|
Lettre ouverte au Premier ministre : Apartheid français, cette République qui nous tue
Le mot "apartheid" est doublement inapproprié. D'abord parce qu'il veut dire: une institution légalisée de la séparation des peuples, ensuite par ce qu'il ne veut pas dire: qu'on la souhaite.
D'abord il ne s'applique pas, et donc l'emploi du mot signifie soit une mauvaise compréhension du Français (quoique le mot ne soit pas Français) soit une volonté de décrire une situation autre par un terme extrême, faute de la qualifier autrement pour ce qu'elle est.
Ensuite, et là c'est plus grave, parce qu'on la souhaite, la situation, car alors on pourrait la résoudre, en établissant ou en supprimant une disposition législative, mesure commode et qui satisferait tout le monde, notamment les politiciens incapables qui s'en contenteraient.
Passons sur le fait que l'on accepte de désigner une situation par un mot qui ne convient pas: pour un premier ministre en fonction, c'est un ridicule et un aveu d'impuissance à maitriser et la langue et la situation. De votre part, qualifier l'école de la Réplique de "mouroirs éducatifs", et accuser la République de vouloir "nous tuer" est dans la même veine et signifie la même chose: ridicule et impuissance.
Toujours en parlant de langue, l'expression "classes populaires", terme générique, pour désigner uniquement des populations d'origine étrangère, à l'exclusion d'autres classes sociales populaires parfaitement existantes qui n'ont pas cette chance est aussi une erreur linguistique.
L'expression "nos cités" est également impropre: qui est ce "nous" ? Les classes populaires ?
Toujours au sujet de la langue, la comparaison de "mamadou" et de "soren" (d'où vient il celui là?),
des yeux noirs et bleus, est objectivement raciste et devrait être évitée.
La réalité est l'inadaptation de l'immigration Française à sa situation: fragilisée par la mondialisation et ses propres faiblesses, la société économique a maintenant du mal à apporter du positif à ses habitants déracinés issus du tiers monde.
Il n'y a pas d'"injustice sociale" (vous parlez en fait de discrimination ethnique) qui vaille: ou alors elle s'applique aussi aux conditions de vie en vigueur au maghreb indépendant: après cinquante ans d'indépendance, quand est il , et qu'est ce que l'absence de racisme a permis ?
Plus que jamais, les hommes ont d'abord à se prendre en main eux mêmes et leur état de passivité n'est en rien amélioré par leur situation géographique: la misère culturelle et économique est présente des deux cotés de la mer. Objectivement, c'est toujours chez soi que l'on réussit le mieux. Pourquoi donc s'installer en France quand les conditions y sont si difficiles ?
L'immigration (c'est ce dont on parle) est récente (moins d'un siècle), et de par son origine géographique et culturelle éloignée, difficile à comprendre et à apprécier de natifs déjà bien occupés à vivre leurs propres évolutions. C'est à elle à s'adapter si elle le peut, et pas l'inverse.
Le propre d'un socialiste au pouvoir est de mentir, de truquer les concepts. Ainsi la menace terroriste venant de musulmans est truquée en une lutte contre les inégalités sociales, contre " l 'apartheid".
C'est un classique de la pensée socialiste de tout transformer en inégalités sociales. Le terrorisme musulman provient ainsi de la lutte des classes, sans pouvoir toutefois transformer les terroristes en héros de la lutte contre le capitalisme.
|
|
Recevez le meilleur de l'actu
|
|
|
copyright © 2002-2024 Saphirnews.com - ISSN 2497-3432 - tous droits de reproduction et représentation réservés et strictement limités - Déclaration Cnil n° 1139566
|