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Quand la France organisait le Hajj : asseoir sa « légitimité aux yeux des musulmans de l’empire » (2/2)
Avant la laicité (séparation) concernait les membres du clergé et les politiciens.
Les uns et les autres chacun de leurs cotés.
Elle était la séparation entre les religieux ayant un titre, une responsabilité et les représentants politiques, les élus
Elle a muté. Aujourd'hui la laicité vise les signes extérieurs de foi du citoyen, du lambda.
Elle est devenue une facho-laicité.
Quand tout est dans l'Etat c'est comme ça que ça s'appelle, un fascisme.
L'Etat s'immisce aujourd'hui dans la vie des croyants, les vilipende, leur dicte la façon dont ils doivent vivre leur foi, un vrai clergé. Il n'y a pas de séparation l'Etat veut etre le clergé.
Pas avant pardon. Plus précisément la définition officielle du terme laicité signifie séparation.
Cette fameuse séparation n'a en réalité jamais vraiment existé.
Les représentants religieux qu'ils puissent etre issus de n'importe quels pays sont en réalité soumis aux Etats.
Les droits qu'ils ont sont un bon vouloir accordés par les politiques.
Les droits ou non droits d'ailleurs, les dictatures par exemple.
Qu'il puisse s'agir de démocraties ou de régimes autoritaires les croyants dépendent du bon vouloir de leurs dirigeants. Il existe des régimes différents mais quels qu'ils soient les croyants sont quoiqu'il en soit soumis à leurs bons vouloir.
En fait, cette organisation de la France du pèlerinage visait plutôt à assoeir la légitimité du nouveau état Wahabitte savamment instauré par les puissances mondiales et renforcer sa stabilité aux yeux du monde musulman qui le voyait déjà comme un intrus en terre d’Islam.
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