Dominique Strauss Kahn a été l’objet d’une attaque à la chaussure ce jeudi 1er octobre à Istanbul. Venu assister aux réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale prévues les 6 et 7 octobre prochains, le président du FMI donnait une conférence à l’université privée de Bilgi, sur la rive orientale d’Istanbul.

Alors qu’il avait pratiquement terminé son intervention, un jeune homme a dévalé les marches de l’amphi avec une chaussure à la main, qu’il a lancée en direction de M. Strauss-Kahn. L’homme a été rapidement maîtrisé par le service d’ordre et conduit à l’extérieur de l’amphi. La chaussure n’a pas atteint sa cible, mais le geste a terni la visite du président du FMI, qui a tenté d’ironiser sur l’événement en remerciant son agresseur d’avoir attendu la fin de son allocution.

Interrogé par la chaine de télévision NTV, le recteur de l’université Bilgi a affirmé que l’auteur du jet de chaussure n’était pas étudiant de son université, connue pour être la deuxième université la plus prestigieuse du pays après l’université publique de Galatasaray qui est francophone, Bilgi étant anglophone.

Certaines télévisions nationales ont présenté le lanceur de chaussure comme un étudiant d’une université du nord-ouest du pays tandis que, selon le ministre de l’Intérieur Besir Atalay, il s’agit d’un journaliste accrédité pour l’événement. Le journal Birgün, de la gauche turque, a reconnu l’homme comme membre de son service politique. Selon ce même journal, il aurait été libéré par la police dans l’après-midi.

En marge de cet événement qui fait penser au geste du journaliste Mountazer al-Zaïdi, qui avait lancé deux chaussures en direction du président George W. Bush à Bagdad l’an dernier, des groupes de gauchistes ont tenté de se faire entendre. Un groupe a essayé de déployer une banderole hostile au FMI et au parti AKP, issu de la mouvance islamique actuellement au pouvoir. Depuis un an, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan est en pourparlers avec le FMI pour l’obtention d’un crédit à la suite d’un premier crédit contracté en 2005. Une mesure vivement contestée par la « gauche turque ».

La vidéo de la scène

La 8e Nuit Blanche − le parcours artistique nocturne gratuit dévolu à l’art contemporain − se tiendra cette année à Paris, le samedi 3 octobre, de 19 h à 7 h du matin.

Pour la première fois, la Nuit Blanche s’étendra à la banlieue et la Grande Mosquée de Paris participera à cette opération. En collaboration avec l’écrivain Frédéric Boyer, le metteur en scène Jean-Baptiste Sastre et André Serré, l'ingénieur du son, le peintre français d’origine arménienne Sarkis Zabunyan investira le jardin et la cour de la Grande Mosquée.

Dans la cour précédant l’accès à la salle de prière, sera installé un miroir exhalant un parfum de rose et unissant symboliquement la Terre et le ciel. Par le son, l’image, les odeurs et diverses sensations, ce projet de Sarkis invitera le visiteur à la contemplation et au recueillement.

Crédit Agricole Asset Management Group (CAAM), la holding de gestion d’actifs du groupe Crédit Agricole, a annoncé le lancement de CAAM Islamic, sa première SICAV investie en conformité avec la sharia, la loi islamique qui interdit, entre autres, l’usage des intérêts et l’investissement dans des secteurs d’activité illicites comme l’alcool, le tabac ou les jeux, a rapporté lundi 28 septembre le site Boursier.com.

CAAM s’est doté d’un comité de conformité sharia, composés d’experts musulmans chargés de vérifier la conformité des investissements de ces fonds. S’il advient que des dividendes proviennent d’activités non conformes aux principes islamiques ou résultent de la perception d’intérêts, les montants seront reversés à l’association Action contre la Faim, dont CAAM Group est le mécène.

À ceux qui ne sont pas familiers avec la Bourse, la SICAV est une société ayant pour but de mettre en commun les risques et les bénéfices d’un investissement et permet aux particuliers et aux institutionnels d'investir sur un produit financier diversifié sans se soucier de sa gestion.

Des banques islamiques devraient bientôt ouvrir en France, a déclaré, mardi 29 septembre, le directeur de cabinet de la ministre de l’Économie, Christine Lagarde. Selon Alexandre de Juniac, « il y a une ou deux procédures de demande d’autorisation pour des banques islamiques en France et je suis certain que ces procédures aboutiront très bientôt ». Même si certaines questions restent à régler, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, qui s’exprimait à ses côtés lors d’une conférence sur la finance islamique, à Paris, a dit n’avoir « aucun doute » sur une issue favorable, a rapporté Reuters.

