers sortent de la voiture en hurlant. L'hélicoptère fait demi-tour et envoie un second projectile. L'homme réussit à échapper, la femme, moins rapide, n'y parvient pas. Un peu plus tard, les gens du voisinage accourent et la trouvent, le ventre éclaté et le fœtus projeté hors d'elle.

Messieurs de TF 1, j'ai l'immense chagrin de vous faire part de la mort de Nesrine Salloum, enceinte de 8 mois, victime de l'héroïque mission d'un valeureux commando israélien sur un repaire de terroristes. Je réclame, pour elle, une minute de silence (ce sera toujours ça de gagné sur vos mensonges).

Vos envoyés spéciaux gagnent en un jour la moitié du salaire mensuel d'un enseignant universitaire à Beyrouth. Faites votre métier correctement ou TAISEZ-VOUS!

Roger Assaf
 keblow
Samedi 5 Août 2006

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Des ponts détruits, des routes défoncés, des hôpitaux ravagés, des infrastructure de touts ordre démolis alors que le Liban sortait juste de la misère.
Merci au Hezbollah, merci a eux de programmer un avenir d'enfer a ces propre enfants, merci a la diplomatie Française et son lobby pro-Arabe.
Que souhaite notre gouvernement, un 2 ème Calais a Marseille?, avec une arrivé massive de réfugiés Libanais a qui nous ne pourront proposer que précarité, chômage et misère.
Le grand pays des droit de l'homme est devenue le grand pays de l'hypocrisie, les vestiges de Vichy sont toujours présent et les résistants du Vercors et d'ailleurs n'ont pas laisser beaucoup de trace dans la conscience politique de nos élus. Il préfèrent de mauvais arrangements et payer une force d'interposition au sud Liban qui ne résoudra rien mais continuera a plomber les portefeuilles des contribuable de ce pays…
Israël c'était retiré du sud Liban et voilà le résultat, des combattants illuminés par le fantasme du martyr canardent les populations civiles avec leur roquette, les juifs ont une stratégie, nettoyer et envoyer la facture aux démocratie occidental qui vont avec l'ONU maintenir une paix dont les Libanais eux même ne veulent pas…Par contre pour le relèvement des assedics ou un meilleur accueil dans nos hôpitaux, repasser y a rien a voir, plus de sous…mais de qui ce moquent 'on.

 ce mensonge l'a disqualifié aux yeux de tous
Samedi 5 Août 2006

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La démocratie occidentale soutenante l'etat sioniste paye la facture d'abus de droit de l'homme sioniste , démocratie de torture d'enfants volontaire ..
 keblow
Samedi 5 Août 2006

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Mon cher Mohamed.C,
Sans aller chercher dans ton dico donne moi la signification du mot sioniste...
Et pour la petite histoire demander a de jeunes ados d'aller jouer les martyrs et de ce faire sauter avec une ceinture d'explosif dans un bus et en ésperant que cela fasse le plus de mort possible comment appel tu cela...moi, une republique bannanière qui torture ces enfants...pas mieux...
 mouss
Samedi 5 Août 2006

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pour keblow!!

t es bette ou tu le fait exprés!!
doone des armes,des f16,des tanks....aux palestiniens et tu verras kil n y aura plus d attentas suicide!!
c est l arme du desespoir l attenta suicide ka on est pas a égalité face à l ennemi sioniste occupant et criminel d israél!!
 fierté de "T.sale" criminelle !!!
Dimanche 6 Août 2006

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kelbow :
Tu vas arrêter de "t'agiter" et lire ce message d'un israélien qui dénonce le génocide perpétré par T.sale, une armée de criminels faute de se mesurer aux vrais combattants hamas/hezbollah, s'en prend à des innocents ! Quelle fierté que tu peux savourer : association de malfaiteurs en relation avecun groupe de terroristes"push-blaireau-lolhmar-merkidémon: RACAILLE A KARCHERISER:

