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Suite à la manifestation du 11 février à Paris

 shaima
Lundi 13 Février 2006

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salam alikoum,

je tiens à vous avertir ke le lien pour la pétition fonctionne mais que celle-ci a été supprimée du site en raison de son anonymat!!
 sara
Lundi 13 Février 2006

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salam Alaykoum,

Les Musulmans, bien que heurtés, vilipendés, diffamés, humiliés, attaqués de partout par l'arrogance "occidentale civilisationnelle mediatico-politico-cuturelle" , la situation s'aggravant encore plus avec le 11 septembre, ont toujours su rester dignes et pleins d'humilité! Quelle belle leçon de civilisation, ce samedi lors de la manif à Paris à tous les détracteurs de l'Islam! Juste 2 petites secondes d'infos aprés un quart d'heure d'ouverture du journal sur la chaine publique france 2- rien à gratter: pas de démence islamiste!

Quand à ceux qui s'abritent derrière la "speudo liberté d'expression" sélective, à géométrie variable, il y a une limite que des lois sasnctionnent. Pourquoi dans ce cas précis , n'ont-elles pas été appliquées? Pour qui nous prend-on, nous les Musulmans? des ignares attardés?

Carricarures et LOIS :
Au DANEMAK : un article du code pénal punit "celui qui offense ou insulte publiquement une religion reconnue dans le pays"!
mais 2 poids - 2 MESURES !!!!!!!!: dans l'affaire des caricatures de Mahomet cette disposition est cependant entrée en conflit avec la liberté d'expression. Un procureur a en effet jugé irrecevable la plainte des 11 organisations musulmanes qui avaient porté plainte contre les dessins à l'origine des violences qui secouent actuellement certains pays musulmans.

De l'outrage à la religionen Europe NOUVELOBS.COM | 07.02.06 | 10:25
Retour sur les lois contre les outrages à la religion dans les pays européens et leurs applications.La majorité des pays européens, à commencer par le Danemark où ont été publiées les caricatures de Mahomet, possèdent dans leur arsenal juridique une loi ou une disposition légale réprimant les actes d'outrage à la religion, mais y ont cependant rarement recours.Le terme strictement religieux de "blasphème", qui consiste en une atteinte au sacré et à la divinité, est utilisé dans les textes de loi d'une minorité d'Etats, la grande partie des pays visant plutôt l'outrage à la religion et l'incitation à la haine religieuse.Ainsi, en Finlande, sont punies de six mois d'emprisonnement maximum les personnes coupables d'avoir "publiquement blasphémé Dieu" ou d'avoir diffamé ou profané ce qui est considéré comme sacré par une Eglise ou une communauté religieuse, en vertu de la loi existante.Aux Pays-Bas, la loi exige cependant que l'acte ou la parole blasphématoire ait été préméditée et exécutée de manière "aggravée", et seules trois condamnations auraient été prononcées depuis son entrée en vigueur dans les années 1930.


En AUTRICHE : la loi permet également des poursuites pour "blasphème", mais le dessinateur Gerhard Haderer, dont la BD "La vie de Jésus" représentait ce dernier comme un surfeur fumeur de haschisch a été condamné pour blasphème en Grèce, personne n'ayant déposé de plainte dans son pays. Cette condamnation qui a ensuite été annulée en appel.

La GRECE :- où l'Etat n'est pas séparé de l'Eglise orthodoxe - possède une loi prévoyant de punir "l'insulte aux religions par voie de presse".Mais dans la majorité des autres pays européens, la loi s'attaque plutôt à l'outrage à la religion ou à l'incitation à la haine religieuse.

Au DANEMAK : un article du code pénal punit "celui qui offense ou insulte publiquement une religion reconnue dans le pays", dans l'affaire des caricatures de Mahomet cette disposition est cependant entrée en conflit avec la liberté d'expression.

Un procureur a en effet jugé irrecevable la plainte des 11 organisations musulmanes qui avaient porté plainte contre les dessins à l'origine des violences qui secouent actuellement certains pays musulmans.

En ESPAGNE : une loi réprime le délit d'"offense aux sentiments religieux", passible d'amende, et l'Italie considère aussi comme un délit "l'outrage à la religion" et "l'incitation à la haine entre les religions".

La GRANDE-BRETAGNE : a récemment institué un délit d'incitation à la haine religieuse, qui s'appliquera uniquement aux attitudes et mots menaçants dans le but évident de provoquer la haine, mais ne concernera pas critiques, insultes, offenses ou attitudes consistant à ridiculiser une religion ou une croyance.

La POLOGNE : punit également "quiconque offense les sentiments religieux des autres personnes en injuriant publiquement un objet ou un lieu de culte religieux". L'artiste Dorota Nieznalska est actuellement en procès pour avoir exposé une photo de parties génitales masculines placées sur un crucifix."L'incitation à la haine nationale, raciale ou religieuse".

En RUSSIE : peut valoir à son auteur entre 2 et 4 ans de réclusion.

"En 2005, le directeur du Musée Sakharov Iouri Samodourov a été condamné à 2.800 euros d'amende pour avoir organisé une exposition anticléricale".

En ALLEMAGNE : le code pénal prévoit jusqu'à trois ans d'emprisonnement en cas d'insulte à "une société religieuse ou une association présentant sa propre conception du monde", mais cette disposition est peu utilisée.

Au PORTUGAL : la loi punit ceux qui "offensent publiquement autrui sur la base de ses croyances religieuses de manière à perturber l'ordre public".

En NORVEGE : une loi prévoit aussi que les atteintes aux croyances religieuses sont passibles de six mois maximum de prison, mais cette disposition des années 1930 reste inusitée.