Selon diverses estimations, l’introduction de la finance islamique sur le territoire permettrait d’attirer plus de 100 milliards de dollars. Ces déclarations interviennent deux semaines après l’adoption au Parlement d’une proposition de loi autorisant l’émission d’obligations islamiques, les sukuk malgré le « non » des députés de gauche et du Parti socialiste comme Henri Emmanuelli. « On introduit le droit islamique dans le droit positif français. Cela nous heurte profondément. C’est inacceptable. Vous faites n’importe quoi », a-t-il récemment déclaré.

Ces oppositions n’empêcheront ni l’avancée des travaux ni la tenue du 3e Sommet de la finance islamique, à Paris, le 7 octobre prochain, en présence de la ministre de l’Économie.

Lire aussi :
La France s’ouvre en 2009 aux banques islamiques
La Place de Paris a son sharia board

Un calme précaire est revenu à Jérusalem Est, mais les condamnations des dirigeants politiques palestiniens et arabes se multiplient à la suite des violents heurts qui ont opposé les Palestiniens aux soldats israéliens dans la Vieille Ville, dimanche 27 septembre.

Selon les Palestiniens, les premiers affrontements ont éclaté près de la mosquée Al-Aqsa après qu’un groupe d’Israéliens ultra-orthodoxes a pénétré dans l’enceinte de ce haut lieu sacré pour prier, par provocation à la veille du Yom Kippour, la fête du grand pardon.

La police israélienne a estimé, de son côté, que les Palestiniens ont attaqué, par méprise, des touristes venus visiter l’esplanade des Mosquées, ouverte à certaines heures de la journée aux non-musulmans. La police israélienne, qui a fait usage de bombes lacrymogènes et de grenades paralysantes, a fait près de 40 blessés.

L’Autorité palestinienne (AP) a parlé de provocation délibérée de la part des Israéliens. Mohammed Dahlan, le chef de la sécurité de l’AP, a même évoqué, dans un communiqué, la perspective d’une troisième Intifada « en réaction au non-respect par les Israéliens des sentiments des musulmans et de l’irruption dans la mosquée Al-Aqsa de groupes extrémistes juifs et de l’agression de musulmans dans son enceinte ». C’est dans ce même lieu qu’a éclaté la deuxième Intifada, neuf ans plus tôt, à la suite de la visite controversée du Premier ministre israélien Ariel Sharon.

La crise politique entre la France et l’Iran n’empêche pas les grands groupes français de faire affaire avec la République islamique. Un hypermarché ressemblant étrangement à Carrefour s’est implanté, en août dernier, à Téhéran sous le nom d’Hyperstar, narguant les consignes des autorités françaises de ne plus faire affaire avec le régime des mollahs depuis l’emprisonnement de Clothilde Reiss en juillet.

Les récents tirs tests de missiles effectués par l’Iran ne font qu’amplifier les menaces de sanction de la communauté internationale. De peur d’entacher leur image, de nombreuses multinationales telles que la chaîne hôtelière Accor, le groupe pétrolier Total et le leader du pneu Michelin ont suspendu leurs activités ou leurs projets en Iran.

Malgré les difficultés politiques, le marché iranien est en plein essor et certaines compagnies préfèrent utiliser des subterfuges pour se tailler une part du gâteau. Carrefour s’est ainsi implanté grâce à un partenariat avec Majid Al-Futtaim, le géant de la grande distribution au Moyen-Orient, qui a remplacé le bleu de la marque française par le vert, couleur symbolique de l’islam. Mais plutôt que d’assumer ce choix stratégique, le numéro deux mondial de la grande distribution se refuse aujourd’hui à tout commentaire.

Beyrouth accueille jusqu’au 6 octobre plus de 3 000 jeunes artistes et athlètes venus de 34 pays pour la 6e édition des Jeux de la Francophonie.

Organisé tous les quatre ans, cet événement invite la jeunesse francophone à se rencontrer au travers d’épreuves sportives et de concours culturels très diversifiés, à la manière des jeux de l’Antiquité. Un formidable échange culturel pour ces jeunes venus des cinq continents.
« Le pays d’accueil finance les jeux à 50 %, ou à 80 % lorsqu’il s’agit d’un pays du Nord », explique à l’AFP Mahaman-Lawam Sériba, directeur du Comité international des jeux (CIJF). Pas d’argent en jeu pour ces compétitions. « Les lauréats empochent des médailles et on essaye d’assurer leur promotion après les jeux », souligne M. Sériba.