L'opinion d'un Israélien

Jours de ténèbres : Aux yeux de l'opinion publique internationale, Israël est devenu un monstre, et cela aussi, il faudra l'inscrire au débit de cette guerre. Israël a été souillé par cette guerre. Une souillure morale qu'il ne sera pas facile d'effacer

La dévastation que nous semons aujourd'hui au Liban ne touche personne ici et, pour l'essentiel, n'est même pas montrée aux Israéliens, constate l'éditorialiste de « Haaretz », qui déplore le ralliement de la gauche au consensus guerrier par Gideon Levy
A la guerre comme à la guerre : Israël est en train de sombrer dans une atmosphère de nationalisme véhément dont les ténèbres commencent à tout obscurcir. Les freins dont nous disposions sont en train de s'user, l'insensibilité et l'aveuglement qui caractérisent la société israélienne depuis quelques années s'aggravent. Le front intérieur est coupé en deux : le nord souffre, le centre est serein. Mais les deux ont succombé aux accents du chauvinisme, du refus de la pitié, de la vengeance, et les voix de l'extrémisme, qui caractérisaient autrefois les marges de la société politique, expriment désormais son coeur. Une fois de plus, la gauche est perdue, drapée dans son silence ou « admettant des erreurs ». Israël exhibe un seul visage : celui du nationalisme.La dévastation que nous semons aujourd'hui au Liban ne touche personne ici et, pour l'essentiel, n'est même pas montrée aux Israéliens. Ceux qui veulent savoir à quoi ressemble Tyr ces jours-ci doivent se tourner vers les chaînes étrangères : de ce qui se passe là-bas, la BBC nous rapporte des images effrayantes, des images que nous ne voyons pas ici. Comment pouvons-nous ne pas être choqués par la souffrance que nous infligeons aux autres même quand, chez nous, le nord souffre aussi ? Et la mort que nous continuons à semer, pendant ce temps à Gaza - 120 morts depuis l'enlèvement de Gilat Shalit, 27 en une seule journée, l'autre mercredi - nous touche encore moins. Les hôpitaux de Gaza sont pleins d'enfants brûlés, qui s'en soucie ? Les ténèbres de la guerre dans le nord les recouvrent aussi.Depuis que nous acceptons de considérer les punitions collectives comme une arme légitime, il n'y a plus de raison de s'étonner que la cruelle punition que nous infligeons au Liban pour les actions du Hezbollah n'ait pas donné lieu à la moindre discussion. Si c'est acceptable à Naplouse, pourquoi pas à Beyrouth ? Les seules critiques que l'on peut entendre à propos de cette guerre concernent la tactique. Chacun est général, désormais, et pousse l'armée à intensifier ses activités. Commentateurs, ex-généraux et politiciens se disputent les propositions les plus extrêmes. [...]Le chauvinisme et l'appétit de vengeance relèvent la tête. Il y a deux semaines, seuls des illuminés comme le rabbin Shmuel Eliyahu, de Safed, parlaient d'«anéantir tout village depuis lequel une Katioucha est tirée». Maintenant, un officier supérieur des Forces de défense d'Israël s'exprime dans les mêmes termes à la une du « Yediot Aharonot ». Il se peut que nous n'ayons pas encore anéanti de village libanais, mais nous avons depuis longtemps effacé nos propres lignes rouges.Haïm Avraham, un père en proie au chagrin depuis la mort de son fils kidnappé et tué par le Hezbollah en octobre 2000, tire un obus sur le Liban, pour les journalistes. En signe de vengeance. L'image de cet homme étreignant un obus « décoré » est l'une des plus honteuses de cette guerre. Et ce n'est pas la première. Un groupe de jeunes filles a aussi été photographié en train d'écrire des slogans sur des obus. [...]Le Liban, qui n'a jamais combattu Israël, qui possède 40 quotidiens, 42 établissements d'enseignement supérieur, et des centaines de banques, est en train d'être détruit par nos avions et nos canons, et personne ne mesure la quantité de haine que nous semons. Aux yeux de l'opinion publique internationale, Israël est devenu un monstre, et cela aussi, il faudra l'inscrire au débit de cette guerre. Israël a été souillé par cette guerre. Une souillure morale qu'il ne sera pas facile d'effacer. Et que nous nous contentons de ne pas vouloir voir. Le peuple veut une victoire, et personne ne sait à quoi elle pourrait ressembler et quel prix nous devrons la payer.La gauche sioniste, elle aussi, s'est montrée coupée de la réalité, dans cette affaire. Comme à chaque moment difficile par le passé - lors des deux intifadas, par exemple - elle a été absente au moment précis où sa voix était si nécessaire pour faire contre-poids à la véhémence des tambours de guerre. A quoi sert une gauche si, face à chaque épreuve, elle joint sa voix au concert national ? La Paix maintenant est silencieuse, tout comme le Meretz [...]. Seule l'extrême-gauche fait entendre sa voix, mais c'est une voix que personne n'écoute.Avant même que l'issue de cette guerre ne soit tranchée, il est déjà évident que son coût exorbitant inclura le prix de ces ténèbres morales qui nous recouvrent aujourd'hui, aussi menaçantes pour notre existence et notre image que les Katiouchas du Hezbollah.© « Haaretz »par Gideon Levy
 keblow
Dimanche 6 Août 2006

