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Le gouvernement libanais se veut solidaire du Hezbollah 24/11/2005
Le gouvernement libanais a affiché sa solidarité avec le Hezbollah, que l'ONU a rendu responsable de la flambée de violence meurtrière en début de semaine à la frontière libano-israélienne.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné mercredi les hostilités qui ont opposé lundi le Hezbollah à l'armée israélienne le long de la Ligne bleue, qui sert de frontière, en imputant l'initiative au Hezbollah. Mais, le premier ministre libanais Fouad Siniora a rejeté sur «les violations israéliennes de l'espace aérien libanais la responsabilité des derniers affrontements». M. Siniora a estimé que la tension entre le Hezbollah et l'État hébreu était due à «la poursuite de l'occupation par l'armée israélienne des fermes de Chebaa», un secteur controversé aux confins d'Israël, de la Syrie et du Liban et revendiqué par Beyrouth. Pour l'ONU cependant, ce territoire est syrien. Le ministre des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh, a affirmé pour sa part que «les instances internationales traitent l'agresseur (Israël) comme une victime». «Devons-nous rester les bras croisés face aux agressions quotidiennes israéliennes?» a-t-il dit à la presse. De son côté, le chef de la majorité parlementaire, Saad Hariri, a déclaré que «le désarmement du Hezbollah ne peut pas nous être imposé car sa résistance a permis de libérer la plus grande partie du Liban sud». L'armée israélienne s'est retirée du Liban sud en 2000 après 22 ans d'occupation. «C'est une affaire que nous devons régler par le dialogue», a-t-il dit dans un discours mercredi dans les Antilles où il était en visite. Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré «leur appel au gouvernement du Liban pour qu'il étende son autorité et exerce un monopole de la force sur la totalité du territoire, en conformité avec les résolutions du Conseil», dans une allusion à la résolution 1559. Cette résolution, qui a conduit au départ des soldats syriens du Liban, réclame le désarmement du Hezbollah et des Palestiniens. Selon des sources diplomatiques occidentales à Beyrouth, Washington, Riyad et le commandement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), ont multiplié ces derniers jours les démarches pour le retour au statu quo à la frontière. «Les récentes agressions israéliennes visent à faire appliquer la résolution 1559, ce qui montre qu'elle est d'inspiration israélienne», a déclaré le ministre du Travail Trad Hamadé. «Les grandes puissances vont continuer à exploiter les agressions israéliennes pour tenter de faire appliquer la résolution 1559», a surenchérit le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad. «Les décideurs ont voulu nous mettre à l'épreuve mais notre riposte a montré que nous ne sommes pas prêts de céder aux pressions», a-t-il fait valoir. |
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