Les Jeux de la Francophonie offrent aux jeunes artistes ou sportifs une première tribune internationale comme ce fut le cas, par exemple, pour Hicham El Guerrouj (athlétisme), Marie-José Pérec (athlétisme), Mélanie Engoang (judo), David Douillet (judo) ou encore Mayra Curado Andrade (chanson).

Depuis le 19 septembre et jusqu’au 27 du mois, c’est période de fête pour les hindous. Le festival religieux « Durga Puja » est célébré chaque année au niveau national en Inde, au Bangladesh ou encore à l’Île Maurice.

Les prières et les chants emplissent jour et nuit et les rues sont couvertes de chapiteaux et de tentes provisoires. Durant neuf jours, les hindous se consacrent au jeûne et aux prières, pour glorifier les déesses Durga, Lakhsmi et Saraswati, chacune correspondant à une qualité de l’homme (la fortune, l’intellect, la force…). « Quitter la maison pour se rendre au festival a des implications culturelles, économiques et sociales sur le pays. Cela renforce les liens sociaux et diminue le fossé qu’il y a entre les riches et les pauvres », affirme Quamrul Ahsan Chowdhury au journal Bengali.

L’hindouisme est la deuxième religion du Bangladesh (9,2 % de la population), juste après l’islam, religion majoritaire (89,7 %).

Le petit-fils du dernier sultan ottoman, Osman Ertugrul Osmanoglu, est décédé mercredi 23 septembre, dans un hôpital d’Istanbul, à l’âge de 97 ans, des suites d’insuffisance rénale. Des centaines de personnes en deuil se sont précipitées pour lui rendre un dernier hommage, samedi 26, lors des funérailles à la mosquée Bleue d’Istanbul.

Osmanoglu est né en 1912 dans un palais stambouliote. À la chute de l’Empire ottoman et à l’avènement de la Turquie kémaliste, il doit prendre le chemin de l’exil avec sa famille, passant plusieurs années de sa vie aux États-Unis. Il revient en Turquie en 1992, puis obtient du Premier ministre Tayyip Erdogan la nationalité turque, en 2004.

L’engouement pour l’ex-Empire ottoman connaît un regain considérable ces dernières années parmi les nouvelles générations en Turquie.

D’après le magazine féminin people Gala, Melanie Georgiades, alias Diam’s, se serait convertie à l’islam. Elle l’explique ainsi à son entourage : « Les médecines n’ont pas pu guérir mon âme, alors je me suis tournée vers la religion. »

Née en Grèce et issue d’un couple mixte franco-chypriote, Diam’s arrive en France à 4 ans et grandit en région parisienne. Elle sort son premier album en 1999 mais c’est son album Brut de femme, sorti en 2003, qui lui vaudra un disque de platine et une Victoire de la musique pour le meilleur album rap de l’année 2004. Se définissant comme une « écorchée vive », la chanteuse a depuis toujours parlé dans ses textes de Dieu et de sa foi, qui, pour elle, la raisonne. À 28 ans, elle se décrit comme une « nouvelle Diam’s », semblant enfin être en paix avec elle-même et avoir trouvé un équilibre dans sa vie.

Très engagée dans la vie comme dans ses textes, Diam’s milite notamment pour Amnesty International et n’hésite pas à affirmer ses positions politiques, notamment contre le Front national. La sortie de son prochain album, qui comprend les titres « I am somebody » et « Enfants du désert », est prévue pour fin 2009.

Sacré Premier Ballon d’or africain en 1970 et premier footballeur du continent à s’être imposé en Europe, Salif Keïta entre dans les pages de l’Histoire du football français, en étant le premier sportif malien et africain à donner son nom à un stade français.

Un projet soutenu par Dominique Lefebvre, maire de Cergy-Pontoise, qui inaugure ce dimanche 27 septembre, à 15 heures, en présence d’officiels, de grands joueurs de football et de Salif Keïta lui-même.

« Le stade Salif-Keïta incarne le symbole du renforcement de la fraternité et de la solidarité entre les peuples grâce à la magie du sport », indique un communiqué de la mairie de Cergy-Pontoise. Une manière de rendre hommage à l’apport du sport africain en France, de rendre « hommage à l’homme, au travers de valeurs de diversité, de solidarité et de fraternité qui sont aussi le reflet de l’identité plurielle présente sur le territoire cergypontain », poursuit le communiqué.