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Cher fierté,
Cet éclairage nouveau est intéressant. Mais pourquoi en est t'on arrivé la? Des années de guerre, de propos délirant (il faut voir les discours du président Iranien), de roquettes par si par la, de kidnapping et autre attentat suicide.
C'est sur que la riposte est sûrement trop importante est que rien ne justifiait que l'on mette un pays et ces infrastructures à genoux, mais croit tu qu'il y ai eu hier, ou qu'il y aura aujourd'hui ou demain la place pour une négociation politique du règlement des conflits qui oppose ces peuples???
Et croit tu possible que si un consensus soit trouver un jour, et je le souhaite, , il soit respecter par l'ensemble des parties?
J'en suis pas convaincu, mais soyez sur que je ne suis absolument pas pro Israéliens ou pro guerre, j'essais simplement de comprendre et d'avoir une opinion qui tienne compte de l'ensembles des prérogatives des deux camps et je suis trés méfiant sur le discours qui voudrait nous faire croire qu'il y a un méchant contre un gentil dans cette histoire. Salam

 en reponse a fieté...
Dimanche 6 Août 2006

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Par Michaël Béhé à Beyrouth


95 % de Beyrouth, vit et respire mieux qu'il y a deux semaines...j'ai mis le Champagne au frais pour fêter la victoire des Israéliens. Les politiques, les journalistes et les intellectuels du Liban ont connu, ces jours, le choc de leur vie. Ils savaient bien que le Hezbollah avait constitué un Etat indépendant dans notre pays, un Etat incluant tous les ministères et les institutions parallèles, en double de ceux du Liban. Ce qu'ils ignoraient, qu'ils découvrent à la faveur de cette guerre, et qui les paralyse de surprise et d'effroi, ce sont les dimensions de cette phagocytose.
De fait, notre pays était devenu une extension de l'Iran, et notre soi-disant pouvoir politique servait, de surcroît, de paravent politique et militaire aux islamistes de Téhéran. Nous avons découvert soudain que Téhéran avait stocké plus de 12'000 missiles, de tous types et de tous calibres, sur notre territoire et qu'il avait patiemment, systématiquement, organisé une force supplétive, avec le concours des Syriens, qui s'appropriait, davantage jour après jour, toutes les chambres de la Maison-Liban. Figurez-vous que nous hébergeons des missiles sol-sol sur notre territoire, les Zilzal, et que le tir de tels engins à notre insu a le pouvoir de déclencher un conflit stratégique régional et, potentiellement, l'anéantissement du Liban.

