Eh bien non, Farouk Hosni, pourtant porté favori, n’a pas été élu à la tête de l’UNESCO. C’est la Bulgare Irina Bokova, 57 ans qui portera la chandelle. Une diplomate, ambassadrice de la Bulgarie à Paris. La première femme à accéder au poste de chef de la culture mondiale.

Grosse déception pour l’Égyptien, qui, à son retour de la capitale française, où siège cette institution, a affirmé à son arrivée à l’aéroport : « Le candidat égyptien avait contre lui tous les journaux et les pressions sionistes. Il y a eu des groupes juifs dans le monde qui ont eu une très très grande influence sur la question », reprochant également à l’ambassadeur américain à l’UNESCO de s’être « activé avec force et avec tous les moyens à sa disposition » contre lui.

Le candidat malheureux – accusé d’antisémitisme et de censure durant toute la campagne − a dit avoir eu à ses côtés le « sud de l’Europe, des pays respectables qui nous ont donné leur voix, mais il n’y avait pas l’impulsion qui était donnée par d’autres pays, de très grands pays qui contrôlent le monde ».