Le nouveau site comprend trois terrains de football en gazon synthétique, qui seront complétés dans les prochains mois par un quatrième terrain d’entraînement ainsi qu’une tribune de 500 places.

Eh bien non, Farouk Hosni, pourtant porté favori, n’a pas été élu à la tête de l’UNESCO. C’est la Bulgare Irina Bokova, 57 ans qui portera la chandelle. Une diplomate, ambassadrice de la Bulgarie à Paris. La première femme à accéder au poste de chef de la culture mondiale.

Grosse déception pour l’Égyptien, qui, à son retour de la capitale française, où siège cette institution, a affirmé à son arrivée à l’aéroport : « Le candidat égyptien avait contre lui tous les journaux et les pressions sionistes. Il y a eu des groupes juifs dans le monde qui ont eu une très très grande influence sur la question », reprochant également à l’ambassadeur américain à l’UNESCO de s’être « activé avec force et avec tous les moyens à sa disposition » contre lui.

Le candidat malheureux – accusé d’antisémitisme et de censure durant toute la campagne − a dit avoir eu à ses côtés le « sud de l’Europe, des pays respectables qui nous ont donné leur voix, mais il n’y avait pas l’impulsion qui était donnée par d’autres pays, de très grands pays qui contrôlent le monde ».

Un vent de changement souffle actuellement en Arabie Saoudite. La première université mixte du pays a été inaugurée en grande pompe, mercredi 23 septembre, par le roi Abdallah. Plus de 3 000 personnes s’y sont déplacées à l’occasion de la fête nationale, dont de nombreux dirigeants régionaux, de hauts dignitaires du royaume et du monde entier ainsi que des lauréats à des prix Nobel.

Dotée d’équipements technologiques de pointe, la King Abdallah University of Science and Technology (KAUST) est destinée à se hisser parmi les grandes universités engagées dans la recherche, en accueillant des professeurs et des étudiants du monde entier, des hommes et des femmes qui se mêleront librement dans un même espace sans aucune restriction.

Un fait inédit qui s’ajoute à deux autres : les femmes, particulièrement les Saoudiennes, n’auront plus l’obligation de porter leurs abayas noirs, de se couvrir le visage ni de se voiler et sont même autorisées à conduire une voiture au sein de cet immense campus de 36 km², brisant ainsi des tabous et des interdits sociaux de rigueur dans tout lieu public saoudien.

Après plusieurs mois d’attente, le Conseil français du culte musulman (CFCM) va enfin pouvoir déménager d’ici à début octobre selon son président, Mohammed Moussaoui.
Installé depuis janvier dernier rue de Clichy, dans le 9e arrondissement de la capitale, en raison de travaux, l’institution retrouvera son siège entièrement rénové rue Lecourbe, dans le 15e arrondissement, mis à disposition par la mairie de Paris.
Faute de moyens, la permanence ne sera assurée que par M. Moussaoui et son secrétaire dans ses nouveaux locaux.

Top départ pour la 2e Biennale des images du monde, organisée par le musée du Quai Branly, du 22 septembre au 22 novembre. Près de 200 œuvres photographiques produites par 50 photographes venus du monde entier, ou du moins du monde « non occidental » sont exposées en plein air, le long de la Seine, sur le quai Branly, à Paris.

Une manière de présenter les richesses d’un monde souvent relégué au dernier rang des préoccupations culturelles, et pourtant ! Les photographies de l’Afghan Fordin Waezi, du Marocain Khalil Nenmaoui, de la Turque Melisa Onel, du Nigérien Emeka Okerreke ou encore du Chinois Jir Ping n’en finiront pas d’enchanter les esprits épris d’évasion.

L’idée est de permettre à celui qui les regarde de « voyager ailleurs, mais pas n’importe où : les images sont liées à un lieu précis, à une société, à une sensibilité qui les ont vu naître », précise Anahita Ghabaian Etehadieh, galeriste iranienne et directrice artistique de l’exposition.
165 ans de photographie iranienne, invitée d’honneur de cette année, seront également exposés au musée du Quai Branly.

Débats, conférences, visites guidées sont également prévus. Plus d’infos : www.photoquai.fr

Cela fait plus de trente ans que ses fans l’attendaient. À 61 ans, l’artiste britannique Cat Stevens, alias Yusuf Islam, revient cette fois sous les projecteurs, avec une comédie musicale qui promet bien du succès.