Nous savions que l'Iran, par l'intermédiaire du Hezbollah, construisait une véritable ligne Maginot au Sud mais ce sont les images de Maroun el-Ras et de Bint J'bail qui nous ont révélé l'ampleur de ces travaux. Une dimension qui nous a fait comprendre plusieurs choses d'un seul coup : que nous n'étions plus maîtres de notre sort. Que nous ne possédions pas le commencement des moyens nécessaires à inverser le cours de cet état de fait, et que ceux qui avaient fait de notre pays la base avancée du combat de leur doctrine islamique contre Israël n'avaient pas la moindre intention de renoncer volontairement à leur emprise.

Les discussions de salut national concernant l'application de la résolution 1559 et réunissant la plupart des courants politiques libanais n'étaient donc que de la poudre aux yeux. L'Iran et la Syrie n'avaient pas investi des milliards de dollars pour militariser le Liban afin d'y mener leur bataille, dans l'objectif d'accéder au désir des Libanais et de la communauté internationale qu'ils prennent leur quincaillerie et qu'ils partent la réinstaller chez eux. Et puis l'indécision, la lâcheté, la division et l'irresponsabilité de nos dirigeants sont telles, qu'ils n'ont même pas eu à forcer leur talent. Pas eu besoin d'engager un bras de fer avec les autres composantes politiques du pays des cèdres. Ces dernières se sont montrées et continuent de se montrer inconsistantes. Certes, notre armée, réformée durant des années par l'occupant syrien pour ne plus jamais pouvoir remplir son rôle de protectrice de la nation, n'avait pas la capacité à se mesurer aux miliciens du Hezb. Notre armée à qui il est plus dangereux de faire appel, en raison des équilibres explosifs qui constituent chacune de ses brigades, que de l'enfermer à double tour dans ses casernes. Une force encore largement inféodée à ses anciens maîtres étrangers, au point d'être incontrôlable ; au point d'avoir collaboré avec les Iraniens pour mettre NOS radars côtiers à disposition de leurs missiles, qui ont bien failli couler un bâtiment israélien en face de Beyrouth. Les éléments non-Hezbollah du gouvernement ignoraient, quant à eux, et jusqu'à l'existence de missiles sol-mer sur notre territoire… Cela a valu la destruction ultra justifiée de tous NOS radars par l'armée des Hébreux. Et encore nous en tirons-nous à bon compte dans cette embrouille.
On a beau jeu désormais de pleurnicher et de jouer hypocritement le rôle des victimes. Nous nous y entendons à nous faire plaindre et à prétendre que nous ne sommes jamais responsables des horreurs qui se déroulent à intervalles réguliers sur notre sol. Bien sûr cela n'est que foutaise ! La résolution 1559 du Conseil de Sécurité, exigeant de NOTRE gouvernement qu'il déploie NOTRE armée sur NOTRE territoire souverain, le long de NOTRE frontière internationale avec Israël et qu'il désarme toutes les milices évoluant sur NOTRE sol, a été votée le 2 septembre 2004.

Nous disposions de deux ans pour mettre en œuvre cette résolution et pour garantir ainsi un avenir paisible à nos enfants et nous n'avons strictement rien fait pour cela. Notre plus grand crime – mais ça n'est pas le seul ! –, encore, n'est pas de ne pas y être parvenus, mais de n'avoir rien tenté ni rien entrepris. Et cela, ce n'est la faute de personne d'autre que celle des minables politiciens libanais.
Notre gouvernement, même depuis le départ de l'occupant syrien, a laissé les bateaux et les camions d'armes se déverser chez nous. Sans même se préoccuper de regarder leur chargement. Il a hypothéqué les chances de renaissance de ce pays en confondant le Printemps de Beyrouth avec la libération de Beyrouth. En fait, nous venions d'obtenir une occasion, une sorte de moratoire inespéré, pour nous permettre de prendre notre avenir en mains, rien de plus.

