Connectez-vous S'inscrire

L’homme est-il en droit d’opposer son veto à des actes de sa femme envers Dieu ?

 François Carmignola
Samedi 27 Avril 2019

Notez Version imprimable
[Ignorer]
Passé l'effarement et l'absolue incompréhension occidentale pour de tels errements, on ne peut qu'admirer le calme de cette critique mesurée de l'"orthodoxie". Miracle de l'euphémisme et de la communication publique de ce qui pourrait apparaitre comme l'expression moqueuse de la plus méprisante islamophobie !
 Rem
Samedi 27 Avril 2019

Notez Version imprimable
[Ignorer]
Je suis aussi critique qu'un autre sur les errements des civilisations, entre autres dites "musulmanes", mais je peine à voir en quoi les mots régle injuste et scélérate" ou "violence/esclave sexuelle" constituent en quoi que ce soit un euphémisme.
 François Carmignola
Dimanche 28 Avril 2019

Notez Version imprimable
[Ignorer]
L'euphémisme est partout.
D'abord l'utilisation du mot "orthodoxie". "Voie droite" en grec, utilisé sans doute hors de propos, pour qualifier (ou non) une tradition qui établit religieusement, elle est connue pour ça, une différence ontologique entre homme et femme.

Avec le voile donc, les inégalités concernant l'héritage et la gifle "ritualisée" (c'est aussi un euphémisme), on a encore un effet de cette belle conception spiritualisante qui est, faut il le rappeler, rejeté absolument par la majeure partie du monde.

En parler par la bande sans y toucher en tenant un raisonnement intelligent qui préserve l'essentiel me parait être de l'hypocrisie... Un peu comme le moratoire concernant la lapidation, encore un euphémisme.

Que ce type de débat, voire de polémique (on attend impatiemment la réponse de l'"orthodoxie") puisse avoir lieu en occident me parait surréaliste. La mondialisation, quoi.

Et puis "droit de ne pas être l'esclave sexuelle" vous me permettrez de considérer cela comme quasiment humoristique.

Une remarque finale. Les musulmans aujourd'hui considérés (et aussi par eux mêmes) comme moralement rigides au sein de l'occident dépravé furent longtemps considérés au contraire comme licencieux: harem, violences envers les femmes, esclaves sexuelles. L'exemple donné ici conforte cette manière de voir, même si naturellement l'auteur a raison de s'y opposer.