« Cela m'a pris longtemps, mais cela a toujours été un rêve d'écrire une comédie musicale. Le fait de grandir dans le West End de Londres, entouré par les théâtres et les shows, a évidemment laissé une forte impression sur moi », a-t-il déclaré à l’AFP. La comédie musicale Moonshadow est un conte retraçant le destin d’un jeune garçon appelé Stormy, selon la production.

L’ex-pop star s’est convertie à l’Islam en 1977, et s’est retirée de la scène médiatique et people. En 2006, il sort, au grand bonheur de ses fans, un nouvel album, An Other Cup, le premier en vingt-huit ans.

Moonshadow se produira en tournée à Dublin, à Birmingham, à Liverpool et au Royal Albert Hall de Londres. La dernière tournée de Cat Stevens date de 1976 en Irlande et en Angleterre.

Au quatrième tour des élections de ce lundi dernier, on ne sait toujours pas qui sera à la direction de l'UNESCO.

Les deux candidats ont obtenu chacun 29 voix au sein du Conseil exécutif de l'UNESCO.
En cas de nouvelle égalité à l'issue du 5e tour, mardi 22 septembre au soir, il sera procédé à un tirage au sort pour les départager, a-t-on précisé à l'UNESCO. Le duel est serré : entre la Bulgare Irina Bokova et l'Égyptien Farouk Hosni, ce dernier est porté favori.

L'annonce de la candidature de Farouk Hosni à la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture est dénoncée depuis des semaines par des organisations juives et des intellectuels, qui l'accusent d'avoir tenu des propos antisémites et anti-israéliens. Accusations niées par le ministre égyptien à la Culture.

S'il est élu, il sera le premier Arabe de l'Histoire à accéder à ce statut à l'UNESCO.

La Nuit du doute est fixée au samedi 19 septembre en France. C’est pendant cette nuit que sera prise la décision de continuer - ou non - le jeûne du mois du Ramadan le jour suivant et ainsi, de célébrer l’Aïd el-Fitr dimanche 20 ou lundi 21 septembre.

Cette année, le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) se réunira à la Grande Mosquée de Paris, le samedi 19 septembre 2009 correspondant au 29 Ramadan de l’année 1430 de l’Hégire, à 18 heures, afin de fixer la date de l’Aïd El Fitr, qui marque la fin du mois sacré de Ramadan.

Avec l'Aïd el-Adha, cette fête constitue l'une des plus importantes fêtes pour les musulmans.

Une horde de critiques provenant de politiques israéliens s’est soulevée dès mercredi 16 septembre à la parution, la veille, du rapport de la mission d’enquête de l’ONU sur les crimes de guerre commis durant l’offensive à Gaza, en janvier 2009.

La commission confiée au juge sud-africain Richard Goldstone émet des conclusions peu favorables à l’armée d’Israël, l’accusant d’« actes assimilables à des crimes de guerre ». La réponse ne s’est pas fait attendre : « Nous mobiliserons nos amis à l’ONU, notamment les États-Unis et divers pays européens, pour que ce rapport soit purement et simplement enterré », a déclaré à la radio militaire Dany Aylon, vice-ministre des Affaires étrangères.

L’État hébreu craint pour ses dirigeants politiques et chefs militaires, qui pourraient bien être arrêtés par des mandats internationaux et amenés à comparaître pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » devant la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye.
Encore faut-il que les pays arabes dépassent leur frilosité et décident de transmettre le rapport à la CPI. Un pari qui ne semble pas gagné d’avance.

Lire le rapport (en anglais) : télécharger ci-dessous.

La mémoire de l’immigration s’invite aux Journées européennes du patrimoine, samedi 19 et dimanche 20 septembre 2009. Menée par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, « 10 lieux, 10 événements » est une programmation exceptionnelle qui donne à vivre, voir, écouter et comprendre un patrimoine qui peine à se faire une place.

Et pourtant, les lieux emblématiques ne manquent pas : le Palais de la Porte Dorée et le quartier de Belleville à Paris ; l’hôpital Avicenne et le cimetière franco-musulman de Bobigny ; la Cité du Haut du Lièvre à Nancy ; le musée des Mines de fer à Neufchef ; le quartier de la Guillotière à Lyon, etc.
Autant de lieux − une dizaine de villes partout en France − qui se préparent à accueillir les visiteurs, autour de visites guidées, conférences et projections cinématographiques.