Dire que nous n'avons même pas été capables de nous entendre pour "pendre" Emile Lahoud – le pantin des Al-Assad – sur la Place des Martyrs et qu'il est toujours président de ce que certains s'entêtent à appeler notre république… Il n'y pas à chercher beaucoup plus loin : nous sommes ce que nous sommes, c'est-à-dire pas grand-chose.
Toutes les personnes assumant des responsabilités publiques et informationnelles dans ce pays sont responsables de la catastrophe. Sauf ceux de mes confrères, journalistes et éditeurs, qui sont morts, assassinés par les barbouzes syriens, parce qu'ils étaient nettement moins lâches que ceux qui ont leur ont survécu. Et Lahoud est resté à Baabdé ! (le palais du président de la République du Liban. Ndlr).

Et lorsque je parle de catastrophe, je n'entends pas l'action menée par Israël pour répondre à l'agression de ses civils et de son armée, qui s'est produite depuis notre sol et que nous n'avons strictement rien fait pour éviter, et dont nous sommes conséquemment responsables. Toute dérobade à cette responsabilité – certains, ici, n'ont pas les notions du droit des nations minimales nécessaires à le comprendre ! – signifie que le Liban, en sa qualité d'Etat, n'existe pas.
L'hypocrisie se poursuit : même certains éditorialistes du respectable L'Orient-le-Jour mettent dos à dos la sauvagerie du Hezbollah et celle des Israéliens. Honte ! Veulerie ! Et nous serions qui, dans cette fable ? Les pauvres victimes ad aeternam des ambitions des autres ?

Les hommes politiques soit soutiennent cette thèse insensée, soit se taisent. Ceux dont on attendait qu'ils parlent, qu'ils sauvent notre image, se taisent comme les autres. Et je fais précisément allusion au général Aoun, qui aurait pu passer l'épaule en clamant la vérité. Même son ennemi, Walid Joumblatt, le chef des Druzes s'est montré moins… vague.
Victime ? Le Liban ? Quelle plaisanterie !

Avant l'attaque israélienne, il n'y avait plus de Liban, ce n'était plus qu'un hologramme.
A Beyrouth, des citoyens innocents comme moi se voyaient interdire l'accès de certaines zones de leur propre capitale. Mais notre police, notre armée et nos juges aussi en avaient été exclus. C'était le cas, par exemple, du périmètre de commandement du Hezbollah et des Syriens dans le quartier de Haret Hreïk (en rouge sur la carte satellite). Un carré d'un kilomètre de côté, une capitale dans la capitale, gardé en permanence par une armée de Horla [1], possédant ses institutions, ses écoles, ses crèches, ses tribunaux, sa radio, sa télévision et surtout… son gouvernement. Un "gouvernement" qui a décidé seul, à la place des potiches de celui du Liban – dans lequel le Hezbollah a également ses ministères ! – d'agresser un Etat voisin, avec lequel nous n'entretenons aucun différent substantiel ou fondé, et de NOUS plonger ainsi dans un conflit sanglant. Et si attaquer un Etat souverain sur son territoire, assassiner huit de ses soldats, en kidnapper deux autres et, simultanément, lancer des roquettes sur neuf de ses villes ne constitue pas un casus belli, il faudra alors revoir sérieusement la définition de ce principe juridique.

Alors ils en sont presque tous, ces politiciens lâches, y compris de nombreux leaders et religieux chiites eux-mêmes, à bénir chaque bombe qui se détache d'un F-16 juif et qui vient réduire à l'état lunaire l'insulte à notre souveraineté que constituait Haret Hreïk, en plein cœur de Beyrouth. Sans les Israéliens, comment aurions-nous fait pour recevoir une nouvelle chance – que nous ne méritons en aucune façon ! – de reconstruire notre pays ?
Chaque fortin irano-syrien que Jérusalem détruit, chaque combattant islamique qu'elle élimine, et c'est le Liban qui se remet proportionnellement à revivre ! Les soldats d'Israël font, une nouvelle fois, notre travail. A nouveau, comme en 82, nous assistons, lâches, terrés, minables et en les insultant, en plus, à leur sacrifice héroïque qui nous permet de conserver l'espoir. De ne pas être engloutis dans les entrailles de la terre. Car, bien évidemment, à force de nous être souciés du Liban-Sud comme de notre dernière chemise, d'avoir laissé l'étranger se saisir des privilèges qui nous appartenaient, nous n'avions plus la capacité de recouvrer notre indépendance et notre souveraineté. Si, à l'issue de cette guerre, l'armée libanaise reprend le contrôle de son territoire et se débarrasse de l'Etat dans son Etat, qui œuvrait à la mort par asphyxie du dernier cité, ce sera uniquement grâce à Tsahal, et cela, tous ces poltrons de politiciens, de l'escroc Fouad Siniora, à Saad Hariri, le fils du pilleur du Liban, et au général Aoun-le-droit, le savent parfaitement.

