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Un certificat international de maîtrise de la langue arabe lancé depuis Paris par l'IMA
Il y a eu en France des fonctionnaires sanctionnés pour avoir parlé arabe ou je me trompe!
Ce sont les personnes qui l'enseignent ou qui l'interprète qui font dire aux mots ce qu'ils ne disent pas. Les personnes. Pas l'islam. Je pense qu'à peu près tout le monde doit avoir ce point de vue. Alors pourquoi se trouve t-il des personnes qui convainquent aussi en disant le contraire. A savoir que ce ne sont pas les personnes mais la religion, l'islam qui est à incriminer.
A mon avis ils font semblant de délivrer une analyse dont ils savent pertinemment qu'elle est fausse. Je ne vois que ça. Ca oui alors ils en sont vraiment convaincus. Sans doute du au fait que des pays musulmans eux memes ne valident pas le meme islam. Le chiite, le sunnite et autres ites.
Et ce qui fait du coup que l'islam n'est au final que ce que l'on dit qu'il est.
Mais pour autant, ce meme en s'agissant des Etats il n'en reste pas moins qu'ils ne sont au final eux aussi que des personnes.
Ce qui fait du coup des uns et des autres qu'ils mettent à avoir raison.
L'islam est en résumé des personnes.
Idem s'agissant des autres religions d'ailleurs.
Les religions sont des personnes. Lol.
Bien apprendre la langue arabe. Les mots ont un sens et pas un autre.
Il faudrait voir aussi de l'appliquer au français.
Nous aussi avons des façons étranges de dire les choses.
On utilise par exemple le meme mot pour décrire un état et pour faire.
Je suis une femme par exemple et je suis coiffeuse.
Un état donc (je ne peux ne pas l'etre) et un métier (faire quelque chose)
Je suis ce dont j'ai l'air. On me reconnaît.
Partout ou je vais, dans tout ce que je fais, dans tout ce que je dis, pense, je suis une femme.
Je suis coiffeuse. Une femme qui fait quelque chose donc.
Je fais la coiffeuse. Lorsque j'ai terminé je deviens autre chose.
Une cuisinière, une lectrice, une écolo, une fumeuse.. bref, tout ce qui n'est pas coiffeuse.
J'ai de l'argent. Je suis riche (un état et pas ce que j'ai)
Etre (un état) et etre (faire) et etre (avoir) c'est pourtant pas la meme chose.
En ce moment je suis affamée et je suis laide.
J'ai faim, c'est ponctuel et je suis laide ça peut etre un sentiment, je ne me suis pas encore maquillée donc je suis laide. Mais ça peut etre aussi constant. Je louche par exemple.
J'ai faim. Personne d'autre que moi ne peut le savoir si je ne le dis pas.
Je louche par contre, tous ceux qui m'ont déjà vu le savent.
On a. On est. On a l'air. On fait. Il faut etre quelque chose.
Je parle arabe par exemple peut faire un je suis arabe (etre)
Ca peut faire aussi un arabophone juste (savoir faire quelque chose)
Nous devons identifier. Reconnaître. Ca c'est comme ça et pas autrement.
Nous sommes contraints de vivre en société ce qui nous oblige à tacher de bien décrire la réalité pour bien nous comprendre.
On voit, on fait, on entend et les choses, les etres doivent etre définis.
Les idées aussi. Je suis socialiste par exemple.
Ce n'est pas tant parler une langue ou une autre l'important mais de bien dire les choses. Et on ne sait pas le faire. Pourtant une langue ça sert à bien se comprendre. Et si ça sert à bien se comprendre ce n'est en apprendre une autre qu'il faudrait faire mais n'en parler qu'une seule.
Nous sommes vieux de millions d'années, comment se fait t-il que la logique, bien se comprendre donc, n'existe pas.
Selon ou les gens habitent ils se mettent à changer.
Ce sont donc les autres qui nous font.
Les sociétés formatent les gens.
La plupart d'entre nous ne connaissons des autres cultures que quelques plats, la façon qu'ils ont d'écrire, leur actualité politique parfois, leur habits traditionnels ou la religion qu'ils ont et pas beaucoup plus.
Je peux par moi meme et si je le décide tout connaître sur le bout des doigts.
Ce qu'en disent les auteurs d'aujourd'hui ou ce qu'en disent les auteurs d'autres époques.
Ce sont les lieux ou ils habitent qui font les gens.
Ce que l'on est donc la connaissance.
De grands philosophes se sont penchés sur le sens de la vie, sur le sens des choses. Ils n'ont pas trouvé la réponse. Mais ils savent qu'elle se trouve dans la connaissance.
Le sens de la vie, des choses ne se trouve dans etre mais dans connaître.
Notre pays défend la francophonie.Il y a chez nous des français qui ont un vocabulaire de 400 mots. Une émission ou une conversation un peu pointues, ils ne les comprennent pas, ils se débrouillent et bricole un sens. Bien se comprendre chez les autres c'est important mais bien se comprendre chez soi tout autant. Il ne faudrait pas faire du chez les autres un plus important que chez soi.
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