Connectez-vous S'inscrire

Abdelaziz Bouteflika: la série d'examens médicaux se poursuit  28/11/2005

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé samedi à Paris à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, a poursuivi lundi une série d'examens médicaux, a déclaré Jean-François Bureau, porte-parole du ministère français de la Défense.

Le président "continue à subir des examens dans le cadre du bilan approfondi annoncé par les autorités algériennes. Aucune date de sortie n'est connue pour le moment", a-t-il ajouté à l'AFP.

Le président français Jacques Chirac, qui assistait à Barcelone au sommet euro-méditerranéen, a déclaré avoir le "sentiment que les choses se pass(ai)ent bien au Val-de-Grâce" pour son homologue algérien. Il a également souhaité ses "voeux de prompt rétablissement" à M. Bouteflika.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, a pour sa part renvoyé sur les autorités algériennes pour toute information ou commentaire plus précis sur l'état de santé de M. Bouteflika.

Interrogé sur d'éventuelles rencontres du président algérien avec des officiels français, il a déclaré "n'avoir connaissance d'aucune rencontre" de ce genre.

La présidence algérienne avait indiqué samedi soir que M. Bouteflika, 68 ans, s'était rendu à Paris pour y subir un bilan médical en raison de troubles digestifs, tout en précisant que sa santé n'était "pas source d'inquiétude".

En raison de cette hospitalisation, M. Bouteflika n'a pas pu assister au sommet de Barcelone qui a débuté dimanche. Il aurait dû avoir, en marge de ce sommet, un entretien avec Jacques Chirac sur les difficultés que rencontre la signature d'un traité d'amitié entre la France et son ancienne colonie algérienne.

Une loi française du 23 février sur le "rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord" a créé la polémique. Le président Bouteflika a notamment déclaré fin juin que cette loi représentait "une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme".

De nombreuses autres personnalités, dont Jacques Chirac en septembre, ont été soignées au Val-de-Grâce, établissement militaire qui dispose d'unités de soins spécialisées en chirurgie urologique et viscérale, gastro-entérologie, néphrologie et maladies cardiovasculaires.