Quant aux destructions causées par les Israéliens… que voilà une autre imposture : regardez la carte satellite ! J'ai positionné, tant bien que mal, MAIS DANS DES PROPORTIONS CORRECTES, les parties de ma capitale qui ont été détruites par Israël. Il s'agit de Haret Hreïk – en totalité – et des demeures des chefs du Hezbollah, situées dans la grande banlieue chiite de Dayaa (comme ils l'écrivent) et que j'ai encadrée en bleu.
En plus de ces deux zones, Tsahal a fait sauter un immeuble de commandement du Hezbollah de 9 étages, dans la city de Beyrouth, plus haut sur la carte que Haret Hreïk et légèrement à gauche (au nord-ouest). Il s'agissait du "perchoir" de Nasrallah à l'intérieur de la cité, par lequel il affirmait sa présence-prédominance sur nous. Un entrepôt d'armes syriennes dans le port, deux radars de l'armée, que des officiers chiites avaient mis à la disposition du Hezb, et un camion suspecté de transporter des armes, dans le quartier chrétien d'Achrafieh. De plus, les infrastructures routières et aéroportuaires ont été mises hors d'état de fonctionner : elles servaient à nourrir le Hezbollah en armes et en munitions. Hors ceci, Tsahal n'a rien touché, rien abîmé, et tous ceux qui parlent de la "destruction de Beyrouth" sont soit des menteurs, soit des Iraniens, soit des antisémites, soit des absents. Même les maisons situées à une ruelle des objectifs que j'ai mentionnés n'ont pas été touchées, pas même n'ont-elles subi une égratignure ; c'est, en regardant ce travail, que l'on comprend la signification du concept de "frappes chirurgicales" et que l'on peut s'extasier devant la dextérité des pilotes juifs.



Carte satellitaire de Beyrouth (Google Earth)
Cerné de rouge, le quartier rasé, de bleu, celui où les demeures appartenant aux huiles de l'organisation terroriste ont été détruites (Michaël Béhé)

Beyrouth, tout le reste de Beyrouth, 95 % de Beyrouth, vit et respire mieux qu'il y a deux semaines.
Tous ceux qui n'ont pas fait cause commune avec le terrorisme savent qu'ils n'ont strictement rien à craindre des avions d'Israël, bien au contraire ! A titre d'exemple, hier soir, le restaurant où je suis allé manger était plein à craquer et j'ai dû attendre 21h 30 pour pouvoir m'attabler. Les gens sont tout sourire, détendus, mais personne ne les filme : drôle de destruction de Beyrouth, n'est-il pas ?

Bien sûr, il y a les quelques 500'000 réfugiés du Sud, qui vivent une véritable tragédie et qui ne sourient pas, eux. Mais Jean (Tsadik. Ndlr), qui a les yeux rivés sur Kfar Kileh, et dont j'ai appris que l'on pouvait croire chaque parole, m'assure que la quasi-totalité des maisons desdits réfugiés sont intactes.
Ils pourront donc y revenir dès que le Hezbollah aura été vaincu.

La défaite des intégristes chiites d'obédience iranienne est imminente. Les bilans communiqués par les séides de Nasrallah et par la Croix-Rouge libanaise sont trompeurs : premièrement, sur les 400 morts déclarés par le Liban, seuls 150 sont de vraies victimes civiles collatérales de la guerre, les autres étaient des miliciens sans uniforme au service de l'Iran. Le reportage photographique de Stéphane Juffa Les civils des bilans libanais… pour notre agence constitue à ce jour la preuve tangible unique de ce gigantesque bidouillage morbide. Ce qui rend ce document éminemment important.
De plus, l'organisation de Hassan Nasrallah n'a pas perdu 200 combattants, comme l'affirme Tsahal. Ce chiffre ne concerne que les combats s'étant déroulés à la frontière, encore est-il sous-évalué par les Israéliens, pour une raison que j'ignore, d'une centaine de miliciens éliminés. Le bilan réel des pertes du Hezbollah, celui qui inclut les morts de Beyrouth, de la Bekaa, de Baalbek et de ses autres camps, bases de lancement de roquettes et de missiles et dépôts d'armes et de munitions s'élève à 1'100 Hezbollani supplémentaires qui ont définitivement cessé de terroriser et d'humilier mon pays.

Comme l'immense majorité des Libanais, je prie pour que personne ne mette fin à l'attaque israélienne avant qu'elle n'ait fini de désosser les terroristes. Je prie pour que les soldats hébreux pénètrent dans tous les recoins du Sud-Liban et en chassent, à notre place, la vermine qui s'y accroche. Comme l'immense majorité des Libanais, j'ai mis le Champagne au frais pour fêter la victoire des Israéliens.
Mais, au contraire d'eux, je sais admettre, pour paraphraser Michel Sardou, qu'ils combattent également pour notre liberté, une autre bataille "où toi tu n'étais pas" ! Et, au nom de mon peuple, je veux exprimer ma reconnaissance infinie aux parents des victimes israéliennes, civiles et militaires, dont les êtres aimés sont aussi tombés pour que je puisse vivre debout dans mon identité. Qu'ils sachent que je les pleure avec eux.

Quant à la clique de minables qui fait florès à la tête de mon pays, il est temps qu'ils comprennent qu'après cette guerre, après que nos alliés naturels nous auront débarrassé de ceux qui nous empêchaient de reconstituer un Etat, un cessez-le-feu ou un armistice ne suffiront pas. Pour assurer l'avenir du Liban, il faudra qu'ils comprennent qu'il est temps de faire la paix avec ceux contre qui nous n'avons aucune raison de faire la guerre. Il n'y a, en effet, que la paix qui assure la paix. Il faut bien que quelqu'un le leur dise, car dans ce pays, on n'a pas appris ce qu'étaient les lapalissades…
Note :

[1] Michaël Béhé fait allusion au Horla, un livre de Guy de Maupassant [Ndlr]
 défaite de T.sale !!!!
Dimanche 6 Août 2006

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salam,

Certains attendent de sabrer la victoire de T.sale, arméee criminelle qui avait crié victoire, aprés 25 jours de barbarie,de crimes sur des innocents, des milliers de tonnes de bombes larguées, vient de subir sa plus belle défaite :12 soldats sionnistes tués par de simples roquettes du hezbolah, sans parler de plusieurs blessés trés grave !!!!
 elham
Lundi 7 Août 2006

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la france a fait un virage à 360°, son attitude mesurée dans le conflit / au conflit israélo arabe n'est qu'un mythe.

 ingénu
Jeudi 10 Août 2006

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A- Le jour où les mères musulmanes n'enverrons plus leurs jeunes enfants se faire tuer au nom d'une idéologie mortifère prônant le culte de la mort nous aurons fait un grand pas

B- pourquoi les imams pousse-au-crime croyant fermement au paradis et à ses vierges n'envoient-ils pas leurs enfans se faire exploser ou bien ne se font-ils exploser eux-mêmes à la place des pauvres gamins au crâne bourré ?

C- Pourquoi tous les excités ne vont-ils pas se faire tuer au Liban ?

Peur de mourir ou pas fous ?
 keblow
Jeudi 10 Août 2006

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Ingénu...
Peur de mourir ou pas fous ? NON PAR LACHETE.